Re: Mystique athée
Posté : 31 mars15, 01:02
je ne dirais pas que la philo ne serve pas à grand chose, mais qu'elle s'arrête au seuil. Comme les religions.
Forum Inter-Religieux de sociologie religieuse francophones
https://forum-religion.org/
C'est ton droit vic.vic a écrit :Moi pas penser
vic a écrit :tu parles quand on te parle de méditer mais que tu te permet de juger ce que tu ne connais pas et dont tu n'as aucune expérience ..
tu sembles être sur la position qu'on ne peut rien dire de l'expérience mystique ?J'm'interroge a écrit :mais ils continuent d'en parler, en parler, en parler..
Mystificateurs donc.
vic a écrit :Inti, Merci de ne pas manipuler mes messages , je n'ai jamais dit ça .
Cette citation est fausse , elle n'est pas de moi .
Ta façon de procéder c'est du trollage , c'est malhonnête
Pour Wittgenstein:J'minterroge a dit :Wittgenstein c'était un vrai mystique.
J'm'interroge a écrit :La présomption c'est chiant.
Théories intiennes? Tu viens d'officialiser mes "élucubrations philosophiques". Je vais pouvoir fonder une nouvelle religion.vic a écrit :Et je compte espacer mes visites , blablater sur des spéculations divines ou les théories Intiennes me fatiguent .
anon a écrit :tu sembles être sur la position qu'on ne peut rien dire de l'expérience mystique ?
je ne connais pas assez Wittgenstein pour comprendre le sens exact de ta réponse. Je trouve par ailleurs assez ennuyeux que tu préfères citer d'autres personnes, plutôt que d'exposer directement ce que tu penses. Je suppose qu'en procédant ainsi, tu sous-entend plein de nuances, dans lesquelles tu aimerais éviter d'avoir à entrer. Le problème, c'est que nous ne sommes pas sur un forum dédié à la philo, où n'interviennent que des personnes de niveau doctorat...J'm'interroge a écrit :Wittgenstein c'était un vrai mystique.
C'est évident pour des tas de raisons.anon a écrit :tu sembles être sur la position qu'on ne peut rien dire de l'expérience mystique ?
Il y a de l'expérience subjective, les expériences dites "mystiques" ne sont rien d'autre que des modifications remarquables de cette expérience. De mon point de vue: le mystique c'est l'expérience subjective dans son intégralité. Le mystique c'est le monde II. C'est de l'ordre de ce qui est de l'évidence pour tous, pas forcément de ce que l'on croit et dit être évident, mais de ce qui l'est du point de vue de l'expérience subjective de chacun.anon a écrit :Je dirais qu'il y a une première question, qui est celle de savoir si tu crois qu'il existe des expériences mystiques, ou si tu estimes à priori qu'il ne peut s'agir que d'expériences sur le sens desquelles ceux qui pensent les expérimenter ne peuvent que s'abuser.
Tu appelles donc bien "mystiques" des expériences subjectives particulières. ( ----> Prends bien note du fait que je n'ai pas tout-à-fait la même notion que toi du mystique.)anon a écrit :C'est une première question, qu'on peut développer aussi ainsi : il existe un nombre non négligeable de personnes qui disent entrer parfois dans des états de conscience qui leur apparaissent de nature différente des états de conscience "ordinaires" partagés par tout un chacun. Ces personnes se trompent-elles toutes, ou est-il possible que certaines d'entre elles, au moins, expérimentent réellement quelque chose de différent ?
Si tu penses cela, c'est que tu ne m'as pas bien suivi.. Ces expériences sont bien réelles en tant que subjectives. (Monde II)anon a écrit :Si tu estimes qu'il n'y a jamais aucune réalité à de telles expériences, alors il sera normal que tu considères qu'il vaut mieux ne pas en parler, sauf s'il s'agit de chercher à les "démystifier", c'est-à-dire à essayer de les expliquer de manière "rationnelle".
Ces expériences sont toutes réelles en tant que vécues, mais possèdent-t-elles une vérité qui porte au-delà ou rendent-t-elles compte d'une réalité qui les transcenderait? La seule mystique ne permet pas de le savoir.anon a écrit :Si tu n'es pas dans ce cas-là, si tu estimes qu'il peut y avoir une certaine réalité dans certaines de ces expériences, tu peux alors faire partie de ceux qui, estimant qu'elles sont bien réelles, mais que ce sont des expériences d'une réalité qui, dans son essence, nous est et nous sera à jamais inatteignable, en concluent alors qu'on ne doit jamais rien en dire, puisque tout ce qu'on en dirait sera nécessairement incomplet, imparfait.
Tu poses là la question du lien qui existe entre les Mondes II et III.anon a écrit :C'est une position dont se rapproche, par exemple, vic, qui a tendance à dire qu'il faut surtout et avant tout méditer, même s'il se laisse parfois entraîner à exposer quelques vues timides sur ce que peut être la vacuité (mais il est vrai, en se contentant de rester le plus possible dans le registre de l'apophatisme, ni... ni... — ou : et... et..., mais ça ne change pas grand chose).
C'est une position que je comprends, et que je respecte, mais qui pour ma part, personnellement, ne me convient pas.
C'est très personnel, avec une motivation très égoïste au départ, mais je dois constater que, après avoir vécu trente deux ans d'une telle expérience "mystique" sans en avoir parlé pratiquement à personne, depuis un an que j'ai commencé d'essayer de le faire, j'ai énormément progressé dans la compréhension que j'en ai, en même temps que dans l'expérience elle-même. Sur ce point précis, il est vrai que je ne saurais dire dans quel ordre exactement ça fonctionne : si c'est l'expérience qui, en s'approfondissant, me permet de la comprendre de mieux en mieux, ou si c'est de mieux en mieux la comprendre qui me permet de la vivre de plus en plus profondément. Vraisemblablement les deux s'entraînent-ils l'un l'autre.
Ensuite, je n'ai pas l'impression que, ce faisant, j'aurais accru d'une façon ou d'une autre le niveau d'erreur de mes interlocuteurs, et du monde, sur ce qu'est l'expérience mystique. Lorsque je discute avec d'autres personnes qui ont, elles aussi, une telle expérience, je ressens d'abord un plaisir lorsque je comprends pour la première fois que nous partageons quelque chose d'essentiel dans nos vies — et je suppose qu'il en va de même pour l'autre —, et ensuite, dans l'échange que nous pouvons avoir à partir de là, dans la comparaison de nos expériences respectives, s'apure ce qu'il peut y avoir de parcellaire en elles, permettant à leur compréhension de s'affiner, et à l'expérience en elle-même de s'approfondir — et je suppose que là encore c'est réciproque.
Bon, à toi de voir si tu as quelque chose à dire là-dessus ?