Posté : 04 avr.07, 10:11
Je suis d'abord contraint de te rappeler que lorsqu'on sort un verset de son contexte, on lui fait dire ce qu'on veut, surtout si comme tu l'as fait pour Marc 2:27, on n'en site qu'une partie. Je prends tous ceux qui suivent ce fil à témoins de ton manque d'objectivité en citant le verset en question dans son contexte : ' Or, le sabbat, il arriva qu’il passait à travers les champs de céréales, et ses disciples commencèrent à faire route tout en arrachant les épis. Les Pharisiens lui dirent alors : "Regarde ! Pourquoi font-ils, le sabbat, ce qui n’est pas permis ?" Mais il leur dit : "N’avez-vous donc jamais lu ce qu’a fait David quand il s’est trouvé dans le besoin et qu’il a eu faim, lui et les hommes qui étaient avec lui ? Comment il est entré dans la maison de Dieu — dans le récit concernant Abiathar le prêtre en chef — et a mangé les pains de présentation, qu’il n’est permis à personne de manger, les prêtres exceptés, et il en a donné aussi aux hommes qui étaient avec lui ?" Il leur dit encore : "Le sabbat est venu à l’existence pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat ; c’est pourquoi le Fils de l’homme est Seigneur même du sabbat." 'filin a écrit :M/ laïc, puisque tu demandes des preuves de l'observance du sabbat par les 1er chrétiens,je te propose quelques textes que voici!
Actes 17/2"...Paul y entra( dans une synaguogue),selon sa coutume. Pendant 3 sabbats,il eut avec eux des entretiens d'après les écritures.."
Actes 16/13" Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus hors de la porte, vers une rivière, où nous pensions que se trouvait un lieu de prière..."
Marc 2/27" le sabbat à été fait pour l'homme,"dira jésus, pas pour seulement les juifs!
40 ans après la crucifixion les disciples devaient prier pour que leur fuite n'eut pas lieu en un jour de sabbat.(matth. 24/20)
"Je fus ravi en esprit au jour du seigneur" écrit, jean sur l'île de patmos.
pour conclure au cas où tu contesterais les versts précédant voici un ptit dernier:Esaïe 56/1-2, 6-7 Comme le montre le contexte, cette prophétie appartient à la dispensation chrétienne.Le seigneur,L'Eternel parle lui qui rassemble les exilés d'Israël:Je réunirai d'autres à lui, aux siens déjà rassemblés(Verset 8) C'est l'annonce du rassemblement des gentils par l'évangile. voir aussi verset 12-13.
J'aimerai bien que tu nous expliques en quoi ces versets sont sensés montrer que le sabbat concerne les chrétiens !
L’histoire de l’observance d’un sabbat hebdomadaire de 24 heures commença avec la nation d’Israël dans le désert, le deuxième mois après sa sortie d’Égypte (Exode 16:1.) Dieu avait dit à Moïse qu’il y aurait une double récolte de la manne miraculeuse le sixième jour. Cela se réalisa, et les chefs de l’assemblée le rapportèrent à Moïse, puis les dispositions relatives au sabbat hebdomadaire furent annoncées (Exode 16:22, 23). Les paroles de YHWH en Exode 16:28, 29 indiquent qu’à partir de ce moment les Israélites furent dans l’obligation d’observer le sabbat.
Le sabbat hebdomadaire devint partie intégrante d’un système de sabbats lorsque l’alliance de la Loi fut inaugurée officiellement peu de temps plus tard au mont Sinaï (Exode 19:1 ; 20:8-10 ; 24:5-8). Ce système sabbatique comprenait de nombreuses sortes de sabbats : le 7e jour, la 7e année, la 50e année (année jubilaire), le 14 Nisan (Pâque), le 15 Nisan, le 21 Nisan, le 6 Sivân (Pentecôte), le 1er Éthanim, le 10 Éthanim (jour des Propitiations), le 15 Éthanim et le 22 Éthanim.
De plus, selon le témoignage de Deutéronome 5:2, 3 et d’Exode 31:16, 17, manifestement aucun serviteur de Dieu n’avait été tenu d’observer le sabbat avant la fin de l’Exode : "Ce n’est pas avec nos ancêtres que Jéhovah a conclu cette alliance, mais avec nous." "Les fils d’Israël devront garder le sabbat [...] dans le cours de leurs générations. [...] Entre moi et les fils d’Israël, c’est un signe pour des temps indéfinis." Si les Israélites avaient déjà observé le sabbat auparavant, il n’aurait pas pu servir à leur rappeler que YHWH les avait libérés d’Égypte, comme l’exprime Deutéronome 5:15. Le fait que quelques-uns des Israélites sortirent pour ramasser de la manne le septième jour, alors qu’ils avaient eu l’instruction précise de ne pas le faire, indique que l’observance du sabbat était quelque chose de nouveau (Exode 16:11-30). L’incertitude sur la manière de traiter le premier cas raconté de violation du sabbat après la transmission de la Loi au Sinaï montre pareillement que le sabbat venait à peine d’être institué (Nombres 15:32-36). Tant qu’ils étaient en Égypte, les Israélites, esclaves, n’auraient pas pu observer le sabbat, même s’ils avaient été soumis à une telle loi à l’époque. Pharaon s’était plaint que Moïse perturbait leur travail même quand celui-ci avait demandé trois jours pour aller sacrifier à Dieu ; combien plus l’aurait-il fait si les Israélites avaient essayé de se reposer un jour sur sept (Exode 5:1-5) ! S’il est vrai qu’apparemment les patriarches mesuraient le temps avec des semaines de sept jours, rien n’indique qu’ils aient distingué le septième jour des autres. Le chiffre sept avait toutefois de l’importance, car souvent il servait à exprimer l’état de ce qui est complet (Gn 4:15, 23, 24 ; 21:28-32). Le mot hébreu "jurer" (shava`) est manifestement de la même racine que le mot signifiant "sept".
