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Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:23
par XYZ
Syna a écrit : La conscience n'est pas du domaine de la neuroscience. Ils connaissent pas tout de la conscience, donc rien. :roll:
Allons plus loin.
La science a t-elle déjà fait un esprit ?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:26
par Pakete
Elle y travaille, ça s'apelle "l'intelligence artificielle".

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:29
par Syna
Si la science ne crée pas, alors elle n'y connaît que dalle. C'est ça le sous-entendu de ta question ?

Ma réponse : [{<\[||=}=}<<#. Et ?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:33
par XYZ
Pakete a écrit :Elle y travaille, ça s'apelle "l'intelligence artificielle".
Qui sait !
La fleur artificielle pourra un jour faner.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:37
par XYZ
Syna a écrit :Si la science ne crée pas, alors elle n'y connaît que dalle. C'est ça le sous-entendu de ta question ?

Ma réponse : [{<\[||=}=}<<#. Et ?
Ce qu'elle connait n'est qu'une goutte d'eau qu'on lacherait sur le soleil pour l'éteindre.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:50
par Pakete
Et ?

En quoi la fleur artificielle puisse ou non faner ait un rapport avec l'intelligence artificielle ?

Quelque chose me dit que tu dis n'importe quoi pour donner l'impression de pouvoir tout réfuter. Mais tant que tu ne construis pas quelque chose de cohérent, t'auras toujours droit à des phrases superficielles...

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 04:57
par Donatien
Bon, on avance.

Donc la science ne peut pas comprendre l'esprit.

C'est quoi l'esprit?

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 06:08
par psycha
syna je ne te crois pas... vu que tu as répondu de façon affective.

Pour répondre à la question, je pense que d'un point de vu ontologique, dieu ne peut pas etre un objet de science...parcequ'on ne peut pas juger de la connaissance de dieu...
en fait , on peut y penser, mais on e peut pas l'expliquer ;-)
on pense dieu, on pense à dieu, mais on ne l'explique pas.

voilà pourquoi à mon avis dieu n'est pas un objet scientifique.
après encore une fois, il faut aussi partir du début, définit le mot science... et bon courage...

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 06:15
par XYZ
Pakete a écrit :Et ?

En quoi la fleur artificielle puisse ou non faner ait un rapport avec l'intelligence artificielle ?

Quelque chose me dit que tu dis n'importe quoi pour donner l'impression de pouvoir tout réfuter. Mais tant que tu ne construis pas quelque chose de cohérent, t'auras toujours droit à des phrases superficielles...
Cela se voit que tu ne suis pas.
Si c'était le cas tu n'aurais pas posé cette question.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 06:29
par psycha
oui mais le problème avec la question de la création de l'esprit, donner vie en fait à partir de rien c'est que ça inverse le problème...
meme si on peut dire, si l'homme devient créateur, y a t'il un créateur, ou tout simplement l'homme devient il Dieu ?
on appele ça l'hybris chez les grecs, mais c'est vrai qu'on tend à ça... on veut créer de soi meme à partir de rien...et donner vie... c'est ce que j'aime d'ailleurs dans l'art...


enfin bon je vous renvoie à ma précedente réponse. Pour ma part j'ai rien contre du tout la science, ni les athés, en revanche me dire que l'existence de dieu peut avoir une approche scientifique... chui très sceptique, et meme je dirai face à vos réponses encore plus sur de moi...
je suis meme pourtant adepte au positivisme, (et certainement pas le scientisme)

surtout qd il n'y a justement pas d'esprit scientifique.

mais je ne sais pas si l'auteur du sujet, m'expliquera plus en détail son rapporchement avec l'espistemologie et l'existence de dieu...puisque pour ma part, c'est vraiment la problématique de départ qui me dérange.
mais vu le flot de messages je me demande bien si il me répondra...

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 06:53
par Syna
psycha a écrit :syna je ne te crois pas... vu que tu as répondu de façon affective.

Pour répondre à la question, je pense que d'un point de vu ontologique, dieu ne peut pas etre un objet de science...parcequ'on ne peut pas juger de la connaissance de dieu...
en fait , on peut y penser, mais on e peut pas l'expliquer ;-)
on pense dieu, on pense à dieu, mais on ne l'explique pas.

voilà pourquoi à mon avis dieu n'est pas un objet scientifique.
après encore une fois, il faut aussi partir du début, définit le mot science... et bon courage...
On va faire plaisir à psy, votons oui ou non au sujet de " Syna est / as été dans l'émotionel " (loll)

Approche scientifique = psycha sceptique ( scientifique | sceptique comment on appelle ce style marrant déjà )
Et les autres approches, j'aimerais bien avoir ton avis.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 07:02
par pauline.px
Bonjour Tguiot, Bonjour Marcel,

Merci pour vos multiples interventions.

Suite à la lecture de vos contributions, je me permets de revenir sur le S majuscule…

Il y a (bien sûr à mes yeux) la Science désincarnée, pure, progressant dans l’infini des connaissances et nous prodiguant les seules vérités dignes de ce nom.

