Pasteur Patrick a écrit :Je pense qu'aujourd'hui il n'y aplus personne pour croire à une spacialisation de la montée de Marie au ciel. Il s'agit d'un "dogme" catholique et romain (différent de la Dormition:Marie dort !),très particulier à cette Eglise,qui s'appuye sur des traditions populaires et l'aspect psychologique et émotif de certains croyants (sentimentalisme lié à la mère).
Quand je dis que c'est undogme, cela signifie que cela doit être cru, chez les catholiques. Un dogme ne se discute pas !
En pratique: de nombreux catholiques n'y croient pas.
Et puis, la spacialisation est liée aux conceptions des époques antiques, aujourd'hui on sait que l'univers est en expansion constante...
Dire que "Marie est montée en chair" n'a donc aucun sens.
La vie dans les espaces inersidéraux,on en rêve tous, mais jusqu'à ce jour: rien ! Rien de bien concluant.
Ciao
En pratique, bien sûr, de nombreux catholiques n'y croient pas. En fait, il est également demandé à tous les catholiques de renier toute attache au monde visible pour mettre sa confiance totale dans le Christ. La majorité ne le font pas non plus. C'est une question de manque de foi et pas de raison.
C'est un peu "jouer avec les mots", aussi, de dire qu'une doctrine est très particulière à l'Église Catholique romaine, alors que cette Église rassemble la majorité des chrétiens.
Mais à proprement parler, Marie ne peut être mère de Dieu qu'à la suite de cette entourloupe théologique, mais certainement pas "in re".
Marie est réellement, et proprement, la mère de Dieu, car elle a réellement enfanté la deuxième personne de la Trinité.
Aujourd'hui,ontrouvera beaucoup de gens qui se tourne comme toi cvers la Tradition et répète àl'envi de nombreux textes plus intéressantsd les uns que les autres, surtout pour le théologien que je suis. Mais en définitive, c'est le positionnement personnel qui compte!
Que dit-on ?
Que crois-tu, toi ?
La nuance est importante et fondamentale, elle est l'essence même du christianisme.
Là, il faut faire une distinction. Ce qui compte, d'un point de vue strictement individuel, si, c'est sa réponse à l'appel de Dieu. Mais ce qui compte pour l'ensemble des croyants, d'un point de vue général, ce n'est pas tant la foi de l'un ou de l'autre, mais le contenu objectif de la Révélation, l'action réelle, concrète de Dieu dans l'Histoire et donnée à croire à tous les humains.
Du côté protestant, issu du siècle de l'individualisme, on absolutise l'individu. Mais il ne revient pas à l'individu de déterminer ce qui doit être cru, seulement d'y répondre. La foi est personnelle, mais Jésus-Christ n'appartient à personne: le fait qu'il soit le Sauveur est une vérité donnée à croire à chacun.
Il en va de même avec des vérités secondaires telles l'Assomption de Marie, ou son Immaculée Conception.
Pasteur Patrick a écrit :Ce qui est vrai de Marie, est vrai pour tout chrétien: Jean 5:24.
Nul besoin d'inventer un dogme. Les orthodoxes n'ont pas de dogme marial !
Chacun croit librement, sauf le cathoique roimain dont la raison est toujours clôturée par une pensée imposée et pétrifiée dans des formulations dont Rome a le secret.
Là, je trouve ton discours particulièrement opaque, Pasteur Patrick. Si ce qui est vrai de Marie est vrai pour tous les chrétiens, pourquoi tous les chrétiens ne s'entendent-ils pas sur son Assomption?
Ce que je sais, ce qui est clair, c'est que l'Assomption de Marie est tenue pour vraie par la plupart des orthodoxes, et pour l'Église Catholique, mais en général pas pour les protestants.
On n' "invente" pas un dogme. Le dogme est l'expression fidèle de la Tradition et correspond à la foi de l'Église. Il est sa formulation en termes précis. Et au regard de l'Histoire, OUI, parfois, il faut formuler un article de foi de manière définitive et dogmatique. Où en serions-nous si le Concile de Nicée n'avait pas établi une fois pour toutes la formulation du dogme trinitaire? L'Église se serait dispersée dans une inquiétude et des querelles sans fin. Le dogme survient face à des contraintes historiques.
Sauf celui de l'Assomption, c'est un fait, et une exception dans l'Histoire de l'Église Catholique. Là, il faudrait demander à Rome.
