Bonjour le Vieux chat ( Estrabilio ceci peut t’intéresser, Vic, ben toi tu lis pas )
J'ai lu que tu parlais de moi. Bon, je pense que je vais poser une base pour mieux comprendre comment je fonctionne.
La façon dont je parle de la bible, dépend de la nature de mon interlocuteur. Je ne vais pas en parler de la même façon, avec un frère de mon église avec qui j'ai déjà eu de très nombreuses discussions, qu'avec un autre d'une autre congrégation, qu'avec un musulman ou qu'avec un athée et même bien sûr, qu'avec un de ma congrégation mais avec qui je n'ai encore jamais discuté, ou encore avec un enfant.
Ceci en raison d'une conviction, le respect de ce que l'autre peut entendre ou pas. Je tiens compte des préjugés. Non pas pour les combattre, autant courir après le vent, mais parce qu'en réalité, qui n'en a pas ?
Donc, je vois par exemple, qu'un athée dit que nous croyons en Christ parce qu'il a marché sur l'eau et comme ce n'est pas possible , on est des idiots. Ceci une montre chose, cette personne place une référence mais sans connaître le texte et ce que nous en faisons.
Avons nous seulement le droit d'avoir un minimum de liberté quand nous lisons ? Cette personne en prend une, pourquoi n'en aurions nous pas ?
Car si je pars de ce texte, la réalité est tout autre que de dire " miracle , Dieu existe " . Car dans cette histoire le fait que Jésus marche sur l'eau, si pour certains est au centre, c'est parce qu'ils s'en amusent. Mais ils ne savent pas que pour un chrétien, dans cette histoire, ce n'est pas le fait que Jésus est marche sur l'eau qui est important, c'est plutôt le fait que Pierre n'y arrive pas.
Car la réalité des évangiles, ce n'est pas la certitude, mais plutôt le doute. Peu importe que l'on croit ou pas, ce qui se dégage de ces textes, est de l'ordre de l'incrédulité, c'est elle qui au centre.
Parce que lorsque l'on parle de foi, on ne peut pas ne pas parler de son opposé : le doute. L'un et l'autre n'existeraient pas sans l'un et l'autre. Il n'y aurait pas de doute, on ne parlerai pas de foi et il n'y aurai pas de foi, on ne parlerai pas de doute.
De ce fait ce dégage une idée qui peut se partager avec tous. Et quand je parle avec un athée, c'est ce que je fais parce que ce dégage, non pas le miracle en lui même, mais des interrogations sur ce qui est de l'ordre du comportement.
De quoi le croyant doute ? dans cette histoire de Jésus qui marche sur l'eau, comme dans la tête d'un croyant, non pas de Dieu mais de lui même. Ainsi le fait que le croyant doute de lui même, permet de mieux comprendre certains de ses comportements.
C'est ce qui explique en partie, les confrontations religieuses, puisque le croyant a tendance à s'enfermer dans sa tour d’ivoire, pour y construire des certitudes afin de combattre ses propres doutes : est ce que je suis digne de Dieu ? ne suis pas pas plutôt comme Pierre une personne de doute ?
la réponse est : oui peut être, je sais bien que je respecte pas toujours, un Dieu qui pourtant m'aime ou que je crains ( il y a les 2 ) mais au moins je suis dans la " bonne tour " alors que celui qui n'est pas comme moi, qui n'a pas la même religion que moi, lui forcement ne l'est pas.
Et ensuite, il s'en persuade sous la simple mesure d'un qui serait plus obéissant que l'autre. On n'est plus alors dans le domaine de savoir si il n'y a q'un seul Dieu pour tous, mais dans le domaine de l'auto justification. Les échanges entre croyants vont parfois dans ce sens pour couvrir la présence de ce doute.
Ainsi, ce que je viens de partager avec toi, reste de l'ordre de la croyance, mais tenant compte que tu ne crois pas, je pense que ce que tu peux entendre, c'est ce point de précision sur le comportement humain.
A savoir d'ailleurs, ce que ceux qui ne lisent pas ne peuvent savoir, est que Jésus demande et appelle à une foi, qui ne tient sur aucun miracle. En effet il n'est jamais présenté en disant : regardez, je marche sur l'eau donc obéissez moi " au contraire, même en cas de guérison miraculeuse, il demande au début de son ministre, de ne pas en parler.
un débat peut là aussi se construire, entre toi et moi, dans un respect mutuel, puisque c'est encore une discussion possible qui met surtout en avant, le comportement de ces hommes d'autrefois. Mais l'idée est assez simple, car pouvoir faire des choses miraculeuses, pour les gens de l'époque, admettons aussi qu'ils avaient leur propre liberté de penser, n'était en rien gage que Jésus venait de Dieu. D'ailleurs certains dans leur texte, des juifs, diront plutôt que ce n'étaient qu'un magicien, et qui pouvait faire ce qu'il faisait, parce que le diable, le lui permettait.
En tout cas à cette époque, pour les gens qui y vivait, la magie était une réalité. Ils s'y croyaient.
Aussi, quand on nous parle par exemple, des risques de la foi, un croyant les connaît très bien puisqu'il sait ce peut donner le doute, et les hypocrisies religieuses, croire pour se faire voire, pour bénéficier de l'approbation de la société, est aussi parfaitement décrit dans la bible.
il serait question que les hommes font passer parfois pour divin, ce qui n'est que commandement d'hommes. Nous le savons parfaitement, puisque c'est ceci fît que certains conduirent Jésus devant Pilate. Qui étaient il ? des croyants très engagés.
Même ce simple élément, au combien pourtant important, est ignoré et largement, de ceux qui aiment à nous critiquer.
Soyez très attentif
A ceux là pourtant, j'ai un message très important à dire afin de les avertir, qu'un monstre très puissant, n'est pas un mythe mais qu'il existe bel et bien. Oui, c'est une bête terrible, qui lorsqu'elle voit un homme, le chasse avec sournoiserie, pour lui sauter à la gorge et l'égorger pour s'abreuver de son sang. Ce monstre est terrible, sans pitié, sanguinaire comme il n'y a en pas d'autre. Ceux qui l'on vu d'ailleurs ont été prise de panique, et tant la panique est si grande que pour s'en protéger, ils mettent en place des parades illusoires, en pense sans protéger en montant sur une table.
Oui, oui ce monstre existe bien, ça il ne faut pas l'ignorer. je parle de l'abominable et l'effroyable souris blanche...Tuez là, surtout tuez là...
