les apports intellectuels de l’Islam depuis le 12ieme Siècle
Posté : 28 mai04, 11:17
ben si ca existe...
Tenez, par exemple Al Kashi.
Tenez, par exemple Al Kashi.
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Mais oui et bien d'autres, mais que découvre-t-on quand on approfondit les ORIGINES aussi bien de leurs études que leur naissance ?Ryuujin a écrit :ben si ca existe...
Tenez, par exemple Al Kashi.
Je conclus donc en disant que c'est certain que des "arabisés" ont apporté une contribution certaine dans de nombreux domaines à la science, etc...Abu Ali al-Hasan ibn Al-Haytham (né probablement en 965 à Al Basra, mort probablement en 1040 au Caire) est appelé parfois Al-Basri, signifiant de la ville de Al Basra en Irak, Il est aussi connu par Al-hazen qui est la version latinisé de son prénom " al-Hasan ".
On sait peu sur les années de l'ibn Al-Haytham qu’il a passé à Al Basra. Dans sa autobiographie il explique comment, jeune il était, il pensait aux opinions religieux contradictoires de différent mouvements religieux et il a parvenu à la conclusion que aucun d’eux ne représentait la vérité. Il parait qu’il ne s’était pas consacré à l’étude des mathématiques et autre sujet académique dans son jeune âge mais apprenait ce qui décrivait comme un emploi de service civil. Il était nommé comme ministre de Al Basra et ses alentours. Tout fois, ibn Al-Haytham devenait de plus en plus malheureux avec ses études approfondies sur la religion et pris la décision de se consacrer entièrement à l’étude de science qu’il trouva clairement décrite dans les écrits d’Aristote. Ibn al-Haytham garda le reste de sa vie consacrant tous ses énergies aux mathématiques, physiques, et autres sciences.
tu postules dc là que la stabilité en matière de science, de savoir est permise par toute religion ?Mais vouloir attribuer cet apport à "l'islam" comme "religion" n'est qu'un phantasme musulman, ne vous en déplaise.
Les mêmes savants, sous un régime grec, romain, perse, byzantin auraient produit les mêmes oeuvres.
Argument bateau de tous ceux qui veulent réduire l'importance de ces succès.1°) que tous se sont fait les "suiveurs" d'anciens qui n'ont rien à voir avec l'Islam, bien au contraire, c'étaient des Grecs, des Indous, etc.
Ben si : tu le dis toi même ; cette religion a favorisée l'instauration de mécénats.2°) l'Islam comme religion n'a rien apporté de plus, sauf une stabilité politique sans doute qui a favorisé ou pratiqué un mécenat qui aurait existé même si l'Islam n'était pas arrivé.
Justifier un apport "islamique" est faux.
Son nom "ghiyat al-dîn djamashîd b.mahs'ûd b.mahmûd AlKashi" ou Alkashani connu sous le nom écourté d’AKashi, (1390? - 1429) son lieu de naissance est Kachan entre Ispahan et Téhéran. Mathématicien, célèbre à son époque, il est mort à Samarkand en 1429. Son œuvre majeure, le traité du cercle (Risala a-muhitiyya), a été écrite en 1424 en arabe.
Extrait: La méthode est, comme toujours à cette époque, celle d'Archimède, puisque Al Kashi part d'un hexagone et donc d'un côté de longueur 2sin(p /6)=1.
La formule étant presque la même que celle d'Archimède à un facteur 2 près, les essais et performances sont parfaitement similaires !
et lisAl-Birûni (Abû Rayhân Muhammad ben Ahmed) (973-1048). Né à Khiwa dans l'actuel Turkménistan, Al-Biruni est un savant universel. A vingt ans il se rend à la cour des Ziyârides, où il écrit sa Chronologie. Il y rencontre le célèbre philosophe Ibn Sînâ (Avicenne) , dont le nom déformé donnera Avicenne en Occident, avec lequel il ne s'entend guère.
