glaive a écrit :cher Quinlan,
je t'ai repondu deja à tes fantasme pissimistes de famine faute de contraception! regard plus haut! toi tu suppose des consequences grave en se mettant dans la position de savant alors que pour parler scientifiquement il faut mettre à l'epreuve! tu as deja essayer de supprimer la contraception du monde? yatil actuellement plus de pauvreté qu'il y a 1000 ans quand les gens etaient plusieurs dixaines de fois moins nombreux? si la contraception est bon alors suicide-toi et rectifi la faute de tes parents de ne pas mettre un preservatif!
et si tu crois au hasard et au Darwin alors fais-toi mangé par un tigre et arret de croire au mythe religieux que l'homme est superieur aux animaux et qu'il a le droit de se mettre en priorité!
et si chacun donne à la vie le sens qu'il veut alors supprime les lois (qui suppose un sens defini à ta vie) et accepte le sens qu'il donne un assasin pour te degorger et un pedophile qui [ATTENTION Censuré dsl] ton enfant ou un loup appreciant ton cadavre pour le diner!
et alors repond moi à une petite question? si j'ai les moyen de voler ton argent sans laiser aucune trace, faut-il s'abstenir et pourquoi? si tu as une reponse convainquant je deviendrais athée tt de suit !
Prenons les choses dans l'ordre, veux-tu...
Je suis "pissimiste"? Pessimiste, peut-être, mais encore, j'en doute un peu.
Pourquoi un tel taux de famine il y a mille ans? Plusieurs raisons : Les systèmes de castes, une nourriture majoritairement basée sur le produit aléatoire de la culture, l'absence de vraies réserves, etc...
On sait que plusieurs civilisations on largemet périclité à cause d'une fécondité exessive, et c'est encore le cas. Regardons à l'échelle d'une famille. Une couple qui travaille a deux enfants. A notre époque, on peut encore les nourrir comme il faut. Mettons qu'ils aient huit enfants. Les nourrissent-ils aussi bien? J'en doute. La pilule et les préservatifs (ou le stérilet, ou la pilule masculine, etc...) permettront à cette famille de bien s'en sortir, au lieu de s'enfoncer dans des dépenses de plus en plus vertigineuses à mesure que les enfants grandissent.
Ce qui s'applique à une échelle familiale s'applique aussi à un état, voire au monde. Nous avons des réserves, mais elle sont déjà insuffisantes pour le monde, alors pour un monde au taux de fécondité supérieur...
Je ne crois ni au hasard ni à Darwin. Le hasardn'existe pas (mais allez-vous comprendre un jour qu'il y a autre chose que dieu ou le hasard???), quand à Darwin, il s'est contenté de formuler une théorie grâce à son observation. Elle a été validée et augmentée. Rien de sérieux (pourtant on a cherché!) n'est jamais venu la contredire. Elle reste donc valide. Je ne crois donc même pas à l'évolution, elle reste un fait jusqu'à ce qu'une autre démonstration vienne la mettre au rebus.
Je ne crois pas non plus au mythe religieux que l'homme est meilleur que les animaux. Comme tu l'as dit,c'est un mythe religieux. L'homme EST un animal, vertébré, de l'ordre des mammifères, du genre des hominidés, de l'espèce Humaine. Sa race est : Homo Sapiens.
Pourquoi irais-je me laisser manger par un tigre? A l'état naturel je serais (mais toi aussi), une proie bien évidente pour lui (d'autant que, paraî-il, notre chair est plutôt bonne, au goût de porc - ce qui est logique en tant qu'omnivores). C'est d'ailleurs pour cela que nous avons développée la culture. Pour chasser, mais auss (et surtout?) pour survivre. Sans quoi nous aurions déjà disparus. Regarde-toi dans une glace, regarde n'importe lequel des prédateurs de la nature, et tu comprendras pourquoi.
L'homme n'est donc pas en priorité. Son existence est littralement imbriquée au sein d'autres existences animales, dont nous dépendons et qui dépendent de nous. Nous avons notre propre niche écologique (ce qui pourrait avoir fait disparaitre nos congénères Erectus, Néandertal ou Florès), qui sera rapidement reprise si nous disparaissons.
Nous sommes donc utiles, mais jusque dans une certaine limite.
Je te conseille certains des excellents livres de Pascal Picq.
