Re: La Très Sainte Vierge Marie
Posté : 30 avr.10, 04:56
Partie II
C’est parmi les multiples cultes aux déesses vierges , celle d’Ephèse qui permettra le lien vers le catholicisme
Ephèse : où Marie aurait vécue selon certains , mais pour d’autres c’est dans la vallée du Cedron où elle mourut et un tombeau y est vénéré ..
Cela a de l’importance pour la suite pour le culte qui partira de cette ville .
La statue d'Artémis est censée être tombée du ciel
Détail intéressant,:
d’après la Nouvelle Encyclopédie britannique (angl.), la statue originale de cette déesse “était faite d’or, d’ébène, d’argent et de pierre noire”. Une statue renommée de l’Artémis d’Éphèse, datée du IIe siècle, la représente avec le visage, les mains et les pieds noirs.
Nous retrouverons ces mêmes éléments dans le culte des vierges noires bien développé en France dont la plus célèbre parmi la trentaine qui existe , est celle de Rocamadour , et en Espagne a Montserat
L’effigie d’Artémis était conduite en procession dans les rues.
Le bibliste R. Rackham a écrit: “Le temple [d’Artémis] abritait ses effigies, ses sanctuaires, ses ustensiles sacrés, d’or et d’argent, que l’on portait en ville et que l’on ramenait dans une fastueuse procession lors des grandes fêtes.” Ces fêtes attiraient des centaines de milliers de pèlerins venus de toute l’Asie Mineure. Ils achetaient de petits sanctuaires de la déesse et l’acclamaient comme la Grande, la Dame, la Reine, la Vierge, “celle qui écoute les prières et les exauce”.
“ Artémis présente de si étroites analogies avec Cybèle la déesse phrygienne, et avec d’autresreprésentations féminines de la puissance divine dans les pays d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Ashtaroth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’expliquent du fait que ce concept a évolué en fonction des circonstances locales et de la mentalité du pays. ”
— A Dictionary of the Bible, par J. Hastings, 1904, vol. I, p. 605.
Lors des grandes fêtes célébrées au mois d’Artemision (mars-avril), des centaines de milliers de visiteurs venaient à Éphèse de toute l’Asie Mineure. Une des caractéristiques de ces festivités était la procession solennelle au cours de laquelle on parcourait toute la ville avec la statue d’Artémis dans une grande allégresse.
La fabrication de sanctuaires d’Artémis en argent était une source de grand gain Aussi, quand la prédication de Paul amena un grand nombre de personnes à abandonner le culte impur de la déesse, Démétrius souleva les artisans contre l’apôtre — Ac 19:23-41
De la déesse-mère à la “Mère de Dieu”
C’est aux anciens de la congrégation chrétienne d’Éphèse que Paul avait annoncé une apostasie. Il les a prévenus que se lèveraient des apostats qui énonceraient des “choses tortueuses”. (Actes 20:17, 28-30.)
L’un des dangers qui menaçaient la congrégation d’Éphèse était le retour au culte de la déesse-mère. Ce retour a-t-il effectivement eu lieu?
Voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.):
“Lieu de pèlerinage, Éphèse était considérée comme le site où était enterré [l’apôtre] Jean. (...) Une tradition, attestée par le Concile d’Éphèse (431), associe à saint Jean la Bienheureuse Vierge Marie. La basilique dans laquelle s’était tenu le Concile fut appelée l’église de Marie.”
Théo — Nouvelle Encyclopédie catholique : parle d’une “tradition plausible” qui veut que Marie ait accompagné Jean à Éphèse, où elle aurait fini ses jours.
Pourquoi ce lien présumé entre Éphèse et Marie est-il si important ?
