Les "Dix commendements" expliqués (deuxième partie
Posté : 08 mars04, 18:56
Texte d'après: Gilles Bernier.
TROISIÈME COMMANDEMENT Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain" (Exode 20 : 7)
Le nom de Dieu est comme Dieu; Très Saint, grand, digne de respect. On ne doit pas prendre le nom de Dieu à la légère, ni pour blasphémer, ni pour faire de faux serments.
Jésus a précisé que l'on ne devrait même pas avoir à jurer (faire de serment) en servant du nom de Dieu ou d'autre chose.
Matthieu 5: 33-37
Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens, Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment.
Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu;
ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi.
Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blan, ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin.
C'est en effet une hote que les choses de Dieu ou même de sa création, soient associées aux mensonges et aux parjures de ce monde. Que notre oui soit oui et que notre non soit non.
QUATRIÈME COMMANGEMENT Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu, tu ne fera aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui est contenu, et il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. (Exode 20: 8-11).
En fait, nous pouvons comprendre que créer n'avait aucun intérêt pour Dieu, si ce n'était suivi de la cessation de l'activité et de la joissance des merveilles de la création et de la relation avec l'homme. Et il veut faire bénéficier l'homme aussi d'un tel repos.
Sanctifier c'est séparer, mettre à part de façon consciente, consacrer. Dès l'ancien Testament, Dieu enseigne le principe de la cessation des activités par la sanctification volontaire (mise à part) d'une portion de notre temps. Voici diverses formes de repos qui sont autant de providences de Dieu:
. Jours de repos hebdomadaires et cessation des activités pour se retrouver soi-même, passer du temps à chercher Dieu (prier, écouter la lecture et l'explication des Saintes Écritures) et se retrouver en famille et avec des amis. Ce repos valait aussi pour les serviteur et les étrangers parmi le peuple;
. Fêtes fériées;
. Relâchement la septième année, des serviteurs qui travaillaient pour rembourser une dette. Ce sont les seuls esclaves (volontaires) que la loi permettait aux Hébreux de prendre parmi leurs frères;
. Repos de la terre, la septième année (rotation des cultures).
Il est scientifiquement explicable et démontré aujourd'hui pourquoi la terre même (sol cultivé) avait besoin de repos. De façon plus évidente, il en est de même pour notre corps.
Le repos biblique de l'homme est en résumé la cessation des activités, avec une compréhension spirituelle de cette grâce divine. Cette cessation s'applique, sauf pour des services essentiels et des urgences. À courte vue, un tel arrêt peut sembler une perte. Mais le temps permet de comprendre toute son utilité. À quoi sert-il de courrir sept jours sur sept? L'esprit et le corps reposés seront plus éveillé régénérés et productifs après un repos.
Un dicton ne dit-il pas que "les cimetières sont pleins de gens irremplaçables"? Et pourtant l'activité se poursuit dans les sociétés.
Nous avons une bien haute opinion de notre importance si nous croyons que le succès dépend de l'incessante activité, ou que la terre cessera de tourner parce que nous laissons le travail, un jour fixé comme convention dans la société.
L'auteur Eugene Peterson, dans un ouvrage destiné aux personnes qui servent le Seigneur dans un ministère à temps plein, nous rappelle que selon le concept original nébraique et biblique, les jours de création sont marqués par un soir et un matin; suivi d'un autre jour marqué aussi par un soir et un matin et ainsi de suite (Genèse 1) Ceci ne diffère-t-il pas de notre concept: un matin, un soir? (Eugene Peterson, Les Trois angles de la croissance dans le service chrétien, Trad. de l'anglais Working the Angles (1987), Québec, Éditions La Clairière, 1998, p. 5)
En effet, dans notre concept occidental moderne, la perception d'un jour productif n'inclut généralement pas la nuit qui tend à être considérée au mieux comme une contrainte nécessaire. Pourtant ce qui semble une cessation des activités, est en réalité un temps où nous cessons de travailler, mais pas la création divine: Nos corps se régénèrent et guérissent mieux lorsqu'en apparence il ne se passe rien. Nos pensées se renouvellent, et souvent une solution survient après le repos (et davantage encore avec la prière à notre Dieu), alors que des heures de travail n'ont parfois pu régler une prob;.matique donnée.
Ne dit-on pas souvent aussi que "la nuit porte conseil"? Il vaut mieux prendre une décision importante à tête reposée que tard le soir.
Il a même pu être observé que la surexploitation du corps et de l'esprit à la tĉhe conduit à du désordre physique et mental, comme l'usure prématurée de certain membres (ex. poignets) et même l'invalidité partielle ou totale prématurée (ex. dos). Certains athlètes olympiques, par exemple, nous disent aujourd'hui avoir à l'âge de 35 ans, l'usure du corps d'un homme ou d'une femme de plus de 50 ans.
