Re: La pâque non-juive de Jésus
Posté : 05 août16, 14:37
Bonjour Saint Glinglin. 
Saint Glinglin écrit : « C'est donc une pâque chrétienne et non une pâque à moitié juive. »
Pour ma part je ne vois pas de pâque à moitié juive, mais plutôt une pâque chrétienne qui s’insère dans le cadre de la pâque juive, car c’est-ce que nous montre les évangélistes.
Je ne prends pas position sur une demie, un tiers ou un quart de pâque juive ou chrétienne !
Mais de ce que j’ai pu constater, vous tenez beaucoup ( indirectement ) au concept de pâque mi-juive et mi-chrétienne… Pour moi, ce n’est pas ma position.
Mais encore pour être plus précis je dirais: C’est l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive. La Bible de Jérusalem commente le verset suivant :
« Or, tandis qu'ils mangeaient *, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant: "Prenez, mangez, ceci est mon corps." » Mt 26, 26
Note : « Le repas suit les bénédictions et prières du rituel pascal, dans le cadre duquel Jésus instaure le culte nouveau. »
Saint Glinglin écrit : « Jésus n’est pas un Juif : c’est le fils de Dieu. »
Mais selon vous si Jésus n’est pas un juif, je vous demande qui est-il ? Vous me répondez : « Moi, j'étudie les Evangiles et j'y trouve que Jésus y est beaucoup plus dieu que Juif. »
Mais il ne peut pas être beaucoup plus dieu que Juif, car selon vous IL N’EST PAS juif !!! Alors de quelle nationalité est-il ? Peut-être que pour vous il n’en a pas, puisqu’il est dieu… Mais finalement peut-être n’a-t-il prit qu’une apparence humaine ?
Saint Glinglin écrit : « Dès le début, cette pâque n'est pas conforme parce qu'on n'y trouve pas d'agneau.
C’est toujours vous qui le dites, alors que moi ce que j’ai trouvé à quelques reprises c’est que l’agneau pascal pouvait faire partie du repas de la dernière Cène. Ainsi ce n’est pas une certitude absolue, je le réadmets …
Saint Glinglin écrit : « De plus, on lit :
Mt 26.20 Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze.
Le verbe utilisé est ἀνάκειμαι, s'allonger à table. Or la pâque juive doit se manger debout.
Cela est exact on ne mangeait pas la pâque debout, mais plutôt allongé.
Par contre, ici vous devriez plutôt dire :
Or la pâque juive, ce devait à ce moment-là, ( du temps de Moïse ) d’être mangée debout.
Mais pourquoi à ce moment-là ? Vous me donnez la réponse ici-bas en Ex 12,11 que j’ai souligné et mis en gras :
Ex 12.11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel.
On mangeait cette pâque debout à la hâte, c'est-à-dire pour être prêt à partir et ce dans le contexte de la sortie d’Égypte. C’est aussi ce que confirme une note à ce verset dans ma Bible de Jérusalem qui dit :
« C’est une tenue d’homme prêt à partir »
Mais 12 siècles plus tard, le repas se prenait maintenant couché, l’urgence du départ précipité n’étant vraiment plus à l’ordre du jour !
La bible annotée de Neuchatel du NT commente Mt 26, 20 justement de cette façon :
Mt 26.20 « Et le soir venu, il se mit à table avec les douze disciples. »
- Les Israélites, à l'origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main. (Exode 12.11) Dans la suite, l'usage prévalut de prendre ce repas assis à table, ou plutôt, selon le sens du mot original, à demi couché sur le côté. (Luc 7.38 note, Jean 13.23, note.)