De retour dans sa ville natale, il est capturé lors de troubles politiques. Une fois libéré il fait de nombreux séjours en Inde dont on ne sait presque rien. C'est certainement lors d'un de ces séjour qu'il ramène un énorme traité : Tarîh al-Hind. Il y donne une description très détaillée de ce pays, de ses coutumes ainsi que de ses connaissances scientifiques.
et l'on pourrait continuer !Abu Ali al-Hasan ibn Al-Haytham (né probablement en 965 à Al Basra, mort probablement en 1040 au Caire) est appelé parfois Al-Basri, signifiant de la ville de Al Basra en Irak, Il est aussi connu par Al-hazen qui est la version latinisé de son prénom " al-Hasan ".
On sait peu sur les années de l'ibn Al-Haytham qu’il a passé à Al Basra. Dans sa autobiographie il explique comment, jeune il était, il pensait aux opinions religieux contradictoires de différent mouvements religieux et il a parvenu à la conclusion que aucun d’eux ne représentait la vérité. Il parait qu’il ne s’était pas consacré à l’étude des mathématiques et autre sujet académique dans son jeune âge mais apprenait ce qui décrivait comme un emploi de service civil. Il était nommé comme ministre de Al Basra et ses alentours. Tout fois, ibn Al-Haytham devenait de plus en plus malheureux avec ses études approfondies sur la religion et pris la décision de se consacrer entièrement à l’étude de science qu’il trouva clairement décrite dans les écrits d’Aristote. Ibn al-Haytham garda le reste de sa vie consacrant tous ses énergies aux mathématiques, physiques, et autres sciences.
Ouvre n'importe quel dico au mot Islam.Dans un autre post tu nies qu'il s'agit et d'une vision de la société et religion en même temps; tu dis c'est une RELIGION.
Un peu de cohérence stp.Cette RELIGION en tant que telle, n'a rien fait de mieux que d'assurer une hégémonie de langue, imposée d'ailleurs, et un vaste territoire gagné par les guerres.
Exemple des plus douteux.Exemple imagé: La poudre a été inventée par un non musulman, qu'elle soit améliorée par un musulman ou utilisée pour envoyer des boulets sur des mécréant.....faut-il l'attribuer à l'Islam ?
Voila, on attribue a la "religion" une découverte, ou une avancée !Par contre, le théorème d'Al Kashi est attribuable à un musulman qui a pu faire ce travail grâce à un climat, une émulation favorable.
Non, mais cela a à voir avec le fait que son mécène l'était.Cela n'a rien à voir avec le fait qu'il était MUSULMAN !
Sujet du message: les apports intellectuels de l’Islam depuis le 12ieme Siècle
Les exemples que je t'ai donné plus haut sont patents que c'est plus en s'éloignant de la religion qu'avec elle que des résultats ont eu lieu, et en puisant dans les connaissances existantes antérieures.Ryuujin a écrit : Non, mais cela a à voir avec le fait que son mécène l'était.
- je dis "son", mais à ma connaissance, il en a eu plusieurs, non ? -
Car si la pratique religieuse musulmane de l'époque avait été semblable à celle des intégristes, la recherche en mathématiques aurait été dévalorisée par rapport par exemple à la théologie, comme cela a aussi été le cas en France ; cf la Sorbonne.
Alors, les mécènes auraient été beaucoup moins nombreux, et par conséquents les savants de même.
La religion, peut être un facteur inhibiteur de l'avancée scientifique, artistique etc...
Elle peut aussi dans certaines situations l'être dans une moindre mesure - je ne pense pas qu'elle puisse ne pas l'être du tout - , et cela mérite d'être souligné.
Donc je me réitère, la conjonction d'une serie de circonstances plus laïques que religieuses , entre des personnalités de provenance juive,
Bien entendu, c'est un homme qui découvre, pas une religion.
