l'islam dit "pas de contrainte en religion" ?
Posté : 26 mai07, 02:00
Les mahométans nous citent souvent un verset du coran (257/256 de la sourate 2 ) pour nous endormir et nous faire croire que l'islam n'est pas contre le fait qu'un musulman de naissance puisse changer de religion en toute conscience. Mais la réalité et les textes disent tout autre chose
Le verset « Pas de contrainte en religion » signifie qu’on ne peut pas empêcher quelqu’un de se convertir à l’islam ni contraindre un musulman à quitter l’islam. Quitter l’islam pour se convertir à une autre religion est de toute façon strictement interdit, sous peine de mort, conformément à cette parole de mahomet qui a dit :
« Quiconque change pour une autre la vraie religion [l’islam selon Mahomet], qu’on le tue ! »
EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.149, t.2, p.352.
L’apostasie est également implicitement punie de mort par le coran :
4.89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur,
Le Coran, sourate 4, v.89
S.H. BOUBAKEUR, père et prédécesseur de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, traduit ce verset de façon plus explicite:
« S’ils apostasient, appréhendez-les et tuez-les partout où que vous les trouviez. Ne choisissez parmi eux ni ami ni auxiliaire. »
Pour expliquer plus amplement le verset « Pas de contrainte en religion », nous allons citer le commentaire donné par Joseph BOSSHARD dans le livre Enquêtes sur l’islam, publié chez Desclée de Brouwer (2004) en collaboration avec A.-M. DELCAMBRE, docteur d’État en droit et en civilisation islamique et professeur d’arabe littéraire :
« Cette citation [Pas de contrainte en religion], tirée du verset 257/256 de la sourate 2 est sans doute devenue aujourd’hui la plus célèbre du Coran, puisque très médiatisée, dans la presse, à la radio, à la télévision [même le pape Benoît XVI a cité ce verset, dans son fameux discours de Ratisbonne, le 12 septembre 2006]. Il importe ici de la prendre en compte et d’en percevoir le sens réel.
Lorsqu’elle est citée, cette phrase est toujours sortie de son contexte, pour promouvoir l’idée que l’islam, à l’instar de Vatican II, prônerait la liberté religieuse et lui donnerait même force de loi. Or, une telle perception ne résiste pas à l’examen scrupuleux du texte [coranique].
Si en effet, le sens de ce verset était d’inciter à la liberté religieuse – ne contraignez pas les gens en matière religieuse ! –, alors pourquoi, dans la même sourate 2, juste auparavant (versets 193 et 216), puis plus encore dans les sourates considérées comme postérieures, rencontre-t-on tant d’appels à lancer la guerre contre les païens, les juifs et les chrétiens en vertu de ce qu’ils n’adhèrent pas à l’islam ? Comment comprendre alors cette fameuse formule sur la contrainte en religion, puisque tant de versets coraniques appellent à contrainte en matière religieuse ? »
Joseph BOSSHARD, « Le Coran face au commandement “Tu ne tueras point” », dans Enquêtes sur l’islam, p.167.
Voici quelques-uns des versets coraniques évoqués par Joseph Bosshard :
« Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition [révolte] et que le culte de Dieu [Allah] soit rétabli. »
Le Coran, sourate 2, v.193 (trad. de D. MASSON).
« On vous a prescrit la guerre [à vous, musulmans] ».
Le Coran, sourate 2, v.216 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR).
« Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs],
et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment consomment du vin et mangent de la viande de porc],
et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut de leurs (propres) mains et qu’ils soient humiliés [en étant frappés et insultés]. »
Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. d’É. MONTET, ancien recteur de l’université de Genève - Suisse).
Reprenons le raisonnement de J. BOSSHARD sur le verset « Pas de contrainte en religion ! » : « Selon [l’islamologue] Dominique Urvoy (Les penseurs libres dans l’Islam classique, Albin Michel, 1996, p.25), cette exclamation n’a jamais signifié un appel à la tolérance : “Le verset lui-même ne fait référence qu’au droit des non-musulmans à embrasser l’islam sans qu’on les en empêche. Et c’est bien comme cela qu’il a toujours été compris, du moins dans l’ordre de la pratique.”
La suite du verset – “celui qui est infidèle aux idoles et croit en Dieu [Allah] s’est saisi de l’anse la plus solide et sans fêlure” – montre que c’est d’islam dont il est question […] : c’est à l’islam qu’il ne faut empêcher quiconque de se convertir. »
Joseph BOSSHARD, dans Enquêtes sur l’islam, p.167-168.