Les convives devaient être au moins dix, car l'agneau devait être entièrement mangé. (Exode 12.4,10)
En 1 200 ans, on constate que certains éléments de la pâque juive ont été modifiés…
De plus, le rituel pascal comporte une aspersion de sang sur la porte. Et l'agneau est mangé dans la salle qui est derrière cette porte. C'est à dire au rez de chaussée. »
Au temps de Moïse ce fut une directive précise, pour une action précise, soit la vie sauve des premiers-nés des Hébreux. Cette application du sang sur le pourtour de la porte, ne se faisait plus du temps de Jésus, mais elle était appliquée au bas de l’autel où avait lieu l’immolation des agneaux. C’est-ce que confirme entres autre, l’un de mes livre « Jésus et son temps », 1992, p. 137 :
« On aspergeait de sang la base de l’autel et non pas, comme dans l’ancienne pratique, les portes des maisons ( souvenir rituel de la Pâque originelle, lorsque les Hébreux avaient marqué leur portes du sang de l’agneau afin que leur premiers-nés ne soient pas tué comme ceux des Égyptiens ). »
Saint Glinglin écrit : « Où avez-vous trouvé trois coupes ? Le geste n'est pas répété. »
Ce n’est pas parce que n’est pas nommé le geste des 2 coupes précédent la 3e coupe, qu’il n’existe pas ! Nous savons assez bien et ce par le Talmud en quoi consistait le rituel de la pâque juive du temps de Jésus : 4 coupes tout au plus 5. C’est là que j’ai trouvé cela, mais aussi dans certains commentaires de la Bible.
Saint Glinglin écrit : « Mais Paul ne mentionne pas de vin non plus. »
Ce n’est pas parce que Paul ne fait pas mention du vin, qu’il n’en avait pas lors du rite de la pâque. Il est certain — de tout ce que j’ai pu lire de divers commentateurs — que le vin était le breuvage contenu dans les coupes. Même la didaché le sous-tend :
IX.1. - Quant à l'eucharistie, faites ainsi vos actions de grâce. D'abord pour la coupe :
2. - "Nous Te rendons grâce, notre Père, pour la sainte vigne de David Ton serviteur que Tu nous a fait connaître par Jésus Ton Enfant. A Toi la gloire pour les siècles."
La coupe contient implicitement le fruit de la sainte vigne, dont provient le vin.
St-Justin décrit vers l’an 150 l’eucharistie avec du « vin mélangé d'eau, sur lesquelles a été prononcée la prière d'action de grâce… »
Saint Glinglin écrit : « Ceci était extrêmement gênant pour l'officiant : il ne savait pas ce que devait contenir la coupe. »
Aucun doute Jésus et les apôtres savait très que le vin était au menue parce qu’il faisait parti du rituel de la pâque !
Saint Glinglin écrit : « Ici, nous avons une théologie de l'eau dans le calice. »
La théologie de l’eau dans le calice ne remonte pas à St-Justin mais au rituel juif de la pâque ! On mêlait au vin de l’eau. Je n’ai pas pu trouver la proportion exacte, mais c’était plus que les quelques gouttes que le prêtre ajoute lors de la consécration.
Saint Glinglin écrit : « Bref, pourquoi l'interpolateur ne s'est-il pas contenté d'un "Il prit ensuite une coupe de vin" ? »
Probablement parce que cela allait de soi de par le rituel juif de la pâque que le vin était au menu !
Saint Glinglin écrit : « Mais ça ne tient pas la route ! Jésus ne va tout de même pas reprocher aux pharisiens de prêcher un fardeau de rites qui ne sont pas dans la Loi et pratiquer lui-même un rite qui n'est que dans le Talmud ! »
Je ne comprends pas au juste ce que vous voulez dire.
Saint Glinglin écrit : «C'est cohérent pour vous parce que vous n'en saisissez pas l'incohérence.
La Cène est le rite central du christianisme. L'accès à l'autel est au moins réservé aux baptisés, sans compter un sacrement supplémentaire de première communion dans certaines églises.
Quand Jésus institue l’eucharistie il n’est pas question à ce moment précis, d’autel et de baptisé ! C’est tout simplement sont institution dans le cadre de la pâque. Par la suite, après la mort-résurrection de Jésus, oui les nouveaux chrétiens devons être baptisé pour communier.
Et vous voudriez qu'au milieu du rite Jésus ait improvisé : "En vérité je vous le dis, vous ne faites plus ceci en mémoire de ce que Jéhovah a fait pour vous mais en mémoire de moi." »
L’institution de l’eucharistie qui se situe dans le cadre de la « pâque juive », ne vient pas renier ce que Yahvé à fait pour son peuple, mais elle vient donner un autre sens qui seras valable pour ceux qui accepterons le salut apporter par Jésus, par sa mort offert en sacrifice pour notre salut, au bois de la croix.