Mais c'est un contexte social, historique qui lui a donné les moyens de survivre en marchant sur cette voie.
Et le contexte social est dans bien des pays tributaire de la pratique religieuse, celle-ci n'étant pas constante.
Personne n'a jamais dit que l'Islam est entièrement à l'origine de ces apports intellectuels, pas même le titre du topic.L'apport est laïque pas religieux.
Si l'Islam en tant que religion suffisait, cela aurait continué, ce qui n'est pas du tout le cas, et la "colonisation satan" qui aurait fait disparaître cet élan a été bien plus tard
L'origine éthymologique du mot laïcité du grec laos désigne l'unité d'une population, considérée comme un tout indivisible. La laïc est l'homme du peuple qu'aucune prérogative ne distingue ni n'élève au-dessus des autres: ni rôle reconnu de directeur de conscience, ni pouvoir de dire et d'imposer ce qu'il convient de croire.Ryuujin a écrit : Personne n'a jamais dit que l'Islam est entièrement à l'origine de ces apports intellectuels, pas même le titre du topic.
Simplement, ces apports ont été PERMI par la pratique musulmane de l'époque. NON , pas de la PRATIQUE MUSULMANE, cela ne veut rien dire d'ailleurs
Ainsi, de tels apports auraient été interdits par la pratique actuelle de l'Islam en Iran etc...
Cependant, les pratiques musulmanes de l'époque SONT AUSSI L'ISLAM DE L'EPOQUE.
Tout ce climat "social" dans des états religieux ne peut être considéré comme "laïque".
D'ailleurs, ce terme même avait il une signification réelle à l'époque en ces lieux ?
Ryuujin a écrit :ah oui, t'as raison pour le mot laïque.
Mais pour l'importance de la religion dans des états religieux, je n'en démordrais pas sans argument imparable ; si tu veux mon avis, c'est bien la pratique musulmane de l'époque qui a permi les mécénats, de même façon que la pratique chrétienne de l'âge gothique l'a interdit.
Rabelais c'est impayable bien sûr !Ryuujin a écrit :la période gothique, c'est aussi la scolastique, la toute puissance de l'enseignement de l'université théologique de la Sorbonne qui censurait au nom de Dieu...
C'est en gros un âge d'or de l'obscurantisme chrétien, celui où l'on ne lisait que peu la bible au peuple, préférant la glose à la lecture.
Celui où l'enseignement des langues anciennes hormis le latin était évité, car risquant d'être à l'origine de mauvaises interprétations, cf l'idée que les catholiques ont pu se faire des protestants...
Le terme d'âge gothique avec une connotation péjorative relève de l'esprit de la renaissance qui voulait faire tomber l'obscurantisme, et effacer les "ténèbres gothiques".
Bien entendu, je résume...
cf Erasme, Rabelais et cie...
J'aime bien Rabelais dans le genre ; sa caricature de la Sorbonne ne manque pas de piquant...
Cette phrase venant de la bouche de Janotus de Bragmardo, sorbonnagre envoyé auprès de Gargantua pour réclamer la restitution des cloches de Notre Dame de Paris m'a beaucoup amusé :
"que Dieu vous garde de mal, et notre Dame de santé, qui vivit et regnat per omnia secula seculorum, amen."
Je connais cependant mal cette époque, et encore moins religieuse.Au 12e siècle, en Europe, de nombreux lettrés découvrent que les modes de pensée et les structures antiques sont dépassées. Conscients de vivre des temps nouveaux, ils vont baptiser leur époque le SAECULUM MODERNUM. Comme le remarque le Professeur A. Gounelle : " Ils vivent désormais dans une époque différente, qu'ils appellent le saeculum modernum. (…) Se mettent en place une nouvelle philosophie, fondée sur la logique ou la dialectique, et une nouvelle théologie, la scolastique, contre lesquelles réagiront plus tard la Renaissance et la Réforme " .