a écrit :A oui ? Parce que bien sûr, la traduction grecque "le seigneur a dit à mon seigneur" c'est pas du grand n'importe quoi, peut-être ? Le grec n'est pas la langue originale du NT.
Jean Moulin,
Vous évaluez la pertinence d'une traduction à l'aulne votre ignorance. Vous répétez en boucle la même argumentation, avec la volonté inconsciente de vous convaincre vous-même. D'abord la formule "le seigneur a dit à mon seigneur" est tirée des manuscrits du NT, ce n'est pas une invention, traduire de la sorte correspond a respecter le texte des manuscrits. Ensuite, la TMN, en rendant le texte de la citation (c.-à-d. du psaume en soi) à première vue "plus compréhensible", on rend l'argument évangélique qui en est tiré et, partant, la raison d'être de la citation, incompréhensibles. Car la pointe de la démonstration, c'est précisément que "David" appelle "le Christ" kurion, sans article comme le PREMIER "Seigneur" substitut du nom divin, et donc que le Christ est beaucoup plus qu'un "fils de David". c'est justement kurios SANS article qui, pour un habitué de la Septante, évoque le plus clairement la substitution d'un nom propre (toujours sans article en hébreu). On a donc: "Seigneur (kurios, sans article) a dit à mon Seigneur (tô kuriô mou, tournure possessive qui inclut normalement l'article en koinè)... David l'appelle Seigneur (kurion, sans article, accusatif d'attribut de l'objet)". En clair le Seigneur (Christ) est désigné de la même manière que le Seigneur Dieu (Yhwh), donc le Seigneur (Christ) est beaucoup plus qu'un simple descendant de David.
a écrit :Pas seulement selon la Watch. Quand à la forme qu'aurait pris le nom divin, ça serait la même que dans la septante, c'est à dire le tétragramme hébreu
Jean Moulin,
Votre réponse manifeste un simplisme incroyable !
Pourquoi la TMN ne l'a -t-elle pas introduit en hébreu ?
Ce que les TDJ ne veulent pas remarquer, c’est que le Tétragramme n’est pas traduit dans les manuscrits de la LXX : alors que nous sommes dans un texte grec le Tétragramme apparait en hébreu. Mieux encore : il apparait souvent en caractères paléo-hébreux, c’est -à-dire dans un alphabet qui est déjà archaïque à l’époque même de sa rédaction : il s’agit-là de caractères écrits dans un alphabet non seulement inconnu des lecteurs hellénisants auxquels s’adressait la LXX, mais même aussi devenu obsolète chez les hébraïsants. Les lecteurs de la LXX, même dans ses recensions palestiniennes, ne prononçaient manifestement pas le Nom de Dieu. Ils en connaissaient la “graphie sacrée”, le “dessin” du Nom en quelque sorte, il savaient que ce “dessin” représentait le Nom sacré de Dieu, mais ils ne pouvaient pas le lire.
Il existe UN manuscrit du Lévitique (4QLXXLevb), trouvé à Qumrân, qui rend le Nom divin en lettres grecques (et qui le rend par IAÔ). Il s'agit de la SEULE transcription lisible et prononçable en grec, dès lors, quitte à "transcrire" (sans texte réel), pourquoi la TMN ne pas transcrire Iaô ?
a écrit :"Toléré" est bien le mot, mais en laissant suffisamment d'indices, que vous refusez de voir, à l'attention de tous ceux qui savent reconnaître que le nom du vrai Dieu est YHWH (Psaume 83:18 [19]). Vous vous comportez comme si YHWH avait changé de nom, ou abandonné son nom, alors que le NT ne dit absolument rien de tel, bien au contraire.
Jean Moulin,
Record olympique du simplisme
La réticence a attribué à un nom à Dieu ou a le désigné par un nom apparait déjà dans l'AT. En effet Le Tétragramme "manque" aussi dans l'Ecclésiaste, dans le livres d'Esther et le Cantiques des Cantiques (dans ces livres Dieu n'y est jamais désigné par le tétragramme) Et dans plein d'autres passages si on y regarde de plus près (une seule fois dans tous les dialogues de Job; très rare dans les Psaumes 42--89 quand on compare avec ce qui précède et ce qui suit). Ce qui montre à tout le moins qu'il a été traité différemment selon les époques et les "écoles". Le judaïsme alexandrin (producteur de la Septante) refusera de nommer Dieu par un NOM (trop humain) et influencera le christianisme sous ce rapport.
Quant au NT, il n'aborde jamais la question de la prononciation du NOM divin, ce n'est même pas un sujet, par exemple Jésus est entré en controverse avec les pharisiens aux sujets de nombreuses questions (lavement des mains, Sabbat ...), JAMAIS au sujet du tétragramme.
a écrit :Il est pourtant bel et bien écrit sur terre et contient le nom divin en abrégé, dans un livre appelé "La Bible" ! Voilà une preuve que vous refusez de voir les indices que Dieu a laissé ça et là dans le NT concernant la réalité et la pérennité de son nom.
Jean Moulin,
Pour la énième fois, nous pouvons remarqué que "Alléluia" est une expression étrangère, une formule hébraïque ou araméenne dans un texte ou un discours grec. Je ne suis pas sûr que Alléluia ait été compris très différemment par un chrétien hellénophone moyen qu'il ne l'est aujourd'hui par un francophone moyen; au minimum c'est une acclamation joyeuse, chargée de mystère :
1) que dans le NT cette transcription de l'hébreu n'apparaît que dans la liturgie céleste d'Apocalypse 19, 1 : "
Après cela, j'entendis comme la voix forte d'une grande foule dans le ciel, qui disait : Alléluia ! Le salut, la gloire et la puissance sont à notre Dieu".
2) que dans ce contexte on trouve aussi (v. 5, après trois alléluïas!) une formule en grec qui pourrait s'apparenter à une traduction: Louez notre Dieu (aineite tô theô hèmôn) -- mais là encore, elle nous paraît telle parce que nous savons ce que veut dire "Alléluia"; il est moins sûr que les premiers destinataires, et même l'auteur, aient clairement vu le rapport;