Laissons répondre la Nouvelle Encyclopédie britannique:
“La vénération de la mère de Dieu a reçu son élan lorsque l’Église chrétienne est devenue sous Constantin l’Église de l’empire et que les païens l’ont ralliée en masse. (...) Leur piété et leur conscience religieuse avaient été forgées par le culte plusieurs fois millénaire de la ‘grande mère’ et de la ‘divine vierge’, culte qui remontait aux anciennes religions populaires de Babylone et d’Assyrie.” Pouvait-on rêver d’un meilleur endroit qu’Éphèse pour “christianiser” le culte de la déesse-mère?
C’est donc à Éphèse, en 431, que le troisième concile dit œcuménique proclama Marie “Théotokos”, mot grec signifiant “qui enfante Dieu”, ou “Mère de Dieu”.
La Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) déclare:
“L’emploi de ce titre par l’Église fut sans aucun doute déterminant dans le développement de la doctrine et de la dévotion mariales dans les siècles suivants.”
Ainsi, Éphèse a été le creuset où le culte païen de la déesse-mère, du genre de celui rencontré par Paul au Ier siècle, a été transformé en dévotion fervente vouée à Marie faite “Mère de Dieu”. C’est avant tout par la dévotion mariale que le culte de la déesse-mère a survécu dans les pays de la chrétienté.
Le culte de la déesse-mère toujours vivant
-L’Encyclopædia of Religion and Ethics :
cite le bibliste W. Ramsay, qui explique qu’“au Ve siècle, l’honneur porté à la Vierge Marie à Éphèse était une forme actualisée de l’ancien culte païen de la Vierge Mère pratiqué en Anatolie”.
New International Dictionary of New Testament Theology):
“Les notions catholiques de ‘mère de Dieu’ et de ‘reine du ciel’, bien que postérieures au NouveauTestament, nous reportent à des pratiques historico-religieuses orientales bien plus anciennes. (...) On retrouve dans la vénération de Marie, observée par la suite, de nombreuses traces du culte païen de la divine mère.”
Ces traces sont trop nombreuses et trop précises pour que l’on puisse parler de coïncidences. Les similitudes entre les statues de mère à l’enfant, les unes représentant la Vierge Marie, les autres représentant certaines déesses païennes, telle Isis, ne peuvent nous échapper.
Les centaines de statues et d’icônes de la Vierge noire visibles dans des églises catholiques un peu partout dans le monde ne peuvent que nous rappeler la statue d’Artémis.
Théo — Nouvelle Encyclopédie catholique dit de ces Vierges noires:
“Elles semblent avoir été une manière d’amener à Marie ce qui restait, dans la piété populaire, des dévotions à Diane [Artémis] (...) ou Cybèle.” Les processions de l’Assomption de la Vierge Marie trouvent de même leur prototype dans les processions en l’honneur de Cybèle et d’Artémis.
Même les titres conférés à Marie nous rappellent les déesses-mères païennes. Ishtar était acclamée comme “Sainte Vierge”, “ma Dame” et “la mère miséricordieuse, celle qui écoute les prières”. Isis et Astarté étaient appelées “Reine du Ciel”. Cybèle était dénommée “Mère de tous les bienheureux”. Tous ces titres, avec quelques légères variantes, sont attribués à Marie.
Vatican II a encouragé le culte de la “bienheureuse Vierge”.
Le pape Jean-Paul II est bien connu pour son ardente dévotion à Marie. Durant ses longs voyages, il ne laisse jamais passer une occasion de visiter des sanctuaires mariaux, comme par exemple celui de la Vierge noire de Częstochowa, en Pologne. Il a confié le monde entier à Marie. Il n’est donc pas surprenant qu’à l’entrée “Déesse-mère” la Nouvelle Encyclopédie britannique écrive:
“Le terme a été attribué à des personnages aussi divers que les ‘Vénus de l’âge de pierre’ et la Vierge Marie.”
La partie III nous montrera comment les différents cultes rendus a Marie sont des récupération de ces anciens cultes dans les moindres détails ....
