Tetpsider, il ne faut pas caricaturer : aucun peuple "n'a pas de langue". La situation la plus courante est plutôt le contraire, c'est d'avoir une langue "native" et une ou plusieurs langues de communication, du commerce avec les langues environnantes. Ce qui me désole, c'est que tu ne te sentes pas invité à lire un peu ce que je te propose. Récemment, sur le forum athée, un athée virulent refusait de lire un livre sous prétexte qu'il était chez un éditeur non conforme à ses yeux. C'est du sectarisme évident, est-ce ton cas. Dans ce cas plus aucun moyen de réfléchir : il ne nous resterait qu'à nous aboyer les uns contre les autres ... la caravane de la vérité passerait et nous serions des abrutis ensablés ? (j'ai dis "
nous"

).
Voici donc un extrait d'une autre source que celle donnée ci-dessus. Source :
http://anglesdevue.canalblog.com/archiv ... index.html
Voici d'abord le commentaire du site : "
Or, Luxenberg démontre que ces efforts d'exégètes tardifs sont frappés d'une tare constitutionnelle : leur méconnaissance de l'arabo-araméen. Audacieux, parfois aventureux, il applique alors sa nouvelle méthode pour lire, décoder, voire décrypter le Livre Saint, principalement dans ses passages réputés être les plus obscurs . Les résultats sont spectaculaires !"
C'est vrai Luxenberg pense que " L'arabe classique n'est pas la langue du Coran " Selon Luxenberg, le milieu qui a vu se développer le dernier monothéisme n'est linguistiquement ni homogène, ni monolingue. Les mots coraniques qui embarrassaient les commentateurs, les tournures de ce texte qui frisaient le "mauvais arabe" ne sont pas du "mauvais arabe" mais du "bon araméen" (ou du syro-araméen). Culturellement, il convient de parler d'une langue arabo-araméenne à laquelle Mohammad (saws) eut recours pour transmettre son message, vu que l'arabe était éparpillés en dialectes et était peu standardisé. Il a fallu attendre l'oeuvre des Grammairiens Si Bouwayh et Al Khalîl Ibn Ahmed pour que cette fixation des dialectes arabes en une langue classique soit enfin parachevée. Or, à l'époque du Prophète, il y'avait soit des dialectes arabes, soit la langue lithurgique syro-araméenne qui a servi à la christianisation de ces populations. Cette langue était même devenue une sorte de lingua franca parlée dans toute la péninsule arabique (et non seulement une langue écrite à usage lithurgique) Or, Mohammad (saws) usa des deux, ce qui donna un Coran récité en arabo-araméen. Ceux qui élaborèrent, bien après la mort du Prophète, ce que l'on appelle la Tradition, vinrent après l'oeuvre des grammairiens arabes et ne connurent que l'arabe devenu classique. La situation linguistique a beaucoup changé entre temps et l'ancienne langue syro-araméenne a complètement été suppléée par la langue du nouveau culte musulman
C'est une idée qui est aussi défendue dans l'article de Prémaré :"La formation des écritures islamiques". Source :
http://anglesdevue.canalblog.com/archiv ... 43511.html et il y a d'autres articles de la même veine sur ce site.
Sur le fond théorique (philologique) , le père cité ci-dessus (Eymare quelque chose) et Luxenberg sont exactement sur la même ligne.