Saint Glinglin écrit : « Il n'y a pas de troisième coupe ni même de deuxième coupe. Il n'y en a qu'une. »
Pourtant c’est-ce que j’ai lu dans certains commentaires de la Bible et selon le Talmud.
Saint Glinglin écrit : « Je demande à voir. Car si l'agneau pascal faisait partie de la Cène, Paul en aurait parlé. »
Paul s’en tient tout simplement à l’essentiel et c’est à l’institution de l’eucharistie. Il ne dit pas tout du rite que Jésus fit lors de la Cène et c’est pour cela que les évangélistes ont complété et ce pour répondre probablement à certains questionnements de leur communauté respective.
Saint Glinglin écrit : « Et puisque vous voulez un Jésus 100% Juif, je présume que pour vous son père s'appelle Joseph. »
Si pour vous c’est clair que Jésus n’est pas juif, pour les chrétiens Jésus est vrai homme — juif en l’occurrence — et vrai Dieu. Il y a très longtemps que cette question est réglée pour l’Église …
Il a reçu les gènes juifs de sa mère juive. De mémoire un enfant est juif non pas par son père, mais par sa mère.
Saint Glinglin écrit : « Sauf que Luc avait Marc sous les yeux. Et pour modifier un texte qui pour lui était tout de même sacré, il lui fallait une bonne raison théologique. »
Quand Marc écrit « …où l’on immolait la Pâque… », il sous-entend que ce qu’on immolait c’était l’agneau pascal. Quand Luc écrit il fallait « sacrifier la pâque », il sous-entend qu’il fallait immoler l’agneau pascal. Ici contrairement à vous, je ne voie pas de modification, mais deux façons différentes de dire la même chose.
Je dois aussi vous dire que certaines versions de la Bible ont pour synonyme dans la traduction de Luc 22, 7 immoler la pâque ou bien sacrifier la pâque. Donc pas de modification mais plutôt un synonyme.
Mais qu’est-ce qui était immolé ou sacrifié ? La réponse nous est donnée par certaine traduction de la Bible qui nous le révèle :
« Le jour arriva, pendant la fête des pains sans levain, où l’on devait sacrifier les agneaux pour le repas de la Pâque. » Luc 22, 7 Bible en français courant
« Pendant la fête des Pains sans levain, le jour arrive où on doit tuer les agneaux pour le repas de la Pâque. » Luc 22, 7 Parole de vie –Français fondamental
« Vint le jour de la fête “des pains sans levain” où l’on devait sacrifier les agneaux pour la Pâque. » Luc 22, 7 Parole vivante
« Le jour de la fête des pains sans levain, où l’on devait tuer l’agneau de la Pâque, arriva. » Luc 22, 7 Bible du Semeur 2000
C’est peut-être pas convaincant pour vous, mais cela me suffit pour comprendre que ce qui était immoler, sacrifier ou tuer c’était l’agneau pascal…
Saint Glinglin écrit : « Vous nous inventez une pâque chrétienne faite de rogatons de pâque juive, un bricolage sur un coin de table, et vous ne vous en rendez même pas compte ! »
C’est plutôt le résultat de mes recherche qui me porte à croire que l’agneau pascal fut probablement au menue, etc.
Saint Glinglin écrit : « Et donc CHAQUE eucharistie COMMENCE par une consommation d'agneau pour nous rappeler que le Seigneur a mangé de l'agneau ce soir là ! Bravo ! »
Il faut que vous soyez désespéré pour tordre à ce point mon affirmation à ce point !!!
Voici ce que vous commentez de travers :
Alors, quels sont mes passage où j’affirmerais ou insinuerais qu’à « chaque eucharistie commence par une consommation d'agneau pour nous rappeler que le Seigneur a mangé de l'agneau ce soir là ! »
Pourquoi avoir tordu mon affirmation ainsi ?
