Posté : 23 juil.07, 00:03
Ponce Pilate ? Certainement pas ! Vos historiens doivent être un peu vieillots.
Non, intéressez-vous comme tous les bons historiens à la tradition rabbinique.
Ainsi, par exemple, le Pater est une prière juive. Il n'est pas possible, même en se réclamant de l'autorité d'historiens sérieux de nier ce fait. De même, le baptême est attesté dans la religion de Mithra et dans bien d'autres traditions de l'époque.
De même, le second commandement de Jésus est dans le talmud. Il fait partie des règles de la Mishna, or celle-ci n'est écrite qu'à partir de 80.
Ainsi, si vous lisez correctement le talmud, vous y verrez le Messie, mais vous le verrez sous plusieurs noms, car il regroupe en lui divers courants des sectes juives antérieures à 70.
Ainsi, je vais vous donner quelques indices, afin que vous puissiez asticoter vos historiens sérieux :
1- Pourquoi le titre de rabbi qui est apparu seulement à partir de 70 est-il attribué à Jésus qui aurait vécu avant 70 ?
2- Qui est ce Jean le baptiste fils de Zacharie sinon ce rabban Iohanan Ben Zakkaï, fondateur de la communauté de Yabné en 70, après la chute du second temple, et qui réunit toutes les sectes juives afin de restructurer le judaïsme, de maintenir l'enseignement et de mettre la tradition orale (la loi orale) par écrit dans ce qui deviendra le Talmud ? N'est-il pas écrit que "Tous se faisaient baptiser par lui ?" Quelle meilleure circonstance historique que le rassemblement de Yabné peut-elle correspondre à la fusion des sectes juives ? Ce qui est certain, c'est que Yabné devait construire la "Qahal", c'est-à-dire l'Eglise, projet qui sera abandonné après Iohanan, par la tranche pharisienne.
3- Qui est cet apôtre Paul, nommé Saül, élève d'un Gamaliel qui prend la défense des juifs chrétiens devant le sanhédrin ? N'est-il pas ce rabbi Saûl cité dans le chapitre 2 des pirqé Avôt, élève de rabbi Gamaliel III, qui effectivement, défend les apostats au début de la période de 135 à 163 ?
4- Qui est ce fameux rabbi Elisha (Elisée, fils de Yawan selon la Genèse, Yawan = Grèce) nommé l'hélléniste, qui s'affiche dans la continuité de Rabban Iohanan ben Zakkaï, et en prend le relai. N'est-ce pas cet Elisée qui vient après le Baptiste ? On sait qu'Elisée recevra le souffle d'Elie dans l'AT. Or Jean le Baptiste n'est-il pas reconnu comme Elie ? Ce qui est encore plus curieux, c'est que Iohanan ben Zakkaï et Elisha sont de l'école de Hillel, qui s'opposait à celle de Shammaï (qui a donné le verbe se chamailler). Or Shammaï était le point de vue saduccéen du judaïsme, beaucoup plus strict que celui d'Hillel, lequel était plus humain et plus proche de l'éthique chrétienne. Par la suite, Elisha sera reconnu comme apostat, car il s'identifie au Fils du Père. Il est en effet Rabbi Elisha Ben Abouyah, littéralement "Fils du Père de yah". Toutefois, on le rencontre dans le traité Hagigah, comme le 3° rabbi à entrer au paradis (le Pardès), et dans les versions les plus récentes, le mot Elisha est remplacé par le mot Aher, l'Autre. A partir de là, il sera appelé diversement : "l'Autre", "Cet homme", "Untel", ...
Marc 14:71 Il commence à jurer avec anathèmes: «Je ne sais pas qui est cet homme dont vous parlez.»
Jean 9:16 Certains parmi les Peroushîm disent: «Cet homme n’est pas d’Elohîms, puisqu’il ne garde pas le shabat.» Mais d’autres disent: «Comment un homme fautif pourrait–il faire des signes semblables?» Entre eux, c’est la scission.
Jean 11:47 Les chefs des desservants et les Peroushîm rassemblent donc un sanhédrîn et disent: «Que ferons–nous? Cet homme fait beaucoup de signes
Les évangiles gardent la trace de cet épisode de la tradition rabbinique.
Or la tradition rabbinique situe cette apostasie peu avant l'insurrection de 132. Pourquoi l'appeler "Cet homme" plutôt que par son nom, sachant toute l'importance du nom dans la culture juive ? Il faut croire qu'il y a une sérieuse raison pour que son Nom soit frappé d'interdit !
Cet Elisha devient le maître du fameux Rabbi Meïr, dont le talmud assure que ce Méïr se réjouit lorsqu'on vient lui rapporter que son "Rabbi s'est retiré du tombeau".
Ainsi, la recherche sur l'origine du christianisme ne peut être indépendante de celle du judaîsme. Ainsi, selon la tradition ébionite, il est écrit en hébreu :"Il est appelé le Messie d'Elohim et le Ieshoua". L'expression "le ieshoua" signifie "le salut" dans l'AT.
C'est Daniel Boyarin, qui en 1999, disait "Il n'y a pas si longtemps, on pensait que le judaïsme avait précédé le christianisme". Or des historiens soit-disants sérieux ont manifestement outrepassé cette évidence.