C’est parmi les multiples cultes aux déesses vierges , celle d’Ephèse qui permettra le lien vers le catholicisme
Ephèse : où Marie aurait vécue selon certains , mais pour d’autres c’est dans la vallée du Cedron où elle mourut et un tombeau y est vénéré ..
Cela a de l’importance pour la suite pour le culte qui partira de cette ville .
La statue d'Artémis est censée être tombée du ciel
Détail intéressant,:
d’après la Nouvelle Encyclopédie britannique (angl.), la statue originale de cette déesse “était faite d’or, d’ébène, d’argent et de pierre noire”. Une statue renommée de l’Artémis d’Éphèse, datée du IIe siècle, la représente avec le visage, les mains et les pieds noirs.
Nous retrouverons ces mêmes éléments dans le culte des vierges noires bien développé en France dont la plus célèbre parmi la trentaine qui existe , est celle de Rocamadour , et en Espagne a Montserat
L’effigie d’Artémis était conduite en procession dans les rues.
Le bibliste R. Rackham a écrit: “Le temple [d’Artémis] abritait ses effigies, ses sanctuaires, ses ustensiles sacrés, d’or et d’argent, que l’on portait en ville et que l’on ramenait dans une fastueuse procession lors des grandes fêtes.” Ces fêtes attiraient des centaines de milliers de pèlerins venus de toute l’Asie Mineure. Ils achetaient de petits sanctuaires de la déesse et l’acclamaient comme la Grande, la Dame, la Reine, la Vierge, “celle qui écoute les prières et les exauce”.
“ Artémis présente de si étroites analogies avec Cybèle la déesse phrygienne, et avec d’autresreprésentations féminines de la puissance divine dans les pays d’Asie, telles que Ma de Cappadoce, Astarté ou Ashtaroth de Phénicie, Atargatis et Mylitta de Syrie, qu’on peut penser que toutes ces divinités ne sont que les variantes d’un seul et même concept religieux, qui présente quelques différences selon les pays, différences qui s’expliquent du fait que ce concept a évolué en fonction des circonstances locales et de la mentalité du pays. ”
— A Dictionary of the Bible, par J. Hastings, 1904, vol. I, p. 605.
Lors des grandes fêtes célébrées au mois d’Artemision (mars-avril), des centaines de milliers de visiteurs venaient à Éphèse de toute l’Asie Mineure. Une des caractéristiques de ces festivités était la procession solennelle au cours de laquelle on parcourait toute la ville avec la statue d’Artémis dans une grande allégresse.
La fabrication de sanctuaires d’Artémis en argent était une source de grand gain Aussi, quand la prédication de Paul amena un grand nombre de personnes à abandonner le culte impur de la déesse, Démétrius souleva les artisans contre l’apôtre — Ac 19:23-41
De la déesse-mère à la “Mère de Dieu”
C’est aux anciens de la congrégation chrétienne d’Éphèse que Paul avait annoncé une apostasie. Il les a prévenus que se lèveraient des apostats qui énonceraient des “choses tortueuses”. (Actes 20:17, 28-30.)
L’un des dangers qui menaçaient la congrégation d’Éphèse était le retour au culte de la déesse-mère. Ce retour a-t-il effectivement eu lieu?
Voici ce qu’on peut lire dans la Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.):
“Lieu de pèlerinage, Éphèse était considérée comme le site où était enterré [l’apôtre] Jean. (...) Une tradition, attestée par le Concile d’Éphèse (431), associe à saint Jean la Bienheureuse Vierge Marie. La basilique dans laquelle s’était tenu le Concile fut appelée l’église de Marie.”
Théo — Nouvelle Encyclopédie catholique : parle d’une “tradition plausible” qui veut que Marie ait accompagné Jean à Éphèse, où elle aurait fini ses jours.
Pourquoi ce lien présumé entre Éphèse et Marie est-il si important ?