Je ne comprends pas …
Saint Glinglin écrit : « Vous êtes désespérant. »
Je ne vois pourtant rien de désespérant que Jésus ait institué l’eucharistie, dans le cadre de la pâque juive ! Désespérant par contre pour les juifs, ça oui et aussi pour ……… vous !
Saint Glinglin écrit : « Traduction : "Par la suite, la Pâque des fidèles ne fut plus celle du Seigneur." »
Non, non ! Plutôt : Par la suite, l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive ne seras plus la pâque des juifs, mais celle des chrétiens. Ne seras retenue par la suite — pour les chrétiens — que l’eucharistie et son rituel.
Saint Glinglin écrit : « Vous n'avez rien compris : d'après votre littérature, le titre devrait être "La Pâque à moitié juive de Jésus"
Non, non ! Ma littérature m’indique plutôt l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive !!!! Même si Jésus participe à la pâque juive qu’il ne rejette pas, sont but ultime c’est d’instituer l’eucharistie avec le pain et le vin.
Et comme une pâque à moitié juive ou à moitié chrétienne n'est ni l'une ni l'autre,
Je m’excuse de me répéter, mais il n’est pas question pour moi de mi pâque chrétienne et juive.
De façon différente et probablement plus juste, je dirais que ce fut l’institution de l’eucharistie préfiguration de la futur pâque qui ne sera effective que par la mort-résurrection de Jésus et ce dans le cadre de la pâque juive.
vous devriez titrer votre thèse :
"La Pâque ni juive ni chrétienne de Jésus" »
Ma thèse la voici :
Jésus institua l’Eucharistie dans le cadre de la pâque juive,
où il est raisonnable de croire que l’agneau pascal figura au menue.
Et vous, quelle est votre thèse au juste ?
Voilà !
À la prochaine.
Saint Glinglin écrit : « C'est donc une pâque chrétienne et non une pâque à moitié juive. »
Pour ma part je ne vois pas de pâque à moitié juive, mais plutôt une pâque chrétienne qui s’insère dans le cadre de la pâque juive, car c’est-ce que nous montre les évangélistes.
Je ne prends pas position sur une demie, un tiers ou un quart de pâque juive ou chrétienne !
Mais de ce que j’ai pu constater, vous tenez beaucoup ( indirectement ) au concept de pâque mi-juive et mi-chrétienne… Pour moi, ce n’est pas ma position.
Mais encore pour être plus précis je dirais: C’est l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive. La Bible de Jérusalem commente le verset suivant :
« Or, tandis qu'ils mangeaient *, Jésus prit du pain, le bénit, le rompit et le donna aux disciples en disant: "Prenez, mangez, ceci est mon corps." » Mt 26, 26
Note : « Le repas suit les bénédictions et prières du rituel pascal, dans le cadre duquel Jésus instaure le culte nouveau. »
Saint Glinglin écrit : « Jésus n’est pas un Juif : c’est le fils de Dieu. »
Mais selon vous si Jésus n’est pas un juif, je vous demande qui est-il ? Vous me répondez : « Moi, j'étudie les Evangiles et j'y trouve que Jésus y est beaucoup plus dieu que Juif. »
Mais il ne peut pas être beaucoup plus dieu que Juif, car selon vous IL N’EST PAS juif !!! Alors de quelle nationalité est-il ? Peut-être que pour vous il n’en a pas, puisqu’il est dieu… Mais finalement peut-être n’a-t-il prit qu’une apparence humaine ?
Saint Glinglin écrit : « Dès le début, cette pâque n'est pas conforme parce qu'on n'y trouve pas d'agneau.
C’est toujours vous qui le dites, alors que moi ce que j’ai trouvé à quelques reprises c’est que l’agneau pascal pouvait faire partie du repas de la dernière Cène. Ainsi ce n’est pas une certitude absolue, je le réadmets …
Saint Glinglin écrit : « De plus, on lit :
Mt 26.20 Le soir étant venu, il se mit à table avec les douze.
Le verbe utilisé est ἀνάκειμαι, s'allonger à table. Or la pâque juive doit se manger debout.
