Ren' a écrit :
Le défi peut être relevé par n'importe qui, car le Coran n'a donné aucun critère, aucun arbitre... Un défi d'un ridicule le plus consommé. Semblable en quoi ? Chacun est donc libre de juger. Les musulmans, depuis des siècles, inventent des critères, mais comme aucun de ceux-ci n'a été donné par le Coran, aucun n'a de valeur réelle.
Simple je vais te renvoyer sur dibers site et tu comprendras, quoi que???
Si Allah ne veut pas te guide tu ne comprendras pas,
mais sur un plan elogieux du coran du comprendras surement :
http://www.islamreligion.com/fr/articles/550/
Aucun livre ne contient toutes les règles grammaticales, de conjugaisons et de rhétoriques avec toutes leurs exceptions et différentes formes tandis que le Coran les contient toutes...
- Tout livre est organisé et classé suivant des règles connus: chronologique, alphabétique, par thèmes, par sujets, par chapitres, etc... tandis que le Coran possède une organisation et un classement qui lui est propre.
- Tout livre vieillit, au niveau de la langue, avec le temps : essaie de lire Montaigne ou même Voltaire et tu verras que leur langue est désuète aujourd'hui. La langue du Coran qui date de 15 siècles est aussi actuelle comme s'il a été écrit aujourd'hui.
- Tout écrit est contredit ou dépassé à un moment ou un autre par l'histoire, la science, l'évolution sociale, etc...Rien dans le Coran n'a été jusqu'aujourd'hui démenti...bien au contraire son contenu est confirmé par les récentes découvertes au grand étonnement de nombreux scientifiques occidentaux..
-etc....
Mais le vrai défi est d'ordre stylistique...qu'il est difficile à expliquer à non arabophone...Le texte, d'un bout à l'autre, est un modèle de concision et de précision...à tel point qu'il suffit de changer une seule voyelle pour que la phrase devienne lourde....et donc non coranique.
Prends un exemple, l'une des plus courtes sourates, "le temps" qui ne fait que trois versets que voici:
1. Par le Temps !
2. L'homme est certes, en perdition,
3. sauf ceux qui croient et accomplissent les bonnes oeuvres, s'enjoignent mutuellement la vérité et s'enjoignent mutuellement l'endurance.
Le premier verset "Par le Temps" est en arabe wal Asr. Al Asr a plusieurs significations: la durée de vie d'un homme, l'ère, l'après-midi, le nom de la prière de l'après-midi qui est la plus importante des 5 prières. Or tous ces sens sont condencés dans ce verset et ont une explication pour la suite de la sourate...
Le deuxième verset est "L'homme est certes, en perdition," est une affirmation...mais en arabe cette affirmation est accentuée ce qui n'est rendu par la traduction...on aurait dû traduire Certes l'homme est d'une façon certaine en perdition. Cette forme exclut toute forme de doute et qui rend le verset comme une sentence terrible.
etc, etc....
Ces trois versets ont fait l'objet d'un livre entier pour leur commentaire.
Il existe sur l'inimitabilté du Coran des centaines d'ouvrages qui n'ont pas epuisé le sujet. Mon objectif était simplement de t'en donner quelques idées très élémentaires et incomplètes...
a) Le choix des mots :
Un bédouin entendit, un jour, quelqu'un réciter ce verset du Coran :
" Le voleur et la voleuse à tous deux coupez la main, en punition de ce qu'ils se sont acquis et comme châtiment de la part de Dieu. Dieu est clément et miséricordieux " (Coran 5/38 )
Le bédouin l'arrêta pour lui dire qu'il s'était trompé dans sa lecture. "Et comment ?" demanda le lecteur. "Le ton de miséricorde sur lequel finit le verset" - répondit le bédouin - "ne correspond pas à son début qui parlait de " punition " et de " châtiment " ". Sur ce, le lecteur se rappela que la fin du verset était effectivement " Dieu est puissant et sage " et non " clément et miséricordieux " comme il l'avait, lui récité.
A l'instar de l'oeuvre divine de la création à laquelle l'homme ne peut apporter aucune amélioration, l'oeuvre divine de la révélation est, elle aussi , d'une perfection telle qu'aucune retouche ne peut être envisagée à son égard.
Voici un deuxième exemple : Dieu annonça à l'un de ses prophètes, Zacharie, que bientôt il aura un garçon. Etonné par la nouvelle, du fait de sa vieillesse et de la stérilité de sa femme, Zacharie s'exclama :
"* Seigneur ! Comment aurais-je un garçon maintenant que la vieillesse m'a atteint et que ma femme est stérile ? Dieu dit : c'est ainsi, Dieu fait ce qu'Il veut " (Coran 3 / 40).
Mais lorsque Marie, mère de Jésus ( "Sur lui la bénédiction et la paix" ), surprise elle aussi par la nouvelle d'un bébé, s'exclama :
"O Seigneur ! comment aurais-je un garçon, alors qu'aucun homme ne m'a touché ? " Dieu lui répondit : " c'est ainsi, Dieu crée ce qu'Il veut " (Coran 3 /47)
Dans le cas de Zacharie, les conditions normales de procréation (l'existence d'un père et d'une mère) étaient réunies, mais il y avait une "anomalie" qui empêchait le couple d'avoir un enfant: la stérilité. L'intervention de Dieu était donc, là, une simple action (réparer l'anomalie). Or dans le cas de Marie, il n'y avait pas de père, d'où l'intervention de Dieu dépassait une simple action de réparation; c'était une création. De là on comprend le choix judicieux des termes employés dans les deux versets : " Dieu fait ce qu'Il veut " dans le premier , et " Dieu crée ce qu'Il veut " dans le deuxième.
b) L'ordre des mots
Le choix des termes n'est pas le seul élément qui retient l'attention dans la construction de la phrase coranique. La place qu'occupe chaque mot dans la phrase est, elle aussi, le fruit d'un choix remarquable. Examinons, à titre d'exemple, les deux versets suivants tirés de deux sourates différentes :
" Ne tuez point vos enfants à cause de l'indigence. Nous vous donnerons de quoi vivre , ainsi qu'à eux. " (Coran 6/151).
" Ne tuez point vos enfants de crainte d'une éventuelle indigence. Nous leur donnerons de quoi vivre, ainsi qu'à vous " (Coran 17 / 31).
Dans les deux versets Dieu interdit aux parents de tuer leurs enfants. Seulement le premier, traite du cas ou les parents sont dans une indigence ( réelle et présente ). Alors que le deuxième parle du cas où l'indigence est éventuelle et future. Y' a - t- il vraiment une différence ? Bien sûr ! Les priorités ne sont pas les mêmes dans les deux situations. Car si lorsque les parents, souffrants déjà d'indigence, pensent d'abord à leur vivre, à celui de leurs enfants ensuite(ou en même temps à la rigueur). Il n'en est pas de même quand cette indigence n'est qu'une simple éventualité dans le futur. En effet leur vivre à eux est actuellement garanti et leur crainte porte alors sur leurs enfants qu'ils ne pourraient, peut-être pas nourrir s'ils sont plus tard touchés par le besoin.
L'ordre des mots dans les deux versets tient justement compte de ces nuances. Relisons les encore une fois : " Ne tuez point vos enfants, à cause de l'indigence. Nous vous donnerons de quoi vivre, ainsi qu'à eux "." Ne tuez point vos enfants, de crainte d'une éventuelle indigence. Nous leur donnerons de quoi vivre, ainsi qu'à vous "
la suite :
http://www.fleurislam.net/media/doc/cor ... coran.html
L'importance de la quantité qualité des mots etc...