Posté : 01 juil.07, 09:26
beau mélange de paraboles et de citations tirées hors contexte.
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
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je connais ta religion mieux que toi.
Il est si drole ce john.zered a écrit :Mais oui john, ton histoire émouvante on la connait.
effectivement, tu as l'air au courant
reste à dire que tous celà ne provient pas du prophète Jesus fils de Marie (psl) mais de ceux qui ont écrit la bible.Yahoo a écrit :je connais ta religion mieux que toi.
Et je connais la facon dont vous essayer de s'en sortir quant vous rencontrer ces types de versets sanguinaires et terrifiantes...
Jesus est venu pour semer le feu sur terre et c'Est lui qui a dis ca,
Jesus est venu apporter l'epee et pas la paix et c'est lui qui a dis ca ...
au point de demander de tuer devant lui les gens qui ne le suivent pas...
Est ce que ce que celui est un dieu d'amour et de paix...comment voulais vous que quelqu'un suit un tel dieu...
Reste à dire que vous ne comprenez pas, vous les musulmans, la parole du Christ.l'espoir a écrit : reste à dire que tous celà ne provient pas du prophète Jesus fils de Marie (psl) mais de ceux qui ont écrit la bible.
1. Le glaive de Jésus
« Je ne suis pas venu apporter la paix, mais bien le glaive ». Quel est le glaive de Jésus ? Ce n’est pas le glaive du guerrier. Jésus est désarmé, et il ordonne à Pierre qui, lui, est armé, de remettre l’épée au fourreau, car « tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée » (Matthieu 26,52). Le glaive de Jésus n’est pas non plus de glaive de la justice, qui rend à chacun ce qui lui est dû, qui récompense les bons, et châtie les mauvais. Non, Jésus n’est pas venu faire justice, il est venu donner justice à ceux qui ne l’ont pas. Il n’est pas venu punir les pécheurs, mais les sauver. Il n’est pas venu les condamner, mais les justifier.
Le glaive de Jésus n’est ni celui du guerrier ni celui de la justice. C’est le glaive de la Parole. Jésus a tout fait par la Parole, rien sans la Parole : par la Parole, il a annoncé le Royaume, chassé les démons, guéri, consolé, réprimandé, pardonné, ressuscité, appelés hommes et femmes à le suivre. Tout par la Parole, rien sans la Parole.
Quand Jésus dit « je suis venu apporter le glaive », il veut dire « je suis venu placer le glaive de la Parole de Dieu au cœur du monde ». Etre réformés, publier un journal qui s’appelle Réforme veut dire ceci : tout par la Parole, rien sans la Parole. Car la Réformation dont nous sommes issus et dont le nom de notre journal se fait l’écho, « la Réformation, dis-je, nous a tout enlevé, et ne nous a, cruellement, laissé que la Bible », c’est-à-dire la Parole.
Cette Parole-là, qui retentit dans la Bible, est toute notre richesse, et notre pauvreté, car nous n’avons rien d’autre. Cette Parole-là, qui retentit dans la Bible, est toute notre force, et notre faiblesse aussi, car nous n’avons aucun autre appui. Cette Parole-là, qui retentit dans la Bible, est toute notre sagesse, mais notre folie aussi, car nous y puisons toute la connaissance de Dieu et de l’homme, elle est une source inépuisable, qui nous désaltère, tout en renouvelant chaque jour notre soif.
Tout par la Parole, rien sans la Parole : tel est le sens du glaive de Jésus. Tel est son défi, le défi que Jésus nous lance aujourd’hui, que la Réforme au XVIe siècle a relevé, que nous voulons relever nous aussi comme Eglise chrétienne et comme journal Réforme.
2. Glaive qui blesse
Cette Parole, qui est le glaive de Jésus, est « plus tranchante qu’aucun glaive à double tranchant. Elle pénètre jusqu’à la division de l’âme et de l’esprit… » (Hébreux 4,12).
Un glaive, ça coupe, ça blesse. Oh oui, comme il blesse ce glaive, qui est la Parole de Dieu ! Comme Jacob, après avoir lutté toute la nuit avec l’ange de Dieu, il boitait, il était blessé. Nous aussi, qui avons écouté un jour la Parole de Dieu, nous sommes blessés. Nous portons en nous la blessure de Dieu. Heureux êtes-vous si vous portez en vous la blessure de Dieu.
Un glaive, ça coupe, ça blesse, ça divise. Là où la Parole retentit une division s’opère. Qu’est-ce qu’elle divise, la Parole de Dieu ? Non seulement âme et esprit, mais aussi foi et superstition, certitude et doute, amour et indifférence, espoir et désespoir. Elle divise en nous le vieil homme, sceptique, agnostique, incrédule, et l’homme nouveau, généreux, confiant, croyant.