Cela est exact on ne mangeait pas la pâque debout, mais plutôt allongé.
Par contre, ici vous devriez plutôt dire :
Or la pâque juive, ce devait à ce moment-là, ( du temps de Moïse ) d’être mangée debout.
Mais pourquoi à ce moment-là ? Vous me donnez la réponse ici-bas en Ex 12,11 que j’ai souligné et mis en gras :
Ex 12.11 Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main; et vous le mangerez à la hâte. C'est la Pâque de l'Éternel.
On mangeait cette pâque debout à la hâte, c'est-à-dire pour être prêt à partir et ce dans le contexte de la sortie d’Égypte. C’est aussi ce que confirme une note à ce verset dans ma Bible de Jérusalem qui dit :
« C’est une tenue d’homme prêt à partir »
Mais 12 siècles plus tard, le repas se prenait maintenant couché, l’urgence du départ précipité n’étant vraiment plus à l’ordre du jour !
La bible annotée de Neuchatel du NT commente Mt 26, 20 justement de cette façon :
Mt 26.20 « Et le soir venu, il se mit à table avec les douze disciples. »
- Les Israélites, à l'origine, célébraient la Pâque debout, les reins ceints et le bâton à la main. (Exode 12.11) Dans la suite, l'usage prévalut de prendre ce repas assis à table, ou plutôt, selon le sens du mot original, à demi couché sur le côté. (Luc 7.38 note, Jean 13.23, note.)
Les convives devaient être au moins dix, car l'agneau devait être entièrement mangé. (Exode 12.4,10)
En 1 200 ans, on constate que certains éléments de la pâque juive ont été modifiés…
De plus, le rituel pascal comporte une aspersion de sang sur la porte. Et l'agneau est mangé dans la salle qui est derrière cette porte. C'est à dire au rez de chaussée. »
Au temps de Moïse ce fut une directive précise, pour une action précise, soit la vie sauve des premiers-nés des Hébreux. Cette application du sang sur le pourtour de la porte, ne se faisait plus du temps de Jésus, mais elle était appliquée au bas de l’autel où avait lieu l’immolation des agneaux. C’est-ce que confirme entres autre, l’un de mes livre « Jésus et son temps », 1992, p. 137 :
« On aspergeait de sang la base de l’autel et non pas, comme dans l’ancienne pratique, les portes des maisons ( souvenir rituel de la Pâque originelle, lorsque les Hébreux avaient marqué leur portes du sang de l’agneau afin que leur premiers-nés ne soient pas tué comme ceux des Égyptiens ). »
Saint Glinglin écrit : « Où avez-vous trouvé trois coupes ? Le geste n'est pas répété. »
Ce n’est pas parce que n’est pas nommé le geste des 2 coupes précédent la 3e coupe, qu’il n’existe pas ! Nous savons assez bien et ce par le Talmud en quoi consistait le rituel de la pâque juive du temps de Jésus : 4 coupes tout au plus 5. C’est là que j’ai trouvé cela, mais aussi dans certains commentaires de la Bible.
Saint Glinglin écrit : « Mais Paul ne mentionne pas de vin non plus. »
Ce n’est pas parce que Paul ne fait pas mention du vin, qu’il n’en avait pas lors du rite de la pâque. Il est certain — de tout ce que j’ai pu lire de divers commentateurs — que le vin était le breuvage contenu dans les coupes. Même la didaché le sous-tend :
IX.1. - Quant à l'eucharistie, faites ainsi vos actions de grâce. D'abord pour la coupe :
2. - "Nous Te rendons grâce, notre Père, pour la sainte vigne de David Ton serviteur que Tu nous a fait connaître par Jésus Ton Enfant. A Toi la gloire pour les siècles."
La coupe contient implicitement le fruit de la sainte vigne, dont provient le vin.
St-Justin décrit vers l’an 150 l’eucharistie avec du « vin mélangé d'eau, sur lesquelles a été prononcée la prière d'action de grâce… »
Saint Glinglin écrit : « Ceci était extrêmement gênant pour l'officiant : il ne savait pas ce que devait contenir la coupe. »
Aucun doute Jésus et les apôtres savait très que le vin était au menue parce qu’il faisait parti du rituel de la pâque !
