Re: Où est passé le Coran originel?
Posté : 09 mai10, 09:58
OK, je vais essayer de prendre le temps de lire ça.
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L’assemblage du coran en un seul volume , le codex de hafsa :LES RECENSIONS, LES DISPARITIONS ET DESTRUCTIONS DU CORAN
1. La première recension a eu lieu sous Abu Bakr (632-634)
La tâche effectué par othmane ra est différente de la tâche précédente, car ici nous ne sommes pas dans un assemblage , mais dans une normalisation . Si le codex de hafsa étaient composé de suhufs (feuillets) , il y eut suite cette tâche le mushaf .2. La seconde recension eu lieu sous Uthman (644-655). Zayd Ibn Thâbit en fut de nouveau le maitre d’œuvre avec quelques collaborateurs. 25 ans après la première recension, on demande à Hafsa son exemplaire, mais on fait encore appel au souvenir des compagnons du Prophète et les fragments (supports matériels) sont à nouveau amplement sollicités (lien 12) ;
Cette troisième tâche fut un complément à la tâche de othmane . Dans le mushaf , il n’yavit pas tout les points diacritique , et il manquait des aliphs (voyelles longues ) à des mots afin de permettre quelques variantes .3. La troisième recension a été faite par ‘Abd al Malik ibn Marwan (685-705), bien que son rôle soit assez flou, il aurait reproduit l’entreprise d’Uthman en établissant sa propre version et en ordonnant la destruction des toutes les autres versions.
Selon le professeur déroche , le manuscrit Or 2165 contient des points diacritique et des aliphs (voyelle longue) . Mais il a été perturbé car dans une même feuille il y avait des « qala » avec aliph et des « qol » sans aliph .Dispose-t-on de feuillets ou de fragments du Coran d’Uthman ?
Non. Les feuillets les plus anciens du Coran sont ceux de la BN à Paris ou de Sanaa. Ces derniers sont à l’origine de questions sur les sources du Coran : avant et après la vie de Muhammad
Roque tu dis :Nous savons également par la tradition musulmane que Zaïd ibn Thabit recueillit le Coran avec toutes ses variantes jusqu’à ce qu’il le trouva entièrement complet, conformément aux sept éditions primitives, c'est-à-dire, suivant quelques docteurs, en sept dialectes arabesDès Muhammad il est évident que la lecture du Coran est difficile même pour des arabophones et ne pouvait s’apprendre correctement que par l’enseignement oral. Nous savons par la tradition musulmane que Muhammad envoya, de son vivant, deux hommes pour enseigner la lecture du Coran à Médine, puis Maadh, fils de Djabal à la Mecque après le conquête de cette ville. [4] Nous savons également par la tradition musulmane que Zaïd ibn Thabit recueillit le Coran avec toutes ses variantes jusqu’à ce qu’il le trouva entièrement complet, conformément aux sept éditions primitives, c'est-à-dire, suivant quelques docteurs, en sept dialectes arabes [4]. Ces sept dialectes arabes seraient-ils les sept « modes de révélation » du Coran ou s’agirait-il plutôt de plusieurs types de prononciation ? [5] Dans le premier cas, on serait en contradiction avec l’affirmation que la révélation a été donnée en arabe qurayshite. On sait également que dès avant Uthman plusieurs maîtres récitateurs étaient connus : Al-Miqdâd Ibn Al-Aswad pour la Syrie et aux Hims, Ibn Mas`ûd pour Coufa et Abû Musâ Al-Ash`arî pour Bassora. La même source précise que le mushaf de Bassora était appelé : lubâb al-qulûb et de que nombreux habitants de la Syrie récitaient à la façon de Ubayy Ibn Ka`b. [6]
La révélation fut donné en arabe clair et explicite . Ce qui veut dire dans un arabe compréhensible par tous .Roque tu dis : Dans le premier cas, on serait en contradiction avec l’affirmation que la révélation a été donnée en arabe qurayshite
Chaque élève apprend de son maitre sans avoir connaissance des autres variantes . Lors de la rencontre il y a confrontation .1. Etant donné que la version définitive du Coran a été fixée par Muhammad lors de la « Dernière Exposition » et étant donné que la transmission orale du Coran était assurée par des maîtres et des instituteurs, tous récitateurs qualifiés du Coran, il nous semble difficile à comprendre comment on a pu arriver à un tel « désordre » en seulement 21 années après la mort de Muhammad (623 à 644). Cette explication pourrait n’être qu’une justification de l’intervention d’Uthman.
Cela impliquera que les personnes ayant retranscrit le coran ne savait pas ce qu’ils écrivaient.2. Il ne nous parait pas crédible que le Coran ait pu être récité (voire traduit et édité !) dans un autre dialecte ou une autre langue que l’arabe qurayshite de la révélation, contrairement à ce que suggère ce qui suit : « A l’aube de l’islam, il était permis de réciter le Coran dans divers dialectes arabes par facilité » [8]. A bien y réfléchir, cette explication par une diversité de dialectes arabes ou des variantes de prononciation parait confuse. Cette explication pourrait simplement renvoyer à la difficulté de lecture de l’écriture hédjazienne (défective) du temps de Muhammad, à l’instabilité de la langue arabe parlée, voire au recours dans le Coran à des morts adaptés à partir de la langue véhiculaire environnante : arabo-araméenne [9] ou encore de l’hébreu biblique (voir plus bas). Dans ce dernier cas, il y a effectivement un problème de « traduction » des mots du Coran vers ses récitants et auditeurs.
Parce que les sunnites sont des vrais diaboliques.serge rinaldi a écrit :Pourquoi Omar ibn Al Khattab refusa-t-il le Qoran intégral que lui proposait Ali et que ce dernier avait transcrit et relu sous la dictée du Prophète ?
Pourquoi est-ce que les ONZE IMAMS DESCENDANTS DIRECTS DU PROPHETE ONT ILS ETE TOUS ASSASSINES CERTAINS AVEC LEURS PARENTS ET COMPAGNONS ?