Mais la Parole de Dieu ne divise pas seulement en nous, mais aussi en dehors de nous. Elle divise ceux qui l’écoutent et ceux qui ne l’écoutent pas ; elle divise ensuite ceux qui l’écoutent et la mettent en pratique et ceux qui l’écoutent et ne la mettent pas en pratique. Encore divise-t-elle le bien du mal, la vérité du mensonge, la réalité de l’apparence, l’authenticité de la comédie, la foi de l’idolâtrie, l’espérance de l’illusion.
Or, dans la vie de chaque jour, tout cela n’est pas du tout divisé, séparé, mais au contraire affreusement mélangé. Tout est mêlé, c’est très difficile de distinguer le bien du mal, la vérité du mensonge, la réalité de l’apparence, Dieu de l’idole. Le diable se plait à tout mélanger, c’est sa spécialité. La Parole de Dieu, au contraire, pénètre jusqu’à la division entre le bien et le mal, et tout le reste. Au XVIe siècle, la Réforme a réussi cette œuvre tellement difficile et tellement nécessaire de triage, de discernement et de distinction entre la parole du pape et la parole de Dieu. Entre le rôle de la foi et le rôle des œuvres, entre la valeur de la tradition et l’autorité de l’Ecriture, entre la gratuité de la grâce et la liberté du service.
Cette œuvre de discernement, de distinction, de séparation, c’est le deuxième défi que Jésus nous lance aujourd’hui et que nous voulons relever comme Eglise chrétienne et comme journal Réforme : être une poignée d’hommes et de femmes qui, illuminés et guidés par la Parole de Dieu, aident notre génération à connaître et reconnaître la différence entre le bien et le mal, entre Dieu et l’idole, entre foi et superstition, entre vérité et mensonge, etc. C’est peut-être aujourd’hui le service le plus utile que nous pouvons rendre à notre prochain, car le désarroi est grand et la confusion règne partout.
3. Glaive qui guérit
Mais cette Parole qui coupe, qui blesse, qui sépare, qui divise, c’est aussi la Parole qui convoque, qui rassemble, qui unifie. La division est nécessaire, car nous-mêmes nous sommes doubles et il faut que le Christ sépare le vieil homme de l’homme nouveau. Tout est mélangé en nous et hors de nous et une purification est indispensable. C’est là, au fond, le sens profond, biblique, de la division dont parle notre texte : c’est la purification, la sanctification. La Parole nous est adressée pour nous sanctifier. « Soyez saints car je suis saint » dit le Seigneur.
Mais la sanctification, elle, n’est pas le dernier mot. Ce dernier mot est la communion. « Quand j’aurai été élevé de la terre, j’attirerai à moi tous les hommes » (Jean 12,32). Il y a un temps pour diviser, et un temps pour unir. La Parole divise, la Parole unit. Avant elle divise, ensuite elle unit. Tel est alors le troisième défi que Jésus nous lance aujourd’hui et que nous voulons relever comme Eglise chrétienne et comme journal Réforme : être disciples et témoins de cette Parole tranchante, sans l’apprivoiser, sans la domestiquer, sans la normaliser, sans l’accommoder à notre médiocrité. Ainsi qu’elle garde toute sa capacité de couper, de blesser, de pénétrer, de séparer. Et en même temps de savoir la vivre et la proposer comme parole de communion, comme espace de rencontre, de dialogue et de partage. Le troisième défi est que la Parole qui blesse soit aussi la Parole qui guérit, que la Parole qui sanctifie soit celle qui ouvre celles et ceux qui l’écoutent à la communion plus grande – celle que Dieu offre, celle que Dieu est. Car Dieu est communion. Amen.
Haaaaaa... Merci l'espoir, je suis un peu lent parfois. Conseil a ton frère de lire vraiment la bible, c'est râre dans le nouveau testament mais il y a effectivement quelques passage curieux....l'espoir a écrit :
reste à dire que tous celà ne provient pas du prophète Jesus fils de Marie (psl) mais de ceux qui ont écrit la bible.
Quand Jésus dit « je suis venu apporter le glaive », il veut dire « je suis venu placer le glaive de la Parole de Dieu au cœur du monde ».
* Ok je vais suivre tes (copier coller) et expliques moi qu'est ce qu'il veux dire par cette phrase et seulement cette phrase '' je ne suis pas venu apporter la paix ".Le glaive de Jésus n’est ni celui du guerrier ni celui de la justice. C’est le glaive de la Parole.