Il y a deux sortes de croyants, comme dit précédemment :
- le croyant à la foi morte (non né de nouveau)
- le croyant à la foi vivante, les élus (nés de nouveau d'eau et d'Esprit), ceux qui adorent le Père en esprit et en vérité.
Dans les évangiles traduits à partir du texte araméen, Jésus n'emploie pas le terme Esprit lorsqu'il dit que Dieu est Esprit en Jean 4:24, il emploi le terme "Spiration", mot en rapport direct avec le Souffle (l'Esprit), l'inspiration, et partout ailleurs, il dit donc Spiration sainte, Esprit Saint.
Si l'on prend la définition du CNRTL, on y lit :
THÉOL. Acte par lequel le Saint Esprit procède du Père et du Fils, dans la Trinité chrétienne. Synon. procession.L'esprit m'apparoissoit comme l'amour, l'effusion, la spiration mutuelle du père et du fils, les animant d'une vie commune, animant d'une vie permanente, complète, illimitée, l'être infini (Lamennais, Paroles croyant, 1834, p. 274).
Prononc. et Orth.: [spiʀasjɔ ̃]. Att. ds Ac. 1694-1878. Étymol. et Hist. 1. 1285 espiration devine « souffle (d'un être divin) » (Cart. du Val S. Lambert, Richel. l. 10176, fo6 rods Gdf.); ca 1485 spiracion (Mistere Viel Testament, I, 29 ds IGLF); 2. 1690 théol. (Fur.). Empr. au lat. tardifspiratio « souffle, air, exhalaison » comme le gr. π ν ε υ ̃ μ α, et sans doute d'après lui « souffle divin, esprit divin », « inspiration » d'où « esprit, âme », et dans la lang. de l'Église « l'Esprit » (Ern.-Meillet).
La première phrase est erronée, le Saint Esprit est le Père, et l'Esprit du Fils vient du Père : la gloire qu'il avait auprès du Père avant que le monde soit et dont il a été glorifié, un seul Esprit, celui de Dieu ainsi celui de Christ Jésus, avec la différence qu'ayant vécu dans un corps semblable au notre, le Père en lui, il comprend ce que nous vivons dans cette chair et compatit à nos faiblesses jusqu'à la naissance de nouveau de Dieu (puisqu'ensuite nous ne pouvons plus pécher), se faisant intercesseur, avocat, médiateur entre l'homme et Dieu, car lui aussi, Jésus, a été tenté, sans jamais pécher puisque Fils de Dieu à sa naissance. L'Esprit est gloire, Ésaïe 6:3 "
Ils criaient l'un à l'autre, et disaient: Saint, saint, saint est l'Eternel des armées! toute la terre est pleine de sa gloire!". C'est pourquoi tout croyant né de nouveau d'eau et d'Esprit, ne peut approuver cette première phrase, ni la confesser par conséquent.
Le Père en Jésus homme est l'Esprit Saint, la Spiration Sainte, le Père dont il est né. Qu'il apparaisse donc comme l'amour, l'effusion,
la spiration mutuelle du Père et du Fils les animant d'une vie commune coule de source, c'est la vie selon l'Esprit, la vie éternelle, ainsi "
animant d'une vie permanente, complète, illimitée, l'être infini" d'où le nom de l'Eternel : "
Je suis, celui qui suis". L'Esprit (Dieu) est la vie éternelle de l'âme, il lui donne la vie éternelle, celle de l'Esprit, et c'est Jésus qui la donne, il est la résurrection et la vie éternelle. Alâhâ signifie Dieu.
La Peshittâ est la version araméenne de la Bible (plus précisément syriaque), ce mot signifie littéralement "simple", la version qui est utilisée par nombre d'églises orientales depuis le 3ème siècle après Jésus-Christ. Simple, comme dans ce verset en Matthieu 6, le 22 : "
La lampe du corps, c'est l'oeil. C'est pourquoi si ton oeil est simple, tout ton corps est lumière", simple comme celui du petit enfant, pur.
