Aucune magie dans le bouddhisme de Nichiren
A propos du Gohonzon :
Le Gohonzon, Go: préfixe honorifique, honzon: objet de culte, est a l'origine un parchemin inscrit par Nichiren moine bouddhiste, japonais du 13 ème siècle,
comme représentation graphique de son éveil et donné a ses disciples comme "moyen" de concentration dans leurs pratique personnelle.
Au centre de ce parchemin se trouve inscrit les caractères de l'invocation révélé comme telle par Nichiren, cette invocation est aussi le titre du Sûtra du Lotus texte attribué au Bouddha Sakyamuni et œuvre littéraire du monde bouddhiste plus particulièrement du courant Mahayana.
Cette invocation est Nam Myoho Renge Kyo qui signifie littéralement :" Je me consacre a la loi merveilleuse du sûtra du Lotus".
De chaque côtés de cette invocation Nichiren a inscrit les noms de personnages du panthéon bouddhiste ou autres déités et divinités censé représentés des fonctions : colère, joie temporaire, animalité, altruisme etc. etc. ...
D'autres noms comme celui des maîtres bouddhistes du passé: Dengyo, Tien Taï...
Ces personnes ou personnages ne sont pas a vénérer ils incarnent ici des état de vie que tous possèdent.
Il n'y a aucune superstition au sein de la Soka-Gakkai concernant cet objet de culte, le Gohonzon n'a aucun pouvoir en lui même, c'est un morceau de papier avec des caractères dessus point !
Pour quelqu'un qui n'a pas connaissance de l'œuvre sublime de Picasso un original du maître serra dénué de valeur, pour le connaisseur il serra un trésor précieux, voila c'est tout ...
Nous croyons en tant que disciples de Nichiren que le Gohonzon activé par notre croyance et par la pratique de Gongyo (récitation du Sûtra) et Daimoku (Récitation de l'invocation Nam Myoho Renge Kyo) permet a notre état de bouddha ou potentiel inhérent de se manifester dans notre vie.
Nous gardons donc cet objet comme un véritable trésor, le protéger n'a rien de superstitieux, c'est au contraire se libérer de la superstition et des conceptions incorrect pour apprendre a véritablement prendre soin de notre vie qui est si précieuse.
Cet objet dit Nichiren est comme un miroir qui reflète ce qui existe en nous de meilleur, c'est a dire en termes bouddhique notre nature de bouddha, et la protection du Gohonzon n'a pas d'autres sens que celui là.
Dans la tradition de notre école nous ne reproduisons pas le Gohonzon afin d'en signifié la valeur, en effet comme pour le Picasso il est "évalué " différemment en fonction de ce que l'on se place soit dans la connaissance et croyance soit dans l'ignorance de la valeur de l'objet.
Je gardes précieusement, dans une belle boîte en nacre, une lettre de ma grand-mère décédée, en elle même cette lettre n'est rien d'autre qu'un bout de papier, mais pour moi elle est bien plus, lorsque je la relis se ravive en moi des souvenirs joyeux et profond...Pour mon voisin elle ne serra rien de plus qu'un vulgaire bout de papier et au mieux cette lettre éveillera en lui un peu d'émotion, au pire rien du tout et elle finira en chiffon dans une corbeille a papier...Vous comprenez la différence ?
La seule manière selon Nichiren qui est l'auteur de ce parchemin, d'activer en nous mêmes c'est à dire dans notre vie le "pouvoir" lattent de cet objet est d'y croire et de réciter avec foi en son enseignement l'invocation Nam Myoho Renge Kyo...
Le but de cette objet de culte est au-delà d'une simple concentration méditative, de permettre a chaque personne de manifester son état de bouddha.
Regarder un tableau de Van Gogh éveillera un sentiment intérieur, écouter Chopin ou Dvorak également...Nul besoin de chercher dans des pseudos "explications" qui manquent de bon sens ce que Nichiren explique de façon si claire dans ses écrits que manifestement tu n'as pas lu.
Le dialogue est possible mais il est essentiel qu'il soit basé sur une intégrité sans failles et sur une connaissance du sujet, vous semblez manquée cruellement de connaissances sur le sujet, l'étude est un critère et une pratique bouddhique absolument indispensable pour mieux saisir le sens et la valeur du Gohonzon que Nichiren, maître de notre école, a légué a la postérité.