proserpina a écrit :
Oui là dessus je suis parfaitement d'accord avec toi!

Bien entendu les traductions peuvent être citées et recitées mais ensuite il faut voir quelle est leur application et elle se trouve dans les commentaires donnés à lire et dans l'attitude de Paul donnée également par rapport a la diaconesse.
Cela prouve bien que c'est dans un contexte précis et pas dans la généralité que les femmes sont ainsi "cantonnées" dans la société ou église de l'époque a un rôle mineur.
Est ce à blâmer ? Sans aucun doute, notre société d'aujourd'hui, les femmes, doivent blâmer des interprétations textuelles de ces passages.
Ceci étant, on voit bien que la place de la femme dans l'église catho. est bien inférieure a celle de l'homme et ce sans contestation possible. Dans les autres églises... je l'ignore. Et dans la vie civile en général... on sait qu'elles ont du travail encore.
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34 Comme dans toutes les Eglises des saints, que vos femmes se taisent dans les Eglises ; car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme aussi la loi le dit.
Grec : "pas permis de parler, mais d'être soumises."
Il y a de l'ironie dans la tournure dont l'apôtre se sert.
- La loi qu'invoque ici l'apôtre n'est pas autre chose que l'ordre établi par Dieu après la chute, et selon lequel la femme est placée sous la domination de son mari. (Genèse 3.16 ; comparez 1Timothée 2.12 ; Ephésiens 5.22)
Or, il y a, dans la parole en public, une domination morale contraire à cet ordre, aussi bien qu'à la nature de la femme. D'autant plus qu'ici l'apôtre parle de l'exercice des dons spirituels, qui supposent cette domination au plus haut degré, et qui requièrent des facultés (verset 32, note) dont les femmes ne sont, en général, pas douées.
Tout s'unit ici pour motiver cette défense absolue, (verset 35) même l'expérience de quelques sectes qui, comme celles des Amis (quakers), ont cru pouvoir n'en tenir aucun compte, en se fondant sur le silence de l'apôtre au 1Corinthiens 11.5.
Toutefois, Paul restreint positivement sa défense par ces mots : dans les Eglises (assemblées) ; car l'action chrétienne, missionnaire, de la femme, dans la vie privée, auprès des personnes de son sexe, n'est pas seulement un droit, mais un devoir aussi sacré que celui des hommes. Paul lui-même en jugeait ainsi. (Romains 16.1-6)
Ce champ est assez vaste, même pour l'application des dons extraordinaires de l'Esprit, qui, dans la primitive Eglise, étaient parfois accordés aux femmes ; (Actes 21.9) en sorte qu'il n'y a pas contradiction entre ce fait et la défense de l'apôtre.
http://epelorient.free.fr/nta/nta.html
Mais le fond de l'intention de notre ami Maalik est de prouver par un passage biblique que Paul fait un être inférieur de la femme, et coupe ainsi court a la critique actuelle de l'infériorité de cette même femme en Islam.
Quand on nous répond "les guerres de Mahomet" il faut les replacer dans leur contexte, pour couper court à leur réalité c'est pareil: ces enseignements de Paul il faut les placer dans leur contexte.
Le reste est la réalité d'aujourd'hui, bien lointaine de ces préceptes en général.