Le sabbat était célébré comme un jour sacré (Deutéronome 5:12), un jour de repos et de réjouissance pour tous — Israélites, serviteurs, résidents étrangers et animaux —, car on cessait tout travail (Isaïe 58:13, 14 ; Osée 2:11 ; Exode 20:10 ; 34:21 ; Deutéronome 5:12-15 ; Jérémie 17:21, 24). Le service des prêtres n’était pas réduit pendant le sabbat (Matthieu 12:5) ; on circoncisait même les petits garçons le jour du sabbat s’il correspondait à leur huitième jour de vie. Plus tard, les Juifs formulèrent cette maxime : "Il n’y a pas de sabbat dans le sanctuaire", ce qui signifiait que le service des prêtres se poursuivait invariablement. — Jean 7:22 ; Lévitique 12:2, 3 ; The Temple, par A. Edersheim, 1874, p. 152.
Jésus, Juif soumis à la Loi, observait le sabbat selon ce qu’ordonnait la Parole de Dieu (et non les Pharisiens). Il savait qu’il était permis, le sabbat, de faire quelque chose de beau (Matthieu 12:12). Toutefois, le NT déclare que "Christ est la fin de la Loi" (Romains 10:4), ce qui signifie que les chrétiens sont "libérés de la Loi". (Rm 7:6.) Ni Jésus ni ses disciples ne firent de distinction entre les prétendues lois morales et celles dites rituelles. Ils citèrent autant les autres parties de la Loi que les Dix Commandements et considérèrent l’ensemble comme également impératif pour ceux qui étaient soumis à la Loi (Matthieu 5:21-48 ; 22:37-40 ; Romains 13:8-10 ; Jacques 2:10, 11). La Bible dit en termes clairs que le sacrifice de Christ "a aboli [...] la Loi des commandements consistant en décrets" et que Dieu "a effacé le document manuscrit qui était contre nous, document qui consistait en décrets [...] ; et Il l’a fait disparaître en le clouant au poteau de supplice ". C’est la Loi mosaïque tout entière qui a été ‘abolie’, a été ‘effacée’, et a ‘disparu’. (Éphésiens 2:13-15 ; Colossiens 2:13, 14.) Par conséquent, c’est au système sabbatique dans son entier, les jours et les années, qu’il a été mis fin par le sacrifice de Christ Jésus, en même temps qu’au reste de la Loi. Cela explique pourquoi les chrétiens peuvent estimer "qu’un jour [sabbat ou n’importe quel jour] est pareil à tous les autres", sans craindre que quelqu’un les juge (Romains 14:4-6 ; Colossiens 2:16). À propos de ceux qui observaient scrupuleusement "les jours, les mois, les époques et les années", Paul écrivit : "J’ai peur pour vous que d’une manière ou d’une autre je n’aie peiné pour rien en ce qui vous concerne." — Galates 4:10, 11.
Après la mort de Jésus, à aucun moment ses apôtres n’ordonnèrent l’observance du sabbat. Le sabbat ne figure pas parmi les exigences chrétiennes stipulées en Actes 15:28, 29 ni postérieurement. Ils n’instituèrent pas non plus un nouveau sabbat, un "jour du Seigneur". Bien que Jésus ait été ressuscité le jour aujourd’hui appelé dimanche, la Bible n’indique nulle part que le jour de sa résurrection doive être commémoré comme un "nouveau" sabbat ou de quelqu’autre façon. Certains se sont appuyés sur 1 Corinthiens 16:2 et Actes 20:7, par exemple, pour affirmer que le dimanche doit être observé comme un sabbat. Toutefois, le premier texte indique seulement que Paul demandait aux chrétiens de mettre une certaine somme d’argent de côté, chez eux, chaque premier jour de la semaine, pour leurs frères indigents de Jérusalem. Ils ne devaient pas apporter cet argent à leur lieu de réunion, mais le conserver jusqu’à l’arrivée de Paul. Au sujet du deuxième texte, il était tout à fait compréhensible que Paul se réunisse avec les frères de Troas le premier jour de la semaine, puisqu’il repartait le lendemain même.
Il ressort de ce qui précède que l’observance littérale des jours et des années sabbatiques n’était pas un aspect du christianisme du Ier siècle. Ce n’est pas avant l’an 321 de n. è. que Constantin décréta que le dimanche (à l’origine dies Solis [jour du soleil en latin] : titre ancien associé à l’astrologie et au culte du soleil, et non Sabbatum [sabbat]) serait un jour de repos pour tous, à l’exception des cultivateurs. En français, dies Domini (jour du Seigneur), d’où "dimanche", se substitua plus tard à dies Solis.