Saint Glinglin écrit : « Ici, nous avons une théologie de l'eau dans le calice. »
La théologie de l’eau dans le calice ne remonte pas à St-Justin mais au rituel juif de la pâque ! On mêlait au vin de l’eau. Je n’ai pas pu trouver la proportion exacte, mais c’était plus que les quelques gouttes que le prêtre ajoute lors de la consécration.
Saint Glinglin écrit : « Bref, pourquoi l'interpolateur ne s'est-il pas contenté d'un "Il prit ensuite une coupe de vin" ? »
Probablement parce que cela allait de soi de par le rituel juif de la pâque que le vin était au menu !
Saint Glinglin écrit : « Mais ça ne tient pas la route ! Jésus ne va tout de même pas reprocher aux pharisiens de prêcher un fardeau de rites qui ne sont pas dans la Loi et pratiquer lui-même un rite qui n'est que dans le Talmud ! »
Je ne comprends pas au juste ce que vous voulez dire.
Saint Glinglin écrit : «C'est cohérent pour vous parce que vous n'en saisissez pas l'incohérence.
La Cène est le rite central du christianisme. L'accès à l'autel est au moins réservé aux baptisés, sans compter un sacrement supplémentaire de première communion dans certaines églises.
Quand Jésus institue l’eucharistie il n’est pas question à ce moment précis, d’autel et de baptisé ! C’est tout simplement sont institution dans le cadre de la pâque. Par la suite, après la mort-résurrection de Jésus, oui les nouveaux chrétiens devons être baptisé pour communier.
Et vous voudriez qu'au milieu du rite Jésus ait improvisé : "En vérité je vous le dis, vous ne faites plus ceci en mémoire de ce que Jéhovah a fait pour vous mais en mémoire de moi." »
L’institution de l’eucharistie qui se situe dans le cadre de la « pâque juive », ne vient pas renier ce que Yahvé à fait pour son peuple, mais elle vient donner un autre sens qui seras valable pour ceux qui accepterons le salut apporter par Jésus, par sa mort offert en sacrifice pour notre salut, au bois de la croix.
Saint Glinglin écrit : « Il n'y a pas de troisième coupe ni même de deuxième coupe. Il n'y en a qu'une. »
Pourtant c’est-ce que j’ai lu dans certains commentaires de la Bible et selon le Talmud.
Saint Glinglin écrit : « Je demande à voir. Car si l'agneau pascal faisait partie de la Cène, Paul en aurait parlé. »
Paul s’en tient tout simplement à l’essentiel et c’est à l’institution de l’eucharistie. Il ne dit pas tout du rite que Jésus fit lors de la Cène et c’est pour cela que les évangélistes ont complété et ce pour répondre probablement à certains questionnements de leur communauté respective.
Saint Glinglin écrit : « Et puisque vous voulez un Jésus 100% Juif, je présume que pour vous son père s'appelle Joseph. »
Si pour vous c’est clair que Jésus n’est pas juif, pour les chrétiens Jésus est vrai homme — juif en l’occurrence — et vrai Dieu. Il y a très longtemps que cette question est réglée pour l’Église …
Il a reçu les gènes juifs de sa mère juive. De mémoire un enfant est juif non pas par son père, mais par sa mère.
Saint Glinglin écrit : « Sauf que Luc avait Marc sous les yeux. Et pour modifier un texte qui pour lui était tout de même sacré, il lui fallait une bonne raison théologique. »
Quand Marc écrit « …où l’on immolait la Pâque… », il sous-entend que ce qu’on immolait c’était l’agneau pascal. Quand Luc écrit il fallait « sacrifier la pâque », il sous-entend qu’il fallait immoler l’agneau pascal. Ici contrairement à vous, je ne voie pas de modification, mais deux façons différentes de dire la même chose.
Je dois aussi vous dire que certaines versions de la Bible ont pour synonyme dans la traduction de Luc 22, 7 immoler la pâque ou bien sacrifier la pâque. Donc pas de modification mais plutôt un synonyme.