La version grecque et la version araméenne sont très proches et alignées, hormis quelques variantes, le texte sémitique contient des informations que le grec ne rend pas. La traduction latine de Jérôme est souvent très proche de la Peshittâ. Un exemple en Matthieu 25:1 : "
Alors le Royaume du Ciel ressemblera à dix vierges qui prirent leurs lampes et sortirent à la rencontre de l'époux et de l'épouse", le texte grec ne mentionne que l'époux. La Peshittâ présente plus nettement le mystère nuptial, l'union à Dieu, et l'on retrouve le terme d'épouse en Apocalypse 22 dans nos versions du grec : "17
Et l'Esprit et l'épouse disent : Viens. Et que celui qui entend dise : Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement".
L'épouse de l'Esprit, c'est la Jérusalem céleste, chacun selon la gloire qu'il a reçue ainsi son rang, rang = les anges de Dieu montant et descendant auprès du Fils de l'homme (à la fois en haut et en bas, car il est en même temps dans le ciel dans son corps de gloire et sur la terre en Esprit), Apocalypse 21 : "
Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau. Et il me transporta en esprit sur une grande et haute montagne. Et il me montra la ville sainte, Jérusalem, qui descendait du ciel d'auprès de Dieu, ayant la gloire de Dieu". Ainsi Paul écrit que "
la Jérusalem d'en haut est libre, c'est notre mère car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantes point ! Eclate et pousse des cris, toi qui n'as pas éprouvé les douleurs de l'enfantement ! Car les enfants de la délaissée seront plus nombreux Que les enfants de celle qui était mariée. Pour vous, frères, comme Isaac, vous êtes enfants de la promesse; et de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. Mais que dit l'Ecriture ? Chasse l'esclave et son fils, car le fils de l'esclave n'héritera pas avec le fils de la femme libre. C'est pourquoi, frères, nous ne sommes pas enfants de l'esclave, mais de la femme libre", Galates 4. La femme libre : l'âme libérée de l'esclavage du péché, affranchie, sauvée, les pécheurs n'entrent pas dans le Royaume de Dieu, d'où la repentance et la conversion à Dieu, afin d'être guéris.
Ajouté 32 minutes 52 secondes après :
Estrabosor a écrit : ↑25 oct.23, 02:13
Cela fait malheureusement des années qu'on dit et qu'on répête à P.risca que
le sacrifice de Jésus engage le chrétien, que le chrétien a à coeur de se montrer digne de l'amour de Dieu mais non, elle répète toujours le même mensonge que la doctrine chrétienne c'est de pécher autant que possible puisque Jésus a payé.
Absolument Estra, et ce n'est pas faute de ne pas avoir été écrit dans l'Evangile, cet engagement que nous prenons devant Dieu. Prisca prend
un malin plaisir à mentir, à nous faire dire ce que nous n'avons jamais dit, déformant les propos, portant de faux témoignages. Pire encore : avec perversité, elle tente de faire passer pour menteurs et menteuses ceux qui ne mentent pas, si jamais quelqu'un croyait ce qu'elle écrit sans vérifier ce que ceux qu'elle accuse ont réellement écrit. Ronron pour sa part n'entend rien, ne voit rien, donc ne comprend rien, étant dans l'illusion absolue de sa croyance, sa berceuse, pécher ? quelle importance, puisque pour lui, l'âme n'est pas mortelle, quoiqu'elle fasse, bien ou mal, blanche au doux parfum, ou noire et puante sentant la mort, elle est sauvée, il n'y a donc rien à faire. Des portes du coeur grandes ouvertes au diable, et leurs propos en rendent témoignage.
1 Pierre 3:18 "
Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu, ayant été mis à mort quant à la chair, mais ayant été rendu vivant quant à l'Esprit, dans lequel aussi il est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules, lorsque la patience de Dieu se prolongeait, aux jours de Noé, pendant la construction de l'arche, dans laquelle un petit nombre de personnes, c'est-à-dire, huit, furent sauvées à travers l'eau. Cette eau était une figure du baptême, qui n'est pas la purification des souillures du corps, mais l'engagement d'une bonne conscience envers Dieu, et qui maintenant vous sauve, vous aussi, par la résurrection de Jésus-Christ, qui est à la droite de Dieu, depuis qu'il est allé au ciel, et que les anges, les autorités et les puissances, lui ont été soumis".
Hébreux 10 : "19
Ainsi donc, frères, puisque nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu'il a inaugurée pour nous au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair, et puisque nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu, approchons-nous avec un coeur sincère, dans la plénitude de la foi, les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure.
Retenons fermement la profession de notre espérance, car celui qui a fait la promesse est fidèle".