Depuis les années 70, nous assistons en Egypte à la conversion forcée de jeunes filles mineures chrétiennes à l’Islam. Elles sont enlevées, terrorisées, violentées et généralement violées puis elles sont mariées contre leur volonté à des extrémistes musulmans. Ces exactions se passent en plein jour au su et au vu des autorités policières et judiciaires qui restent impassibles voire complices. Elles classent ces dossiers « sans suite » en prétextant de simples histoires d’amour classiques ou d’actes personnels
La femme chrétienne a toujours été humiliée par l'islam
Considérées par l’islam et le Coran comme « Les pires bêtes pour Dieu car elles sont parmi les sourds et les muets qui ne comprennent rien et s’entêtent à ne pas croire », les chrétiennes vont subir pendant des siècles les humiliations, les violences, les vexations des maîtres musulmans. Ce qui pouvait d’ailleurs leur arriver de moins pire au regard des égorgements, viols, meurtres rituels et autres crémations qui furent infligées aux plus récalcitrantes et aux plus rebelles. Souvenez-vous des massacre de Chio du génocide arménien et de la folie meurtrière qui s’empara, en 1922, des musulmans qui, à Smyrne notamment, rendirent la mer Egée rouge du sang des centaines de milliers de victimes chrétiennes, dont de nombreuses femmes, jeunes et moins jeunes, égorgées comme de vulgaires moutons après avoir été violées par leurs bourreaux.
En 1866, lors du soulèvement crétois contre l’oppresseur turc, Omer Pacha, envoyé par la Sublime Porte pour réprimer la révolte, n’hésita pas, lors de la bataille de Frangokastello, après avoir exterminé une majorité d’hommes en état de se battre, à exécuter froidement femmes et enfants. Juste pour la forme, se réservant pour son bon plaisir une jeune fille, rejeton d’une grande famille.
La même année, plus de 1000 personnes dont une majorité de femmes, retranchées avec des moines à l’intérieur du Monastère d’Arkadi, choisirent volontairement la mort en acceptant que les moines mettent le feu aux poudrières. Elles voulaient échapper à la cruauté des troupes turques !
En 1823, lors d’une première révolte dans la région de Lassithi, plus de 2 000 femmes et enfants avaient été exterminés !
C’est dire la cruauté des descendants des hommes de Mehmet II, qui, lors de la chute de Byzance en 1453, arrachaient les enfants aux mères, massacraient les nouveaux-nés, violaient sans honte les vierges dans les églises consacrées, dénudaient les femmes âgées et les outrageaient.
Doit-on s’étonner d’un tel comportement quand on sait que les Ottomans pensaient qu’une « Esclave croyant en Allah vaut mieux qu’une femme qui croit en la Trinité » ?
Humiliée, la femme chrétienne était aussi une proie rêvée et un objet convoité sur les marchés d’esclaves d’Alger ou de Constantinople. Les Algérois mettaient par exemple, à profit un voyage à Constantinople pour acquérir une esclave de Russie et la revendre ensuite au plus offrant.
La conversion à l’islam était, bien sûr, obligatoire. On cite le cas d’Anna, jeune russe qui dut solennellement renier sa foi orthodoxe en piétinant sa croix, en crachant dessus trois fois et en la jetant dans la mer Noire. Une telle adhésion à l’islam ne signifiait cependant pas la fin des tourments pour les victimes. En effet, la dure loi de la conversion forcée, du voile imposé, de la vie partagée dans le harem avec d’autres femmes tournait souvent au drame.
La « Renégate » était souvent mise en quarantaine, parce que plus belle que les favorites musulmanes qui voyaient d’un mauvais œil l’arrivée de belles Circassiennes, semblables à la chère Aziyadé de Pierre Loti.
Et que dire de ces milliers de jeunes chrétiennes razziées en Occident ou dans les Balkans, entrées en islam à 10 ou 12 ans, aussitôt mariées de force à des musulmans turcs ou morisques et qui, à la faveur d’un rachat par des marins, retrouveront la mère patrie ? A leur retour en terre chrétienne, elles seront obligées de se présenter devant les tribunaux inquisitoriaux qui ne chercheront pas à exercer un contrôle strict sur le retour de ces femmes converties de force par des Musulmans.
En Espagne, lors de la conquête musulmane, la terreur s’abat en Castille, en Galice, dans les Asturies et au Pays Basque. Les habitants de ces régions redoutent, en effet, la sa’ifa (campagne d’été de Musulmans) qui se solde inévitablement par des pillages, l’enlèvement du bétail et la mise en esclavage systématique des femmes et des enfants alors que les hommes sont tués pour la plupart d’entre eux.
