totocapt a écrit : Méthode Coué très peu pour moi merci...
Pour rependre la réponse de médico : "
reste polie avec tes interlocutueurs."
Le corps humain que Dieu forma de la poussière du sol dans le paradis de délices était parfait; aucun organe ou membre nécessaire ne lui manquait. “Parfaite est son action, car toutes ses voies sont justice.” (Deutéronome 32:4). Le roi Salomon dit: “Vois! J’ai seulement trouvé ceci: que le vrai Dieu a fait les humains droits, mais eux ont cherché beaucoup de plans.” (Ecclésiaste 7:29). Pour donner la vie à ce premier corps humain et le faire parfaitement fonctionner, Dieu ne prit pas une “âme”, c’est-à-dire une psukhê, qui voletait dans les cieux invisibles à la manière d’un papillon, et il ne l’emprisonna pas dans cet organisme sans vie. C’est ce que croyaient les païens grecs de l’Antiquité.
Jéhovah Dieu devint le Père de cette première créature vivante, autrement dit Celui qui lui donna la vie. Les éléments ayant servi à la création du corps humain ont été pris dans le sol (hébreu: adamah); il était donc approprié d’appeler cette âme vivante Adam (Genèse 5:1, 2).
Puisque la Parole inspirée de Dieu déclare nettement que “l’homme devint une âme vivante”, l’homme est donc une âme.
L’homme n’a pas une nature spirituelle. Il a été tiré de la terre; il est terrestre. “Jéhovah Dieu forma l’homme de la poussière du sol.” (Genèse 2:7). Le corps que Dieu créa pour l’homme se composait d’éléments pris dans la terre et dans l’atmosphère. Ce n’était pas un corps spirituel; de plus, il est impossible de le rendre immatériel pour qu’il devienne invisible et puisse vivre dans les sphères spirituelles.
Dieu a fait à l’homme un corps physique, séparé et distinct du corps spirituel dont sont dotés ses fils célestes. Cela est confirmé en ces termes par un rédacteur biblique du premier siècle de notre ère: “S’il y a un corps physique, il y a aussi un corps spirituel.” Ces deux sortes de corps ne doivent pas être confondus, car la Bible ne permet aucune confusion à leur sujet. — I Cor. 15:44
Puisque la Bible fait état de l'abaissement de "la Parole","le premier-né de toute création" (Colossiens 1:15) se vidant de sa nature spirituelle, et par l'action puissante de son esprit de Jéhovah et de sa puissance transféra la vie du premier-né de toute création dans la matrice de Marie qui devint alors enceinte de Jésus, le Fils de Dieu.(Luc 1:30-35)" Ainsi la Parole devint chair"(Jean 1:14), "un certain témoin en a donné la preuve quelque part, en disant : “ Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui, ou [le] fils de l’homme pour que tu t’occupes de lui ?" (Hébreux 2:6). Ainsi la Parole devint "le dernier Adam" (1Corinthiens 15:45),tout comme le premier il était une âme vivante.
La Trinité
Nestorius, patriarche de Constantinople au début du Ve siècle, enseignait, semble-t-il, que le Christ était en fait deux personnes en une: la personne humaine, Jésus, et la personne divine, le Fils de Dieu. En enfantant le Christ, Marie avait donné naissance à l’homme, mais non au Fils de Dieu. Ce point de vue s’oppose au monophysisme (“une seule nature”), d’après lequel l’union entre Dieu et le Fils est indissociable. Cette doctrine affirmait que, malgré ses deux natures, Jésus n’était qu’un en réalité, pleinement Dieu et en même temps pleinement homme. Marie serait par conséquent la Mère de Dieu, et non seulement celle de l’homme Jésus.
Ces deux théories étaient issues d’une controverse soulevée au siècle précédent. Arius, prêtre d’Alexandrie, affirmait à cette époque que le Christ est inférieur au Père. Il refusait donc d’utiliser le terme homoousios (“de même substance”) au sujet du Christ et de Dieu. Le concile de Nicée rejeta son opinion en 325 de notre ère, décrétant que Jésus est incontestablement ‘de même substance que le Père’. En 451, le concile de Chalcédoine établit que le Christ est Dieu incarné. Le concept égypto-gréco-babylonien d’un Dieu trin avait éclipsé l’enseignement du Christ, qui soutenait que son Père et lui sont deux personnes bien distinctes, en aucun cas égales. — Marc 13:32; Jean 14:28.
En fait, c’est Tertullien (env. 160-env. 230), membre de l’Église d’Afrique du Nord, qui introduisit l’emploi du mot “trinitas”, lequel se répandit parmi les chrétiens un peu avant la naissance d’Arius. Tertullien, le premier théologien à avoir écrit en latin plutôt qu’en grec, contribua à l’établissement de la théologie occidentale. C’est ce que fit également quelque deux siècles plus tard “saint” Augustin, un autre théologien d’Afrique du Nord. La Nouvelle Encyclopédie britannique écrit: “[Augustin] est généralement considéré comme le plus grand penseur chrétien de l’Antiquité.” Mais ce qu’elle dit ensuite donne à réfléchir à tout catholique ou protestant sincères: “Sa pensée fut le creuset dans lequel la religion du Nouveau Testament fut complètement amalgamée avec la tradition platonicienne de la philosophie grecque; c’est aussi par elle que le résultat de cet amalgame fut transmis au catholicisme du Moyen Âge et au protestantisme de la Renaissance.”