Non, intéressez-vous comme tous les bons historiens à la tradition rabbinique.
Ainsi, par exemple, le Pater est une prière juive. Il n'est pas possible, même en se réclamant de l'autorité d'historiens sérieux de nier ce fait. De même, le baptême est attesté dans la religion de Mithra et dans bien d'autres traditions de l'époque.
De même, le second commandement de Jésus est dans le talmud. Il fait partie des règles de la Mishna, or celle-ci n'est écrite qu'à partir de 80.
Ainsi, si vous lisez correctement le talmud, vous y verrez le Messie, mais vous le verrez sous plusieurs noms, car il regroupe en lui divers courants des sectes juives antérieures à 70.
Ainsi, je vais vous donner quelques indices, afin que vous puissiez asticoter vos historiens sérieux :
1- Pourquoi le titre de rabbi qui est apparu seulement à partir de 70 est-il attribué à Jésus qui aurait vécu avant 70 ?
2- Qui est ce Jean le baptiste fils de Zacharie sinon ce rabban Iohanan Ben Zakkaï, fondateur de la communauté de Yabné en 70, après la chute du second temple, et qui réunit toutes les sectes juives afin de restructurer le judaïsme, de maintenir l'enseignement et de mettre la tradition orale (la loi orale) par écrit dans ce qui deviendra le Talmud ? N'est-il pas écrit que "Tous se faisaient baptiser par lui ?" Quelle meilleure circonstance historique que le rassemblement de Yabné peut-elle correspondre à la fusion des sectes juives ? Ce qui est certain, c'est que Yabné devait construire la "Qahal", c'est-à-dire l'Eglise, projet qui sera abandonné après Iohanan, par la tranche pharisienne.
3- Qui est cet apôtre Paul, nommé Saül, élève d'un Gamaliel qui prend la défense des juifs chrétiens devant le sanhédrin ? N'est-il pas ce rabbi Saûl cité dans le chapitre 2 des pirqé Avôt, élève de rabbi Gamaliel III, qui effectivement, défend les apostats au début de la période de 135 à 163 ?
4- Qui est ce fameux rabbi Elisha (Elisée, fils de Yawan selon la Genèse, Yawan = Grèce) nommé l'hélléniste, qui s'affiche dans la continuité de Rabban Iohanan ben Zakkaï, et en prend le relai. N'est-ce pas cet Elisée qui vient après le Baptiste ? On sait qu'Elisée recevra le souffle d'Elie dans l'AT. Or Jean le Baptiste n'est-il pas reconnu comme Elie ? Ce qui est encore plus curieux, c'est que Iohanan ben Zakkaï et Elisha sont de l'école de Hillel, qui s'opposait à celle de Shammaï (qui a donné le verbe se chamailler). Or Shammaï était le point de vue saduccéen du judaïsme, beaucoup plus strict que celui d'Hillel, lequel était plus humain et plus proche de l'éthique chrétienne. Par la suite, Elisha sera reconnu comme apostat, car il s'identifie au Fils du Père. Il est en effet Rabbi Elisha Ben Abouyah, littéralement "Fils du Père de yah". Toutefois, on le rencontre dans le traité Hagigah, comme le 3° rabbi à entrer au paradis (le Pardès), et dans les versions les plus récentes, le mot Elisha est remplacé par le mot Aher, l'Autre. A partir de là, il sera appelé diversement : "l'Autre", "Cet homme", "Untel", ...
Marc 14:71 Il commence à jurer avec anathèmes: «Je ne sais pas qui est cet homme dont vous parlez.»
Jean 9:16 Certains parmi les Peroushîm disent: «Cet homme n’est pas d’Elohîms, puisqu’il ne garde pas le shabat.» Mais d’autres disent: «Comment un homme fautif pourrait–il faire des signes semblables?» Entre eux, c’est la scission.
Jean 11:47 Les chefs des desservants et les Peroushîm rassemblent donc un sanhédrîn et disent: «Que ferons–nous? Cet homme fait beaucoup de signes
Les évangiles gardent la trace de cet épisode de la tradition rabbinique.
Or la tradition rabbinique situe cette apostasie peu avant l'insurrection de 132. Pourquoi l'appeler "Cet homme" plutôt que par son nom, sachant toute l'importance du nom dans la culture juive ? Il faut croire qu'il y a une sérieuse raison pour que son Nom soit frappé d'interdit !
Cet Elisha devient le maître du fameux Rabbi Meïr, dont le talmud assure que ce Méïr se réjouit lorsqu'on vient lui rapporter que son "Rabbi s'est retiré du tombeau".
Ainsi, la recherche sur l'origine du christianisme ne peut être indépendante de celle du judaîsme. Ainsi, selon la tradition ébionite, il est écrit en hébreu :"Il est appelé le Messie d'Elohim et le Ieshoua". L'expression "le ieshoua" signifie "le salut" dans l'AT.
C'est Daniel Boyarin, qui en 1999, disait "Il n'y a pas si longtemps, on pensait que le judaïsme avait précédé le christianisme". Or des historiens soit-disants sérieux ont manifestement outrepassé cette évidence.