Mais qu’est-ce qui était immolé ou sacrifié ? La réponse nous est donnée par certaine traduction de la Bible qui nous le révèle :
« Le jour arriva, pendant la fête des pains sans levain, où l’on devait sacrifier les agneaux pour le repas de la Pâque. » Luc 22, 7 Bible en français courant
« Pendant la fête des Pains sans levain, le jour arrive où on doit tuer les agneaux pour le repas de la Pâque. » Luc 22, 7 Parole de vie –Français fondamental
« Vint le jour de la fête “des pains sans levain” où l’on devait sacrifier les agneaux pour la Pâque. » Luc 22, 7 Parole vivante
« Le jour de la fête des pains sans levain, où l’on devait tuer l’agneau de la Pâque, arriva. » Luc 22, 7 Bible du Semeur 2000
C’est peut-être pas convaincant pour vous, mais cela me suffit pour comprendre que ce qui était immoler, sacrifier ou tuer c’était l’agneau pascal…
Saint Glinglin écrit : « Vous nous inventez une pâque chrétienne faite de rogatons de pâque juive, un bricolage sur un coin de table, et vous ne vous en rendez même pas compte ! »
C’est plutôt le résultat de mes recherche qui me porte à croire que l’agneau pascal fut probablement au menue, etc.
Saint Glinglin écrit : « Et donc CHAQUE eucharistie COMMENCE par une consommation d'agneau pour nous rappeler que le Seigneur a mangé de l'agneau ce soir là ! Bravo ! »
Il faut que vous soyez désespéré pour tordre à ce point mon affirmation à ce point !!!
Voici ce que vous commentez de travers :
Après la dernière Cène de Jésus toutes les eucharisties seront célébrées sans l’agneau pascal mais seulement avec le pain et le vin.Bertrand du Québec écrit : « Par l’institution de la pâque chrétienne, il ne sera plus nécessaire — PAR APRÈS — de manger l’agneau pascal car le « menu » a changé et c’est maintenant le pain et le vin ! »
Alors, quels sont mes passage où j’affirmerais ou insinuerais qu’à « chaque eucharistie commence par une consommation d'agneau pour nous rappeler que le Seigneur a mangé de l'agneau ce soir là ! »
Pourquoi avoir tordu mon affirmation ainsi ?
Saint Glinglin écrit : « Vous êtes désespérant. »
Je ne vois pourtant rien de désespérant que Jésus ait institué l’eucharistie, dans le cadre de la pâque juive ! Désespérant par contre pour les juifs, ça oui et aussi pour ……… vous !
Saint Glinglin écrit : « Traduction : "Par la suite, la Pâque des fidèles ne fut plus celle du Seigneur." »
Non, non ! Plutôt : Par la suite, l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive ne seras plus la pâque des juifs, mais celle des chrétiens. Ne seras retenue par la suite — pour les chrétiens — que l’eucharistie et son rituel.
Saint Glinglin écrit : « Vous n'avez rien compris : d'après votre littérature, le titre devrait être "La Pâque à moitié juive de Jésus"
Non, non ! Ma littérature m’indique plutôt l’institution de l’eucharistie dans le cadre de la pâque juive !!!! Même si Jésus participe à la pâque juive qu’il ne rejette pas, sont but ultime c’est d’instituer l’eucharistie avec le pain et le vin.
Et comme une pâque à moitié juive ou à moitié chrétienne n'est ni l'une ni l'autre,
Je m’excuse de me répéter, mais il n’est pas question pour moi de mi pâque chrétienne et juive.
De façon différente et probablement plus juste, je dirais que ce fut l’institution de l’eucharistie préfiguration de la futur pâque qui ne sera effective que par la mort-résurrection de Jésus et ce dans le cadre de la pâque juive.
vous devriez titrer votre thèse :
"La Pâque ni juive ni chrétienne de Jésus" »
Ma thèse la voici :
Jésus institua l’Eucharistie dans le cadre de la pâque juive,
où il est raisonnable de croire que l’agneau pascal figura au menue.
Et vous, quelle est votre thèse au juste ?
Voilà !
À la prochaine.