Vers la fin du IVe siècle, l’empereur Théodose Ier acheva l’œuvre commencée par Constantin, qui avait fait du catholicisme la religion d’État. Peu de temps après eut lieu la scission de l’Empire romain, comme l’avait craint Constantin. Rome fut prise en 410 par les Wisigoths, peuple germanique qui s’était depuis longtemps attaqué à l’Empire. En 476, le général germanique Odoacre déposa l’empereur d’Occident et se proclama roi, marquant ainsi la fin de l’Empire romain d’Occident.
Le concile de Nicée n’a pas mis fin à la controverse trinitaire, tant s’en faut. Après lui, l’arianisme (qui n’était déjà plus le vrai christianisme) est réapparu plusieurs fois au cours de l’Histoire. Les tribus germaniques qui ont envahi l’Empire romain sur son déclin professaient le “christianisme” d’Arius, et elles l’ont propagé dans une bonne partie de l’Europe et de l’Afrique du Nord, où il a continué de prospérer jusqu’au VIe siècle, et même plus tard dans certaines régions.
Le dogme de la Trinité a continué de diviser la chrétienté pendant des siècles. Lors de divers conciles œcuméniques, les théologiens ont abondamment philosophé pour définir la nature et le rôle précis du Fils, ou encore pour déterminer si le Saint-Esprit procédait à la fois du Père et du Fils ou du Père seul. Toutes ces disputes n’ont fait que rendre encore plus confuse l’idée que la plupart des gens se font du Créateur.
Les origines philosophiques de la Trinité
Sur ce point, l’encyclopédie Alpha fait cette remarque digne d’intérêt: “La plupart des traditions religieuses ou des systèmes philosophiques proposent des ensembles ternaires [ou triples], des triades, qui correspondent à des forces primordiales ou à des faces du Dieu suprême.” Un autre ouvrage de référence français attire plus particulièrement notre attention sur le philosophe grec Platon (v. 427-347 av. n. è.), en ces termes:
“La trinité platonique [platonicienne], qui ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé, nous paraît bien être la trinité philosophique, rationnelle, c’est-à-dire la trinité d’attributs qui a donné naissance à la triplicité d’hypostases ou de personnes divines des Églises chrétiennes (...). Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec (...) se trouve partout dans les anciennes religions [païennes].” — Dictionnaire universel de Maurice Lachâtre.
Le philosophe grec Platon (né vers 428 av. n. è.) ne pouvait pas savoir qu’un jour ses enseignements se feraient une place dans le christianisme apostat. Les principaux apports de Platon au “christianisme” se retrouvent dans les enseignements de la Trinité. Les idées de Platon sur Dieu et la nature ont eu une influence sur la doctrine de la Trinité qu’a forgée la chrétienté.
Naturellement, les prêtres et autres ecclésiastiques de la chrétienté nient pour la plupart que le dogme de la Trinité a eu son origine dans la philosophie païenne. Le Dictionnaire de théologie catholique de A. Vacant et J.-E. Mangenot, qui fait autorité au sein de l’Église, consacre à la réfutation de cette thèse 16 colonnes de texte en petits caractères où il soutient que la trinité de Platon n’a pas de rapport avec celle de la chrétienté. Et pourtant, force lui est de reconnaître que “Saint” Augustin, un homme qui a “exercé une influence prépondérante sur l’essor de la doctrine de la Trinité en Occident [à Rome]”, a lui-même admis le lien qui existait entre ces deux doctrines. Qui plus est, l’Encyclopédie britannique (1979, Macropædia) remarque: “Pareille hellénisation s’est bel et bien produite dans une large mesure. Les définitions de la foi chrétienne formulées par les credo des synodes œcuméniques de l’Église primitive indiquent que l’on recourait à des catégories non bibliques empruntées à la philosophie néo-platonicienne pour énoncer la doctrine de la Trinité.”
L'encyclopédie (New Encyclopædia Britannica) dit : “ À partir du milieu du IIe siècle, les chrétiens qui avaient une certaine connaissance de la philosophie grecque commencèrent à éprouver le besoin d’exprimer leur foi selon les termes de cette philosophie, tant pour leur satisfaction intellectuelle que pour convertir des païens instruits. La philosophie qui leur convenait le mieux était le platonisme. ”
Une fois que des personnes éprises de philosophie sont devenues chrétiennes, il n’a pas fallu longtemps pour que la philosophie grecque et le “christianisme” soient indissociables.
La philosophie grecque a-t-elle enrichi le christianisme ?
“ Quoique hostile à la culture gréco-romaine païenne, le christianisme a quand même absorbé beaucoup de philosophie classique. ” — The Encyclopedia Americana.
PARMI ceux qui ont exercé une influence décisive sur la pensée “ chrétienne ”, “ saint ” Augustin tient une place indiscutée. Selon une encyclopédie (The New Encyclopædia Britannica), la “ pensée [d’Augustin] fut le creuset dans lequel la religion du Nouveau Testament fut complètement amalgamée avec la tradition platonicienne de la philosophie grecque ; c’est aussi par elle que le résultat de cet amalgame fut transmis au catholicisme du Moyen Âge et au protestantisme de la Renaissance ”.
L’héritage laissé par Augustin perdure en effet. Parlant de la philosophie grecque et de l’ampleur de son influence sur la chrétienté, Douglas Holden a écrit : “ La théologie chrétienne est à ce point imprégnée de philosophie grecque qu’elle a produit des individus dont la pensée est à 90 % grecque et à 10 % chrétienne. ”
Des théologiens croient fermement que cette influence de la philosophie a bonifié le christianisme débutant, a enrichi son enseignement et l’a rendu plus convaincant.