Existe-t-il un jour dédié particulièrement pour les morts
Posté : 05 nov.06, 12:28
Existe-t-il un jour dédié particulièrement
Aucun jour n'est dédié aux morts pour le peuple de la Torah. " Hormis le jour, mis en place par Israël mais non issus des textes bibliques, de commémoration et de deuil collectif pour les 6 millions de morts de la Shoah. " précise Jacques Bchiri, responsable du service Dernier devoir, au Consistoire Israélite de Paris*.
S'il n'y a pas de Fête des morts, la religion juive met l'accent sur le rituel du deuil, qui obéit à des règles strictes, pour ne pas tomber dans le culte des morts, comme le respect de trois dates importantes : les 7 jours (après l'inhumation), le mois et l'année. Ces dates sont calculées selon un calendrier biblique.
A chaque occasion, le Kaddish, prière des Saints, et non des morts comme on le pense souvent, est récité, pour aider les vivants à accepter la décision divine, car selon le Talmud, "l'homme est tenu de bénir Dieu aussi bien pour le bonheur que pour le malheur".
A chaque date anniversaire, un jeûne est requis, tout comme la récitation de cette prière.
Religion juive
Particularité des rites funéraires
Comme pour la religion musulmane, l'enterrement doit être le plus rapide possible, et a souvent lieu le lendemain du décès.
Il est d'usage de faire une veillée du mort, déposé dans un drap blanc à même le sol (lorsque le(la) défunt(e) est décédée à la maison), ou autour du corps recouvert dans la salle funéraire d'un hôpital.
Dans la religion juive, la crémation est interdite selon le principe fondamental : " Tu es poussière et tu retournes à la poussière ".
Le rite israélite requiert un enterrement en toute simplicité, sans cercueil, à même le sol. L'usage français fait que la mise en bière est d'usage pour la diaspora française.
Les fleurs sont interdites, dans le même souci de simplicité, pour rappeler que l'homme n'est qu'un être de passage.
Enfin, à noter que beaucoup de cimetières disposent d'un " carré juif ".
Aucun jour n'est dédié aux morts pour le peuple de la Torah. " Hormis le jour, mis en place par Israël mais non issus des textes bibliques, de commémoration et de deuil collectif pour les 6 millions de morts de la Shoah. " précise Jacques Bchiri, responsable du service Dernier devoir, au Consistoire Israélite de Paris*.
S'il n'y a pas de Fête des morts, la religion juive met l'accent sur le rituel du deuil, qui obéit à des règles strictes, pour ne pas tomber dans le culte des morts, comme le respect de trois dates importantes : les 7 jours (après l'inhumation), le mois et l'année. Ces dates sont calculées selon un calendrier biblique.
A chaque occasion, le Kaddish, prière des Saints, et non des morts comme on le pense souvent, est récité, pour aider les vivants à accepter la décision divine, car selon le Talmud, "l'homme est tenu de bénir Dieu aussi bien pour le bonheur que pour le malheur".
A chaque date anniversaire, un jeûne est requis, tout comme la récitation de cette prière.
Religion juive
Particularité des rites funéraires
Comme pour la religion musulmane, l'enterrement doit être le plus rapide possible, et a souvent lieu le lendemain du décès.
Il est d'usage de faire une veillée du mort, déposé dans un drap blanc à même le sol (lorsque le(la) défunt(e) est décédée à la maison), ou autour du corps recouvert dans la salle funéraire d'un hôpital.
Dans la religion juive, la crémation est interdite selon le principe fondamental : " Tu es poussière et tu retournes à la poussière ".
Le rite israélite requiert un enterrement en toute simplicité, sans cercueil, à même le sol. L'usage français fait que la mise en bière est d'usage pour la diaspora française.
Les fleurs sont interdites, dans le même souci de simplicité, pour rappeler que l'homme n'est qu'un être de passage.
Enfin, à noter que beaucoup de cimetières disposent d'un " carré juif ".