assmatine a écrit :
La tuerie existe aussi dans les Bibles, même dans l'Evangile, puisque Jésus n'abolit RIEN de la Loi.
Atterris un peu.
Bonsoir,
Un peu de politesse pour les gens qui ne pense pas comme vous !... Vous êtes musulmanes d'une manière ou d'une autre, c'est pourquoi instruisez-vous :
Peut-on tuer au nom de Dieu et de la religion ?
Certains de nos amis musulmans sincères s'appuient sur certains passages bibliques de l'Ancien Testament pour justifier certains passages du coran et actes qui en découlent ; notamment concernant ce qui relève, selon eux, de la "guerre sainte".
Beaucoup croient sincèrement faire la volonté de Dieu en appliquant le Coran à la lettre - d'autant qu'il ne saurait être interprété autrement selon la volonté ultime et l'exemple de son auteur, s'étant lui-même inspiré de la "lettre" de l'Ancien Testament.
Tuer sur ordre divin comme Moïse, Josué et d'autres durent le faire, répond à des conditions particulières. L'ordre doit venir de Dieu à un prophète vivant, car les peuples à détruire devaient avoir des niveaux de corruption critiques. Or, seul Dieu peut en juger comme le montre le passage suivant :
"A la quatrième génération, ils reviendront ici; car l'iniquité des Amoréens n'est pas encore à son comble." (Genèse 15:16)
Le prophète doit-être véritable... Pour cela, il doit correspondre à ces critères :
http://www.forum-religion.org/post735686.html#p735686
Dans l'Ancien Testament, des guerres furent menées par l'Eternel par l'intermédiaire de prophètes chrétiens contemporains aptes à juger, le moment venu, par le pouvoir et la révélation de Dieu. Les religions actuelles qui prônent la "guerre sainte" étant sans prophètes vivants, ne peuvent donc pas s'en référer directement à Dieu pour juger des situations particulières... Chaque personne possède le libre arbitre ou la possibilité de déterminer par elle-même ce qui est bien et ce qui est mal, mais il est souvent impossible d'être lucide lorsque l'on est sous la dépendance ancestrale et intoxicante de fausses traditions.
Nous ne devons pas perdre de vue que Dieu, collectivement et individuellement, exerce en permanence ses jugements sur l'homme afin de l'amener à la repentance. Cela se produit par la peste, par l'épée et par toutes sortes d'épreuves dans tous les points du globe. Tel est le contrat que nous avons passé avec lui avant que le monde ne fût créé physiquement.
Dans les circonstances de la conquête du pays de Canaan, Dieu se servit du peuple d'Israël pour accomplir ses sentences. Le peuple fut guidé prophétiquement dans les moindres détails pour les appliquer selon le degré d'iniquité de populations qui, à l'origine, avaient été authentiquement évangélisées avant de se détourner totalement et volontairement du vrai Dieu dans le but de se livrer à toutes sortes d'infamie tout en s'inventant d'autres dieux pour se justifier.
Nous ne pouvons pas juger pourquoi Dieu épargna parfois les femmes, les enfants, ou passa tout le peuple au fil de l'épée. Ce que nous devons retenir est qu'il est souvent mieux pour l'homme de recevoir la mort plutôt que d'être exposé à la perversité extrême toute une vie à de fausses traditions et pratiques profondément ancrées dans le vice au nom de la religion. Cela l'empêchera de contaminer d'autres peuples ainsi que sa descendance (voir Deut.20:17-18).
Dieu fera au mieux à la résurrection avec chacun de nous. Et de rappeler que c'est le niveau de justice atteint au moment de notre mort qui sera retenu quelque soit notre croyance - un niveau que nous n'aurions pas voulu ni abaisser, ni augmenter même en vivant indéfiniment.
Enfin, concernant la Thora, elle n'était qu'une loi d'observances et d'ordonnances pointant le Rédempteur à venir. Une loi que le peuple d'Israël devait observer strictement de jour en jour pour garder le souvenir de Dieu et de ses devoirs envers lui. Elle n'a jamais été transposable pour d'autres peuples ni destinée à durer éternellement. Le symbolisme de ses ordonnances, ses lois et ses préceptes n'avaient pour but que d'amener les gens à croire au Christ à venir, et obtenir la maturité nécessaire à la liberté.
J'exhorte donc les hommes et les femmes à résister à toute doctrine religieuse prétendant offrir un paradis établi sur les plaisirs de la chair au prix de la négation de la conscience que l'on a en nous, ou de notre liberté sur terre et dans l'au-delà.