Le verset « Pas de contrainte en religion » signifie qu’on ne peut pas empêcher quelqu’un de se convertir à l’islam ni contraindre un musulman à quitter l’islam. Quitter l’islam pour se convertir à une autre religion est de toute façon strictement interdit, sous peine de mort, conformément à cette parole de mahomet qui a dit :
« Quiconque change pour une autre la vraie religion [l’islam selon Mahomet], qu’on le tue ! »
EL-BOKHARI, Les Traditions islamiques, titre 56, chap.149, t.2, p.352.
L’apostasie est également implicitement punie de mort par le coran :
4.89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur,
Le Coran, sourate 4, v.89
S.H. BOUBAKEUR, père et prédécesseur de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, traduit ce verset de façon plus explicite:
« S’ils apostasient, appréhendez-les et tuez-les partout où que vous les trouviez. Ne choisissez parmi eux ni ami ni auxiliaire. »
Pour expliquer plus amplement le verset « Pas de contrainte en religion », nous allons citer le commentaire donné par Joseph BOSSHARD dans le livre Enquêtes sur l’islam, publié chez Desclée de Brouwer (2004) en collaboration avec A.-M. DELCAMBRE, docteur d’État en droit et en civilisation islamique et professeur d’arabe littéraire :
« Cette citation [Pas de contrainte en religion], tirée du verset 257/256 de la sourate 2 est sans doute devenue aujourd’hui la plus célèbre du Coran, puisque très médiatisée, dans la presse, à la radio, à la télévision [même le pape Benoît XVI a cité ce verset, dans son fameux discours de Ratisbonne, le 12 septembre 2006]. Il importe ici de la prendre en compte et d’en percevoir le sens réel.
Lorsqu’elle est citée, cette phrase est toujours sortie de son contexte, pour promouvoir l’idée que l’islam, à l’instar de Vatican II, prônerait la liberté religieuse et lui donnerait même force de loi. Or, une telle perception ne résiste pas à l’examen scrupuleux du texte [coranique].
Si en effet, le sens de ce verset était d’inciter à la liberté religieuse – ne contraignez pas les gens en matière religieuse ! –, alors pourquoi, dans la même sourate 2, juste auparavant (versets 193 et 216), puis plus encore dans les sourates considérées comme postérieures, rencontre-t-on tant d’appels à lancer la guerre contre les païens, les juifs et les chrétiens en vertu de ce qu’ils n’adhèrent pas à l’islam ? Comment comprendre alors cette fameuse formule sur la contrainte en religion, puisque tant de versets coraniques appellent à contrainte en matière religieuse ? »
Joseph BOSSHARD, « Le Coran face au commandement “Tu ne tueras point” », dans Enquêtes sur l’islam, p.167.
Voici quelques-uns des versets coraniques évoqués par Joseph Bosshard :
« Combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de sédition [révolte] et que le culte de Dieu [Allah] soit rétabli. »
Le Coran, sourate 2, v.193 (trad. de D. MASSON).
« On vous a prescrit la guerre [à vous, musulmans] ».
Le Coran, sourate 2, v.216 (trad. de Si Hamza BOUBAKEUR).
« Tuez ceux qui ne croient pas en Allah ni au Dernier Jour [ça, c’est pour les athées, francs maçons et libres penseurs],
et qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son Apôtre [Mahomet] ont interdit [ça, c’est pour tous ceux qui notamment consomment du vin et mangent de la viande de porc],
et quiconque ne pratique pas la religion de la vérité [c’est-à-dire l’islam, selon le Coran], parmi ceux qui ont reçu le Livre [ça, ce sont les juifs et les chrétiens] jusqu’à ce qu’ils aient payé le tribut de leurs (propres) mains et qu’ils soient humiliés [en étant frappés et insultés]. »
Le Coran, sourate 9, v.29 (trad. d’É. MONTET, ancien recteur de l’université de Genève - Suisse).
Reprenons le raisonnement de J. BOSSHARD sur le verset « Pas de contrainte en religion ! » : « Selon [l’islamologue] Dominique Urvoy (Les penseurs libres dans l’Islam classique, Albin Michel, 1996, p.25), cette exclamation n’a jamais signifié un appel à la tolérance : “Le verset lui-même ne fait référence qu’au droit des non-musulmans à embrasser l’islam sans qu’on les en empêche. Et c’est bien comme cela qu’il a toujours été compris, du moins dans l’ordre de la pratique.”
La suite du verset – “celui qui est infidèle aux idoles et croit en Dieu [Allah] s’est saisi de l’anse la plus solide et sans fêlure” – montre que c’est d’islam dont il est question […] : c’est à l’islam qu’il ne faut empêcher quiconque de se convertir. »
Joseph BOSSHARD, dans Enquêtes sur l’islam, p.167-168.