Le Serpent a écrit :Tiens, une intervention sur la foi qui suscite en moi autre chose qu'une indiférence polie.
Attention à la notion du "vrai", car si les philosophes utilisaient le mot "dieu" (y avait-il une majuscule dans le texte original), c'était avant tout pour simplifier le dialogue entre croyants d'origine différente, le livre des morts des égyptiens utilise indifférament les noms de "dieu", Horus, Anubis ou Mâat pour désigner les membres du tribunal suprême chargée de la pesée des âmes, l'idée que ce dieu puisse être appellé Horus ou Amon-Rè ou Aton (sous Aménophis IV) n'avait qu'une importance très secondaire.
Bonjour Le Serpent,
Il est important de demeurer dans le sens de la question, ou de la remarque sur la "foi" en quelqu'un ou en quelque chose... ici apportée par Bryand et Mickael_keul...
Ma réponse axait sur le fait que si nous pouvons avoir confiance en quelqu'un ou quelque chose, dans la vie, cela relevait du fait que cette vertu, comme toutes autres vertus, existait déjà dans le principe de tout Bien.... donc en Dieu, et que Dieu était déjà perçu dans l'Antiquité, car la Sagesse s'est manifestée dès les débuts et n'a jamais cessé d'aider les hommes à rechercher les mêmes vertus qui émanent d'Elle....
À force d'utiliser autrement les exemple choisis, cela finit par sembler n'avoir pour but que de dévaloriser le sens des propos...
Mais je ne te le reproche pas...
Pour faire quelques annotations sur tes propos, que j'apprécie tout de même, il faut savoir que Platon croyait à l'Universalité de Dieu, et mettait en doute le fait de la multiplicité des dieux, qu'il voyait comme des reflets inventés, exutoires des passions humaines...
Il différenciait déjà le Dieu qu'il percevait comme Universel, avec un D majuscul, pour le distinguer des passions adulées par la gente humaine imbue de ses convoitises et de ses bêtises...
Comme tu dis si bien, les philosophes étaient:
...à la recherche d'un dieu juste et vertueux (en fait, il recherchait surtout la justice et la vertu, même en dehors de tout principe religieux).
... Il s'agit des plus sages phiosophes.... La Sagesse de Dieu les côtoyait et déjà faisait grandir la connaissance, la seule vraie, dont le but pour Dieu est de la faire connaître et désirer... (donc de se faire connaître et désirer, car IL EST cette Sagesse)... Cette Justice était recherchée en ses plus nobles desseins, car on croyait que ces plus hautes vertus, qui l'y acheminaient, devaient appartenir à l'homme pour que l'homme trouve du sens à son existence, effort de toute une vie pour déclarer trouvé ce qui seul méritait le nom d'efforts louables à l'homme pour se réaliser: l'ensemble de toutes les vertus acquises par expérience formatrice...
Cette représentation de Dieu , de qui tout découle, est une représentation morale... Si tu la confond avec des représentation matérielle, cela n'a plus rien a voir... Déviation...
En aucun cas Dieu suscite le Mal.... Le Mal n'est pas une "création"... Il est le produit d'une volonté qui n'a plus rien à voir avec la Volonté de Dieu, qui ne peut vouloir que le bien, car seul le bien est capable de produire la permanence et la satisfaction de construire ce qui le réalise... ....
Sur l'apparence corporelle de Jésus, Jésus n'a pas pris une forme inférieure, n'ayant pas de forme matétielle précédente....
Et sur ta quatrième remarque:
Dieu ne trompe pas qui que ce soit... Ce n'est pas Dieu qui a donné la mauvaise volonté à pharaon... Dieu demande, car lui seul est le principe de tout bien, donc lui seul est en mesure de dire à l'homme ce qu'il doit faire en vue de réaliser son grand dessein uviversel, auquel l'homme doit se soumettre etqui commence en ce monde pour se poursuivre en l'autre.... rendu à l'étape à laquelle il doit parvenir.... La manière de dire de l'expression du temps signifie seulement que Dieu a laissé le pharaon à son entêtement... après ses demandes, puis a procédé Lui-même à libérer son peuple... Ce qui s'est fait...