Et il y a aussi la science comme activité sociale insérée dans un vaste système.

Il y a E=mc² et il y a Hiroshima et Tchernobyl.
L’un ne va pas sans l’autre. Ou plus exactement Hiroshima n’existe pas la science.

Il y a donc une science bien enracinée dans les horreurs de l’humanité.
Aujourd’hui, on peut espérer que la science refuse l’expérimentation humaine mais d’une part ce ne fut pas toujours le cas et d’autre part c’est oublier que le plus formidable laboratoire est celui la guerre.

Mais sans céder à l’excès, la réalité depuis quelques décennies c’est que le chercheur commence par chercher des financements et des applications à ses recherches. La Science n’existe dans sa pureté que comme Corpus de vérités scientifiques, en revanche pratiquement tout ce qui a rapport avec elle n’est qu’une science agent militaire, agent économique et/ou agent idéologique d’un système qui a su exploiter la Science pour le malheur de nos petits-enfants.

Je fais un parallèle avec les journalistes qui étudient la confiance du public envers ce sacro-saint Quatrième Pouvoir, ils analysent souvent avec pertinence le comportement du public mais peinent à une remise en cause de leur activité. Si les journalistes n’ont plus la confiance du public c’est aussi parce qu’ils ne sont pas des observateurs indépendants.
Les chercheurs aujourd’hui ne sont plus des esthètes brillants ni des humanistes éclairés, ce sont des rouages stratégiques de notre société. Si leurs propos suscitent le doute, il faut d'abord analyser les activités des scientifiques avant de soupçonner le public d'une incrédulité maladive...

Je n’ai aucun souci avec E=mc² et la Science, j’en ai davantage quand les militaires occidentaux ou les entrepreneurs de tout poil multiplient les innovations, ou bien quand Einstein devient une référence dans le domaine de la Spiritualité. Cet exemple autour de la même formule illustre l’intrication étroite entre les activités scientifiques, militaires, économiques et idéologique.
Certes, on dira que la science ne fait que produire des outils sans préjuger de leur mauvais usage. Une chose est de ne pas prévoir tous les accidents, une autre est de ne pas prévoir les mauvais usages. Ce n'est pas Trumann qui a inventé la bombe A.

La réalité est que les réserves éthiques qui témoignent de cette préoccupation vis-à-vis de telle ou telle recherche n’ont aucun impact décisif, tout au plus quelques équipes voient leur travaux contrariés.

Tenter d’isoler la science de la société est classique mais on se demande pourquoi la science aurait cette vertu ?
En dehors des bibliothèques, il n’existe pas de Science pure.
Et je ne peux que m’insurger quand la science exploite pour son propre intérêt (il faut bien vivre, il faut bien dominer, il faut bien être célèbre, il faut bien être coopté…) la Science pour augmenter le pouvoir de nuisance matériel, idéologique et symbolique de l’ultralibéralisme.

Pour l’instant la Science est conforme à mes idées spirituelles, et quand elles sont brocardées par la science cela a tendance à renforcer ma foi.

À vous lire, s’il vous plaît

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 07:05
par pauline.px
Bonjour Tguiot,
Merci pour vos multiples interventions et votre courtoisie.

Le masochisme de l’Évangile repose simplement sur le principe de Réalité, celui qui s’oppose au principe de Plaisir et qui distingue l’adulte de l’enfant.
L’aventure humaine se joue au niveau du biotope, et les différents appétits individuels ont produit une situation inimaginable.
Les sacrifices que nous devrons consentir pour que nos petits-enfants survivent sont sans commune mesure avec le lâcher-prise prôné par notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ.

À vous lire, s’il vous plaît

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 07:13
par psycha
je ne suis pas d'accord avec toi pauline.
meme si l'homme a été traumatisé des nouvelles technologies... je pense notament aux guerres mondiales...

il n'empeche qu'on ne peut pas utilser ainsi ce genre d'appréciation pour définir la science... meme si on peut remettre en cause en fait le positivisme et le scientisme, par raport à cela.

et d'ailleurs y a un mot qui m'interesse, c'est le mot Science, justement, parcequ'il y a des sciences, et souvent on parle de science, ou Science...
il faut faire à mon avis les différences entre l'esprit scientifique,
le raisonnement scientifique,
les objets scientiques,
et les sciences...

en général l'espistemologie s'applique plutot aux sciences qu'à la Science... (et la Science pour moi ça n'existe pas, si ce n'est pour dire la connaissance)

pour ma part la science est neutre, et ne porte pas de jugement de valeurs, et elle ne peut etre possible qu'uniquement avec des points d'appuis, qui ne permet pas de jugements ontologiques. Il n'y a pas de thèses existentielles possible selon moi pour la science. A voir Husserl par exemple.

Re: Inexistence de dieu : approche épistémologique

Posté : 12 août09, 07:14
par psycha
L'existence donc de Dieu, ou son inexistence, est pour moi une perte de temps pour le scientifique... et elle n'est pas un objet de la science, c'est comme cela que je me positionne...