Charaf-eddine a écrit :Voici la signature qu'il a affirmé mettre dans toutes ses lettres cher halleluyah :
2 Thessaloniciens 3:17
Je vous salue, moi Paul, de ma propre main. C'est là ma signature dans toutes mes lettres; c'est ainsi que j'écris.
Charaf-eddine,
Mais tu as d'autres références qui vont t'aider à comprendre ce que Paul voulait dire :
(1 Corinthiens 16:21) [Voici] ma salutation, celle de Paul, de ma propre main.
(Colossiens 4:18) [Voici] ma salutation, celle de Paul, de ma propre main. Rappelez-vous sans cesse mes liens. Que la faveur imméritée soit avec vous.
(Philémon 19) Moi, Paul, j’écris de ma propre main : je rembourserai... pour ne pas te dire que, d’ailleurs, tu me dois ta personne même.
(Galates 6:11) 11
Voyez avec quelles grandes lettres je vous ai écrit de ma propre main.
Par conséquent ce n'est pas une formulation avant tout, c'est pourquoi ce qui t'a été déjà exposé permet d'attester que c'est bien sa signature, que la lettre même si elle n'en fait pas mention est de Paul car c'est cela sa signature : qu'il est bien l'auteur de la lettre aux Hébreux.
Tous les indices intrinsèques confirment l’origine paulinienne du livre. L’écrivain se trouvait en Italie, et en compagnie de Timothée. Ces faits se vérifient dans le cas de Paul (Héb. 13:23, 24). En outre, la doctrine est caractéristique de Paul, bien que les arguments soient présentés du point de vue juif et qu’ils visent à toucher la congrégation destinataire de la lettre, congrégation exclusivement composée d’Hébreux. Voici ce qu’on peut lire à ce sujet (Commentary, par A. Clarke, volume VI, page 681) : “ Qu’elle ait été écrite pour les Juifs selon la chair, la structure tout entière de la lettre le prouve. Si elle avait été destinée aux Gentils, pas un entre dix mille n’en aurait saisi l’argumentation, parce qu’ils n’étaient pas habitués au système juif ; en revanche, tout porte à croire que le rédacteur de cette épître l’était, lui. ” Ce commentaire aide à comprendre la différence de style entre la lettre aux Hébreux et les autres lettres de Paul.
La découverte en 1930 du Papyrus Chester Beatty II (P46) a fourni une preuve supplémentaire de l’origine paulinienne de cette lettre. À propos de ce codex de papyrus, qui fut rédigé seulement un siècle et demi environ après la mort de Paul, voici ce qu’a déclaré Sir Frederic Kenyon, éminente autorité britannique de la critique textuelle : “ On note avec intérêt que la lettre aux Hébreux vient immédiatement après celle aux Romains (ce qui est pour ainsi dire unique), ce qui démontre qu’aux temps reculés de la rédaction de ce manuscrit son origine paulinienne ne faisait aucun doute. ” Sur le même sujet, on lit encore : “ Il n’existe aucune preuve réelle, externe ou interne, autorisant quiconque à revendiquer la paternité de cette épître, à l’exception de Paul. ”
Quant à l’époque de la composition, il a déjà été dit que Paul a composé cette lettre en Italie. Dans sa conclusion, il déclare : “ Notez que notre frère Timothée a été relâché — avec qui, s’il vient assez tôt, je vous verrai. ” (13:23). Ces paroles semblent indiquer que Paul attendait sa libération prochaine et espérait accompagner Timothée, qui avait aussi été emprisonné et déjà libéré. Ainsi, la dernière année de la première détention de Paul à Rome, en 61 de n. è., est avancée comme date de composition.