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Posté : 09 mai07, 23:23
par Abdel_du_Vivant
Alisdair a écrit :Je te parle de Dieu au temps d'Abraham ou MoÏse, comment veux-tu qu'elle soit falsifiée à cette époque ? C'est quand même des milliers d'années avant la révélation faites à votre prophète.

Je pense qu'il n'y a qu'un Dieu, mais que certains s'amusent à travestir son message à leur propre compte. L'Islam aurait converti sans le fil de la lame , j'auria pu être d'accord avec toi. Or ce n'est pas le cas.
Tu me diras que le judaïsme a aussi été très violent, je ne suis pas juif;
tu me diras que le christiannisme a provoqué des croisades, de l'esclavage et des massacres en masse.
Je te répondrai que jamais Jésus, qui est notre guide n'a invoqué la violence dans la conversion.
Jésus est l'exemple de l'anti-prosélytisme?, il ne parlait qu'à ceux qui voulaient bien entendre, chose fort sage et que malheureusement je ne retrouve pas dans bcp de dénominations chrétiennes.
faire comme dites et non comme vous faites, car vous dites et ne faitespas:
mais comment vous croire alors, d'autant que Allah est le dieu d'Abraham:

Al-Baqara - 2.126. Et quand abraham supplia : “ô mon Seigneur, fais de cette cité un lieu de sécurité, et fais attribution des fruits à ceux qui parmi ses habitants auront cru en Allah et au Jour dernier”, le Seigneur dit : “Et quiconque n'y aura pas cru, alors Je lui concéderai une courte jouissance [ici-bas], puis Je le contraindrai au châtiment du Feu [dans l'au-delà]. Et quelle mauvaise destination” !

Posté : 10 mai07, 09:30
par medico
le sujet est sur JESUS et la bible pas besoin de citation du coran.

Posté : 10 mai07, 11:41
par maurice le laïc
Abdel_du_Vivant a écrit :Allah est le dieu d'Abraham
C'est faux ! Le Dieu d'Abraham est YHWH !

Posté : 10 mai07, 14:42
par MonstreLePuissant
maurice le laïc a écrit : C'est faux ! Le Dieu d'Abraham est YHWH !
D'autant que, contrairement à Allah, YHWH le vrai Dieu a un Fils.

Posté : 10 mai07, 18:38
par oko
MonstreLePuissant a écrit : D'autant que, contrairement à Allah, YHWH le vrai Dieu a un Fils.
Nous pouvons tous le devenir (offre soumise à condition), c'est mieux que de faire croire que c'est un esclavagiste

Posté : 11 mai07, 06:35
par Badri
MonstreLePuissant a écrit : D'autant que, contrairement à Allah, YHWH le vrai Dieu a un Fils.
Un fils que vous (chrétiens) êtes les seuls à Lui attribuer !

Posté : 11 mai07, 09:48
par MonstreLePuissant
Badri a écrit :Un fils que vous (chrétiens) êtes les seuls à Lui attribuer !
C'est Dieu lui-même qui désigne Jésus comme étant son Fils. D'ailleurs, peux tu nous dire qui est le père de Jésus si ce n'est pas Dieu ?

Posté : 11 mai07, 20:57
par Badri
MonstreLePuissant a écrit : C'est Dieu lui-même qui désigne Jésus comme étant son Fils. D'ailleurs, peux tu nous dire qui est le père de Jésus si ce n'est pas Dieu ?
Mais Dieu a appelé d'autres "fils". Donc c'est au sens figuré qu'il faut prendre ce mot.

Posté : 12 mai07, 01:46
par MonstreLePuissant
Je te renvoie à cette discussion sur Fils et fils. L'un de tes coreligionnaires admet que fils à un sens différent que Fils. Certes, Dieu a des fils, mais un seul Fils.

http://www.forum-religion.org/post327118.html#327118

Posté : 12 mai07, 04:01
par medico
en fait la discussion c'est pas sur le fait que JESUS sois fils mais si il est un prophéte :shock:

Posté : 12 mai07, 04:43
par MonstreLePuissant
Il me semble que pour les chrétiens, les juifs et les musulmans, Jésus était un prophète. C'est ce qu'il est de plus qui pose problème.

Re:

Posté : 30 août16, 22:26
par yacoub
MonstreLePuissant a écrit :Il me semble que pour les chrétiens, les juifs et les musulmans, Jésus était un prophète. C'est ce qu'il est de plus qui pose problème.
Pas pour les juifs, il n'est pas reconnu comme prophète.

Il y a eu plus de 50 évangiles alors que l'Eglise n'en reconnait que quatre.

La Bible nous raconte une histoire d’Alliance. Dieu créateur a voulu faire alliance avec toute l’humanité, Adam et Ève : ce fut un échec. Alors Dieu recommença avec une partie de l’humanité, Noé et sa descendance. Nouvel échec. Nouvel essai avec Abraham, puis enfin avec la descendance de Jacob : ce sera le peuple d’Israël qui acceptera l’Alliance. Dieu lui offrira les « Dix Paroles », mais le summum du message divin sera entendu avec l’impératif « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lv 19,18).

Jésus de Nazareth était fils de ce peuple, ses disciples étaient juifs. Jésus enseignait dans les synagogues, dans le Temple, ses discours citaient la Thora, les prophètes et les psaumes. Les racines du christianisme sont incontestablement juives.

Qumran, vue extérieure de la grotte 4. Photo DR.Pourtant Jésus a été un juif atypique, « libéral », qui a voulu réformer le judaïsme. Son attitude face à la Loi, son discours sur le Temple, son audience auprès du peuple, l’ont conduit au supplice de la croix. Mais il n’a probablement jamais pensé qu’il ouvrait la voie à une nouvelle religion. Il faut attendre les épîtres de Paul (entre 50 et 60) puis les évangiles et les Actes pour percevoir les tensions dans les communautés judéo-chrétiennes, entre elles et avec les juifs. Les « hellénistes » (Étienne et Philippe) donnent dans leurs communautés un rôle plus important aux lois morales qu’aux lois rituelles et cela provoque avec les « hébreux » (Jacques) des débats qui transparaissent dans les controverses entre Jésus et les pharisiens. Paul radicalise le débat, remplace le « salut par la Loi » par le « salut par la Grâce ».

La séparation entre judaïsme et christianisme était inévitable.

En 70 les Romains détruisirent le Temple et l’état juif disparut. Puis le christianisme se répandit, et les juifs furent soumis à la ségrégation, aux massacres, à l’antisémitisme d’Église ou populaire. Une évolution au siècle des Lumières n’empêcha pas la Shoah au XXe siècle, avec la mort de six millions de juifs et la stupéfaction horrifiée du monde.

Aujourd’hui, si l’antisémitisme n’a pas disparu, les chrétiens ont pris conscience de leur responsabilité historique, de la richesse du dialogue interreligieux et de la spécificité du dialogue judéo-chrétien. Après le « Il est interdit d’interdire » de mai 68, la loi a repris son statut de nécessité dans la structuration de la personne. Certaines difficultés dans les relations entre juifs et chrétiens peuvent s’expliquer par leur proximité qui rend les discussions passionnelles. Mais des groupes se réunissent pour partager les interprétations juive et chrétienne des textes bibliques ; un dialogue fructueux s’est établi. Une réflexion théologique, dont Florence Taubmann se fait ici l’écho, a commencé et doit se poursuivre dans un climat dépassionné.

https://youtu.be/4mNEokZFztg