Enfaite le problème est que les évangiles ont été attribués, personne ne sait s'il s'agit vraiment de Matthieu, l'apôtre et de Jean l'apötre, a mon avis ce ne sont pas eux les auteurs, car les évangiles ont apparament été rédigé environ 50 ou 60 ans plus tard. Jean et Matthieu était surement déjà mort de vieillesse.
Oui, en effet. Mais si on entre dans ce genre de considération, on peut aussi dire que les Evangiles Synoptiques ont fort probablement été composés à l'aide de documents qui circulaient dès avant dans les communautés chrétiennes, tellement ils ont de similitudes dans leurs structures et dans certaines de leurs formulations...des documents rédigés en araméen ou en hébreux, semble-til.
Et quand bien même: à cette époque, vivaient encore des témoins occulaires de la vie de Jésus! De telles fables circulant rien qu'à cette époque auraient été une infâmie, un maquillage de la réalité complètement incompatible avec l'esprit de l'Evangile!
Quelle "Bonne Nouvelle" annonceraient les Apôtres, qui les amènerait à devoir enjoliver la réalité pour se faire mieux entendre des premiers chrétiens? comment cela aurait-il pu être compatible avec le message de libération, de franchise avec soi-même que le Christ était venu livrer?
Enfin, il était ressuscité, miracle suprême, comme tu sembles le penser toi-même : mais quel besoin complètement incongru de rajouter des miracles de guérison et autres?
Mais revenons à la question que je te posais auparavant, à laquelle tu ne me donnes pas de réponse claire :
En disant, avec raison, que les Evangiles ont été rédigés quelques décennies après la mort du christ, et en concluant , du coup, qu'ils aient pu mystifier (pour une raison qui m'échappe encore) la réalité des pseudo-miracles de Jésus, tu remets en question la fiabilité de certaines parties du récit des Evangiles.
Qu'est-ce qui te fais dire avec tant d'assurance que le fameux dialogue du signe de Jonas était plus vrai que les miracles? que ce passage n'a pas "l'air symbolique"?
Je peux tout aussi bien dire que ce que réclamaient les scribes et les pharisiens, c'était un signe dont on puisse être sûr qu'il fût bien de Dieu. En clair, les Pharisisens doutaient de Jésus, non pas parce qu'il ne faisait pas de miracle, mais parce que les miracles en soi ne constituent pas et n'ont jamais constitué, une preuve de l'action de Dieu.
...car quelqu'un qui à le pouvoir de guérir qui il veut de toutes sortes de maladies donne déjà un signe qui vient du ciel.
Ou encore quelqu'un qui à le pouvoir de marcher sur l'eau donne aussi un signe qui vient du ciel. Ce sont des signes dont on n'a pas besoin d'intelligence, ni de discernement et ni de connaissance sur Dieu pour y croire.
Mais ce n'est pas vrai, pas du tout! Regarde le mal que nous avons à accepter les pouvoirs magiques des chamans, des miracles de Lourdes, des dons de guérisseur, même, parfois, de certains rebouteux, ou autres ! Nous avons le
réflexe de ne pas croire à une origine transcendantale des phénomènes inexplicables! A l'époque c'était pareil ! Dans l'Antiquité, les thaumaturges et les guérisseurs étaient légion; devait-on forcément penser qu'ils étaient l'oeuvre de Dieu?
Par ailleurs :
Je vous présente les nouveaux éléments qui montre que les miracles de Jésus sont des images.
Je commence par le plus flagrant. Qui ne laisse aucun doute possible sur le fait que les miracles de Jésus, sont des images.
Mt10.5 Ces 12(les apôtre du Christ), Jésus les envoya en mission avec les instructions suivantes: «Ne prenez pas le chemin des païens et n'entrez pas dans une ville de Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël.
En chemin, proclamez que le Règne des cieux s'est approché.
Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
Les disciples de Jésus ont les mêmes pouvoirs que lui. Ce qui montre que ces miracles sont forcément des images. Il leur dit de guérir les malades, car comme ils ont cru en son enseignement, ils sont à leur tour capable d'enseigner et donc de guérir les malades comme Jésus, dans le sens de l'image.
Chèr F_Five; comme je te l'ai dit, je doute que tous les miracles relatés soient forcément des faits vérifiables, mais pour moi il ne fait pas de doute que Jésus était un guérisseur, un faiseur de miracles comme il en existe de temps en temps.
Ta théorie repose sur une conception complètement tordue des miracles : Selon toi, sous prétexte que ses disciples ont "les mêmes pouvoirs que lui" dans le texte, ça signifie que c'est un pouvoir symbolique. dans un post plus haut, tu évoquais l'incapacité de Jésus de faire des miracles dans les villes où l'on ne croyait pas en lui comme preuve qu'il s'agissait bien de pouvoirs symboliques.
Pour toi, les miracles dont nous parlent les Evangiles sont un "pouvoir", tu utilises ce mot à plusieurs reprises, un "pouvoir" qui aurait dû forcer tout le monde à croire en lui, en toute logique, un signe éclatant et absolu de la puissance de Dieu. Tu te trompes complètement sur la lecture de ces miracles.
Car, s'il est dit :
Mt13.15 Car le cœur de ce peuple s'est épaissi, ils sont devenus durs d'oreille, ils se sont bouché les yeux, pour ne pas voir de leurs yeux, ne pas entendre de leurs oreilles, ne pas comprendre avec leur cœur, et pour ne pas se convertir.
Mt9.2 Voici qu'on lui amenait un paralysé étendu sur une civière. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé: «Confiance, mon fils, tes péchés sont pardonnés».
Jésus leur disait: «Un prophète n'est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents et dans sa maison».
Et il ne pouvait faire là aucun miracle, pourtant il guérit quelques malades en leur imposant les mains.
C'est précisément parce que les miracles, bien réels, que Jésus fait autour de lui nécessitent la Foi. Jésus ne vient pas révéler un Dieu qui guérit malgré les Hommes, mais parce qu'ils veulent être guéris par lui. Et c'est en cela que les miracles de Jésus, bien réels, avaient une signification.
Par exemple, si on prend la guérison d'homme souffrant de paralisie dans le sens propre.
Cela signifie que Jésus à guérit miraculeusement des paralisés.
Ainsi cela a un sens bien entendu, mais aucunement un sens symbolique.
Mais bien sûr que si ! Tous les miracles avaient un sens symbolique : La guérison des corps, bien réelle, était la promesse de la guérison bien réelle aussi de l'esprit et de la personne tout entière. Et ils ne pouvaient que s'appuyer sur la foi des malades : La guérison, le Salut, ne peut se recevoir que si on le veut bien.
J'espère que tu prendras la peine de me lire et de me répondre; c'est un post un peu long et touffu. Mais je t'assure que ton raisonnement ne tient pas dans son ensemble, ou bien repose sur une vision toute personnelle et incomplète du sens de l'Evangile, ou alors il y a des détails qui m'échappent encore.
Dans l'impatience de te lire.