"Il est une source généreuse
Qui soudain des profondeurs marines
Jaillit d'un flot puissant,
Plus vaste et plus bleu qu'un lac immense,
Une eau vive qui court sous la terre
Nous berçant de sa musique enchanteresse.
S'il est donné à l'homme de sentir cette source,
De la savoir réelle et pure,
Intarissable depuis des temps anciens
S'il est donné à l'homme de puiser
A cette force de vie éternelle
qui engendre et régénère,
Alors il aura le pouvoir de créer,
Libre de toutes entraves.
C'est la source qui rafraîchit
notre monde intérieur,
Qui coule et rejoint le vaste océan de la vie,
Source mystique de l'univers
D'où jaillit l'histoire !
Si elle nous parlait
une langue universelle,
Si elle nous disait
Le rythme intérieur de l'homme,
Qui pourrait ne pas l'entendre,
Qui pourrait ne pas découvrir
dans la transparence
De cette symphonie,
L'harmonie, mélodie
Qui monte des profondeurs de l'âme."
D.Ikeda. Sensei
Poème sur la paix...et la musique.
http://www.dailymotion.com/video/xnsc9
«… mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui.»
Alfred de Musset
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http://www.youtube.com/watch?v=QsgBtSCnUMU[/youtube]
"La vie est ainsi ; on réalise rarement dans l'instant que les moments difficiles ont une fonction cachée: nous amener à grandir. Les anges se déguisent en sorcières et nous délivrent de merveilleux cadeaux soigneusement enveloppés dans d'ignobles emballages. Qu'il s'agisse d'un échec, d'une maladie, ou des vicissitudes du quotidien, on a pas toujours envie d'accepter le "cadeau", ni le réflexe de le déballer afin de découvrir le message caché qu'il contient: nous faut-il apprendre la volonté, le courage?
ou au contraire le lâcher-prise sur ce qui n'a finalement que peu d'importance?
La vie me demande -t-elle d’écouter un peu plus mes envies et mes aspirations profondes?de prendre la décision d'exprimer les talents dont elle m'a paré? de cesser d'accepter ce qui ne correspond pas à mes valeurs?qu'ai-je besoin d'apprendre dans cette situation? Quand l'épreuve survient, on réagit souvent avec colère ou désespoir, rejetant légitimement ce qui nous semble injuste.Mais la colère rend sourd et le désespoir aveugle. Nous laissons passer l'occasion qui nous était offerte de grandir. Alors les coups durs et les échecs se multiplient. Ce n'est pas le sort qui s'acharne contre nous, c'est la vie qui tente de renouveler son message." JÜNG
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http://www.youtube.com/watch?v=c0Fcv5SYuHE[/youtube]
« Il nous faut devenir vide afin d'être emplis, malléables afin d'être formés, pauvre pour être enrichis, ignorant pour être instruit, fou pour devenir sage, misérable pour être consolé, obscurs pour être illuminé.
Il faut que nous descendions au plus bas des enfers afin de pouvoir atteindre au plus haut ciel »
Louis Cattiaux
" La hauteur des vagues dépend de l'intensité du vent ; la hauteur des flammes dépend du nombre des bûches, la taille des lotus dépend de la profondeur de l'étang sur lequel ils poussent, et l'abondance de la pluie dépend de la puissance des dragons qui la font tomber.
Plus profondes sont les racines, plus fertiles sont les branches. Plus la source est lointaine, plus le fleuve est long.
Au printemps, les fleurs s'épanouissent ; à l'automne, les fruits apparaissent. L'été est chaud, l'hiver est froid.
Ainsi, la fleur retourne à sa racine et l'essence de la plante demeure dans la terre. "
extrait du Traité Sur La Dette De Reconnaissance
Sûtra du Lotus
Il y a le poids,
les grammes et les kilogrammes,
la pesanteur qui vous attache à la terre,
il y a cette lourdeur qui vous colle au sol,
et puis il y a l’abstraction
qui vous élève au-dessus des contraintes,
cette aspiration
qui vous détache du concret et des
obligations de l’instant présent,
il y a ce besoin de rêver.
Rêver que tout est inscrit dans un
mouvement nu
au-delà des apparences,
s’imaginer transparent ou léger comme
un ange ou une pensée.
Au fond de lui, comme si l’immense
vanité rejoignait l’humilité,
l’Homme se voit tout et rien à la fois,
Il connaît sa gestuelle intime,
il connaît sa fragilité.
Inscrit dans un processus qui le dépasse,
un cosmos intemporel qui n’a pas de
limites,
l’Homme sait qu’il est là quand il voit
son reflet dans un lac,
mais l’eau du miroir frémit sous
l’influence du vent
et soudain, il ne se reconnaît plus
Alors il prend conscience de son
existence éphémère.
Il joue avec ses membres,
il gesticule comme pour se prouver à lui même
qu’il est capable de surmonter les
épreuves ou vaincre l’adversité
Il veut dépasser la douleur de l’effort
jusqu’à comprendre le sens de l’Elégance
et la Beauté,
et chaque fois qu’il s’approche de l’une
ou l’autre de ces déesses,
il se remplit de bonheur,
parce qu’il sait qu’à cet instant précis
Il devine le sens du mot : Intemporel.
CharlElie COUTURE