TROISIÈME COMMANDEMENT Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain; car l'Éternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain" (Exode 20 : 7)
Le nom de Dieu est comme Dieu; Très Saint, grand, digne de respect. On ne doit pas prendre le nom de Dieu à la légère, ni pour blasphémer, ni pour faire de faux serments.
Jésus a précisé que l'on ne devrait même pas avoir à jurer (faire de serment) en servant du nom de Dieu ou d'autre chose.
Matthieu 5: 33-37
Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens, Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment.
Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu;
ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi.
Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blan, ou noir un seul cheveu. Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin.
C'est en effet une hote que les choses de Dieu ou même de sa création, soient associées aux mensonges et aux parjures de ce monde. Que notre oui soit oui et que notre non soit non.
QUATRIÈME COMMANGEMENT Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu, tu ne fera aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui est contenu, et il s'est reposé le septième jour, c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié. (Exode 20: 8-11).
En fait, nous pouvons comprendre que créer n'avait aucun intérêt pour Dieu, si ce n'était suivi de la cessation de l'activité et de la joissance des merveilles de la création et de la relation avec l'homme. Et il veut faire bénéficier l'homme aussi d'un tel repos.
Sanctifier c'est séparer, mettre à part de façon consciente, consacrer. Dès l'ancien Testament, Dieu enseigne le principe de la cessation des activités par la sanctification volontaire (mise à part) d'une portion de notre temps. Voici diverses formes de repos qui sont autant de providences de Dieu:
. Jours de repos hebdomadaires et cessation des activités pour se retrouver soi-même, passer du temps à chercher Dieu (prier, écouter la lecture et l'explication des Saintes Écritures) et se retrouver en famille et avec des amis. Ce repos valait aussi pour les serviteur et les étrangers parmi le peuple;
. Fêtes fériées;
. Relâchement la septième année, des serviteurs qui travaillaient pour rembourser une dette. Ce sont les seuls esclaves (volontaires) que la loi permettait aux Hébreux de prendre parmi leurs frères;
. Repos de la terre, la septième année (rotation des cultures).
Il est scientifiquement explicable et démontré aujourd'hui pourquoi la terre même (sol cultivé) avait besoin de repos. De façon plus évidente, il en est de même pour notre corps.
Le repos biblique de l'homme est en résumé la cessation des activités, avec une compréhension spirituelle de cette grâce divine. Cette cessation s'applique, sauf pour des services essentiels et des urgences. À courte vue, un tel arrêt peut sembler une perte. Mais le temps permet de comprendre toute son utilité. À quoi sert-il de courrir sept jours sur sept? L'esprit et le corps reposés seront plus éveillé régénérés et productifs après un repos.
Un dicton ne dit-il pas que "les cimetières sont pleins de gens irremplaçables"? Et pourtant l'activité se poursuit dans les sociétés.
Nous avons une bien haute opinion de notre importance si nous croyons que le succès dépend de l'incessante activité, ou que la terre cessera de tourner parce que nous laissons le travail, un jour fixé comme convention dans la société.
L'auteur Eugene Peterson, dans un ouvrage destiné aux personnes qui servent le Seigneur dans un ministère à temps plein, nous rappelle que selon le concept original nébraique et biblique, les jours de création sont marqués par un soir et un matin; suivi d'un autre jour marqué aussi par un soir et un matin et ainsi de suite (Genèse 1) Ceci ne diffère-t-il pas de notre concept: un matin, un soir? (Eugene Peterson, Les Trois angles de la croissance dans le service chrétien, Trad. de l'anglais Working the Angles (1987), Québec, Éditions La Clairière, 1998, p. 5)
En effet, dans notre concept occidental moderne, la perception d'un jour productif n'inclut généralement pas la nuit qui tend à être considérée au mieux comme une contrainte nécessaire. Pourtant ce qui semble une cessation des activités, est en réalité un temps où nous cessons de travailler, mais pas la création divine: Nos corps se régénèrent et guérissent mieux lorsqu'en apparence il ne se passe rien. Nos pensées se renouvellent, et souvent une solution survient après le repos (et davantage encore avec la prière à notre Dieu), alors que des heures de travail n'ont parfois pu régler une prob;.matique donnée.
Ne dit-on pas souvent aussi que "la nuit porte conseil"? Il vaut mieux prendre une décision importante à tête reposée que tard le soir.
Il a même pu être observé que la surexploitation du corps et de l'esprit à la tĉhe conduit à du désordre physique et mental, comme l'usure prématurée de certain membres (ex. poignets) et même l'invalidité partielle ou totale prématurée (ex. dos). Certains athlètes olympiques, par exemple, nous disent aujourd'hui avoir à l'âge de 35 ans, l'usure du corps d'un homme ou d'une femme de plus de 50 ans.