Laissons répondre la Nouvelle Encyclopédie britannique:
“La vénération de la mère de Dieu a reçu son élan lorsque l’Église chrétienne est devenue sous Constantin l’Église de l’empire et que les païens l’ont ralliée en masse. (...) Leur piété et leur conscience religieuse avaient été forgées par le culte plusieurs fois millénaire de la ‘grande mère’ et de la ‘divine vierge’, culte qui remontait aux anciennes religions populaires de Babylone et d’Assyrie.” Pouvait-on rêver d’un meilleur endroit qu’Éphèse pour “christianiser” le culte de la déesse-mère?
C’est donc à Éphèse, en 431, que le troisième concile dit œcuménique proclama Marie “Théotokos”, mot grec signifiant “qui enfante Dieu”, ou “Mère de Dieu”.
La Nouvelle Encyclopédie catholique (angl.) déclare:
“L’emploi de ce titre par l’Église fut sans aucun doute déterminant dans le développement de la doctrine et de la dévotion mariales dans les siècles suivants.”
Ainsi, Éphèse a été le creuset où le culte païen de la déesse-mère, du genre de celui rencontré par Paul au Ier siècle, a été transformé en dévotion fervente vouée à Marie faite “Mère de Dieu”. C’est avant tout par la dévotion mariale que le culte de la déesse-mère a survécu dans les pays de la chrétienté.
Le culte de la déesse-mère toujours vivant
-L’Encyclopædia of Religion and Ethics :
cite le bibliste W. Ramsay, qui explique qu’“au Ve siècle, l’honneur porté à la Vierge Marie à Éphèse était une forme actualisée de l’ancien culte païen de la Vierge Mère pratiqué en Anatolie”.
New International Dictionary of New Testament Theology):
“Les notions catholiques de ‘mère de Dieu’ et de ‘reine du ciel’, bien que postérieures au NouveauTestament, nous reportent à des pratiques historico-religieuses orientales bien plus anciennes. (...) On retrouve dans la vénération de Marie, observée par la suite, de nombreuses traces du culte païen de la divine mère.”
Ces traces sont trop nombreuses et trop précises pour que l’on puisse parler de coïncidences. Les similitudes entre les statues de mère à l’enfant, les unes représentant la Vierge Marie, les autres représentant certaines déesses païennes, telle Isis, ne peuvent nous échapper.
Les centaines de statues et d’icônes de la Vierge noire visibles dans des églises catholiques un peu partout dans le monde ne peuvent que nous rappeler la statue d’Artémis.
Théo — Nouvelle Encyclopédie catholique dit de ces Vierges noires:
“Elles semblent avoir été une manière d’amener à Marie ce qui restait, dans la piété populaire, des dévotions à Diane [Artémis] (...) ou Cybèle.” Les processions de l’Assomption de la Vierge Marie trouvent de même leur prototype dans les processions en l’honneur de Cybèle et d’Artémis.
Même les titres conférés à Marie nous rappellent les déesses-mères païennes. Ishtar était acclamée comme “Sainte Vierge”, “ma Dame” et “la mère miséricordieuse, celle qui écoute les prières”. Isis et Astarté étaient appelées “Reine du Ciel”. Cybèle était dénommée “Mère de tous les bienheureux”. Tous ces titres, avec quelques légères variantes, sont attribués à Marie.
Vatican II a encouragé le culte de la “bienheureuse Vierge”.
Le pape Jean-Paul II est bien connu pour son ardente dévotion à Marie. Durant ses longs voyages, il ne laisse jamais passer une occasion de visiter des sanctuaires mariaux, comme par exemple celui de la Vierge noire de Częstochowa, en Pologne. Il a confié le monde entier à Marie. Il n’est donc pas surprenant qu’à l’entrée “Déesse-mère” la Nouvelle Encyclopédie britannique écrive:
“Le terme a été attribué à des personnages aussi divers que les ‘Vénus de l’âge de pierre’ et la Vierge Marie.”
La partie III nous montrera comment les différents cultes rendus a Marie sont des récupération de ces anciens cultes dans les moindres détails ....