Toujours les Musulmans « semèrent la terreur à Narbonne vers 720. Après avoir fait main basse sur des statues en argent massif dans une église qu’ils prennent la peine de détruire, ils emmenèrent comme esclaves de nombreuses femmes, beaucoup d’enfants et quelques hommes », comme le note Charles-Emmanuel Dufourcq dans une magistrale « Vie quotidienne dans l’Occident médiéval », rappelant également que pendant leur conquête de Sicile, ces mêmes Maures, exaspérés par la résistance qui leur est opposée, pillent, tuent et égorgent tout ce qui se trouve sur leur passage, mettant un raffinement certain dans les tortures qu’ils infligent aux femmes.
Sans doute avaient-ils présent à l’esprit que « Les incroyants qui ont la Bible et l’Evangile iront dans le feu de la géhenne et y seront pour toujours »…
La femme chrétienne, otage malgré elle
Pendant des siècles, les musulmans (barbaresques, morisques et autres turcs ottomans) ont pratiqué l’enlèvement systématique des enfants chrétiens, mâles ou femelles.
Le « greffon », l’enfant chrétien, ainsi transplanté en terre d’islam, et ravi à l’affection de sa mère, devait devenir un bon musulman, élevé par des nourrices turques ou arabes dans des maisons privées ou dans les palais des Stambouliotes.
Les musulmans faisaient un prélèvement régulier aux dépens des forces vives du monde chrétien (Espagne jusqu’en 1492, Serbie, Grèce, Russie, Bulgarie) en le délestant, chaque année, de plusieurs milliers de ses enfants, auxquels ils offraient la possibilité d’une intégration totale dans les sociétés cosmopolites du Maghreb ou de l’Empire ottoman.
1. En Europe occidentale, les enfants étaient razziés sur terre ou capturés en mer. La mémoire populaire a d’ailleurs gardé la hantise de ces raids-éclair en Corse, en Sicile, aux Baléares, mais aussi sur nos côtes de Provence ou du Roussillon.
Aussitôt embarqués de force sur les bateaux pirates, les petits garçons étaient circoncis afin de prévenir toute action des Consuls de leur pays respectifs, au cas où des familles porteraient plainte.
Violences, coups, tout était fait pour que la jeune victime devienne rapidement un musulman soumis.
Dans leur ouvrage consacré au « Chrétiens d’Allah », Bartolomé et Lucile Bennassar citent également les mères enlevées en même temps que leurs enfants : « Anastasia, une jeune Russe et sa mère, furent achetées par le même maître et partagèrent sept ans de captivité ». 2. En Europe orientale (en Serbie et en Grèce plus particulièrement), les jeunes garçons orthodoxes fournirent jusqu’au milieu du 17ème siècle le corps des janissaires, corps d’élite de l’armée turque.
La Devchirmé (littéralement ramassage) régissait ainsi le recrutement de l’armée. « C’était un plan diabolique et le plus épouvantable tribut de chair humaine qui ait été levé par une religion victorieuse sur une religion vaincue » comme l’écrira un historien du 19ème siècle, Théophile Lavallée.
Comment, en effet, ne pas qualifier de diabolique cette opération qui consistait à rassembler, dans un village chrétien, toute la population mâle et à prélever les plus sains d’entre eux, chassés et prélevés comme on prélève un gibier.
Cruauté suprême, les garçons étaient souvent choisis en nombre plus important que prévu… les fonctionnaires turcs, chargés du ramassage, se faisant ainsi racheter les enfants par les parents.
Les vieux serbes se rappellent encore que les enfants mâles nés les années impaires, étaient de futurs janissaires pendant que ceux qui avaient eu le bonheur de naître les années paires, n’étaient pas soustraits à l’affection de leurs mères.Ils pouvaient ainsi contribuer à payer l’impôt réclamé par Allah.
Quant aux Grecs, ils subirent le même sort… jusqu’en 1807, mais les prélèvements en chair humaine seront moins répétitifs.
Et pendant ce temps là, que faisait la mère de famille, l’épouse, la femme sinon se lamenter et jurer la perte de ces brutes qui pouvaient également enlever les jeunes filles ou même les épouses ?
On cite le cas de cette veuve grecque convoitée par le gouverneur turc de Thessalie, enlevée par ses hommes et qui refusait d’épouser son tortionnaire.
Retrouvée par ses deux fils à Constantinople, elle prit le voile dans un Monastère pendant que ces derniers étaient faits prisonniers…