Oui, chacun donne à sa vie le sens qu'il veut, suivant son propre cheminement, son environnement et sa culture. Le sens de ta vie ne sera certainement pas le même que le mien. Pourquoi? Parce que nos vies sont différentes. Alors pourquoi garder des lois? Les lois ne sont que le prolongement réfléchi et ratifié de codes moraux nécessaires à la survie de l'espèce. Pourquoi ne faut-il pas tuer? Tout simplement parce que cela mettrait en péril tout un microcosme au sein de notre espèce. Ce sont là des bases que l'on retrouve au sein du règne animal.
Selon de récentes recherches,il apparait que la base de notre morale est étroitement liée à notre cerveau. Il s'agirait d'un phénomène biologique. Les autres lois sont là, normalement, pour le confort du plus grand nombre. Mais tout tourne toujours autour de la même chose.
Pourquoi légiférer sur la vitesse des voitures?
Pourquoi légiférer sur le tabac ou sur l'alcool?
Etc...
Pour protéger des vies.
Les notions de bien et de mal sont largement plus floues que ce que prétendent les religions.
Un exemple.
Quand on demande à des gens si, pour eux, prendre une vie pour en sauver cinq, ils sont d'accord. C'est légitime, on peut le faire.
C'est une cause noble, c'est juste.
Mais quand on demande à ces mêmes personnes si prendre l'une d'elles dans la salle d'attente et la tuer pour en sauver cinq autres, cela devient immoral.
Pourtant, il s'agit de la même chose, seulement la même question a été formulée différemment. Les notions de bien et de mal, passées au crible de la réflexion, deviennent floues. Il n'y a plus de blanc ou de noir, mais une large gamme de gris. Voila pourquoi on a des lois. Violer (un enfant ou un adulte) ou tuer reste donc mauvais.
Pourquoi donc? C'est ce que l'on appelle les sociopathes, d'une manière générale. Les lois sont faites pour la vie en société, en communauté. Hors tuer, ou violer, ou voler, va à l'encontre de cette société.
Contrairement à ce que tu affrmes, donc, la notion de morale ne va pas de pair avec la religion ou la foi.
Je dirais même qu'elle va contre elles. En effet, le croyant sera effectivement moral, et suivra cette morale. Mais non pas parce qu'elle est juste ou non, mais parce qu'on lui aura dit que c'est comme ça. Si on te dit (comme aux kamikazes) que, pour accéder au paradis, tu dois tuer un maximum de gens, alors la qestion de la morale ne se posera pas. Tu le feras, parce que ça répondra à tes convictions. Il n'y aura pas de réflexion. De même, pourquoi un croyant donne-t-il de l'argent à un pauvre? Non pas pour l'aider, ou pour lui permettre de manger. Mais parce que cela lui permettra de justifier d'une bonne action pour accéder à ce même parads auquel aspire le kamikaze.
Ce n'est donc ni de la bonté, mais de l'hypocrisie.
En revanche, si je donne de l'argent à un pauvre, ce sera consciemment pour qu'il mange, mais inconsciemment pour le bien de la société dont lui et moi faisons partie.
Enfin, qu'un loup mange mon cadavre, cela ne me fera ni chaud ni froid. Mort, je ne pourrai plus servir que comme nourriture, comme tout un chacun. Mais il devra se contenter des restes, parce que je lègue mes organes. C'est bête, il raera les meilleurs morceaux ; le coeur et le foie. Mais il lui restera les sot-l-y-laisse.
Si tu as les moyens de voler mon argent, effectivement, pourquoi t'absternir? Tu peux t'abstenir pour plusieurs raisons :
1/ Parce que ce ne serait pas chrétien.
2/ Parce que ce ne serait pas moral.
3/ Parce que c'est réprimé par la loi.
4/ Parce qu'il y a toujours une possibilité pour que je te retrouve et que je te le fasse payer, intérêts ajoutés.
5/ Parce que tu tendrais à faire diminuer la qualité de vie d'un élément de la société, donc de la société elle-même.
6/ Parce que c'est mon argent.
7/ Parce que ça me ferait du mal.
Même en tant qu'athée, j'ai le plaisir de n'voir jamais fait trop de mal à qui que ce soit. Je n'ai jamais volé, ni tué, ni violé, ni rien de tout ça. Non pas pour moi, même si j'aurais pu m'enrichir en volant, me faire plaisir en violant (j'ai des doutes, quand même, là), etc... Mais ce qui limite, surtout, c'est le fait de se dire qu'on ne voudrait pas qu'on nous fasse la même chose. Je n'aime pas avoir mal. Je sais ce qu'on ressent. Donc je ne le fais pas non plus.
Voila le fondement de la morale.
Bienvenue chez les athées!
