Le Christ et la vie spirituelle
Posté : 14 janv.08, 20:13
Bonjour
l'Evangile ne nous est-il pas offert avant tout comme une règle de vie. « Je suis venu, dit Jésus, pour qu'ils aient la vie » (Jean 10, 10). Ce n'est point une philosophie, pas même une théologie que le Christ a enseignée à ceux qui le suivaient et l'écoutaient : Il a voulu seulement leur montrer le chemin du salut. Sans doute, cet enseignement ne pouvait se passer de tout fondement dogmatique et l'oeuvre du salut implique bien une doctrine qui porte à la fois sur la nature de Dieu et sur les destinées de l'homme. La vie éternelle n'est-elle pas une connaissance du Père. De sorte qu'en définitive c'est à la personne même du Christ que se rattache, comme à son centren toute la prédication évangélique.
(Jean 10,10)
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.
Remarque: Ici L'unique but du voleur consiste à dérober, égorger et détruire. ll agit par pur égoîsme. De façon à satisfaire ses propre désirs, il irait jusqu'à égorger les brebis. En revanche le Seigneur Jésus ne se présente pas au coeur de l'homme par égoîsme. ll vient non pour obtenir mais pour donner. ll vien afin que les brbiis aient la vie, et qu'elle l'aient en abondance. Nous recevons la vie des l'instent ou nous recevons le Christ comme notre sauveur. Après notre conversion, toute-fois, nous découvrons que divers degrés de joie existent dans cette vie. plus nous nous confions au Saint-Esprit, plus nous jouissons de la vie reçu. Alors, nous n'avons pas seulement la vie, mais nous l'avons en abondance.
Aussi la foi que Christ propose à ses disciples ne consiste pas dans la pure acceptation de vérités indémontrables : elle réside plus profondément dans une expérience de vie intérieure et elle est liée au progrès de l'Esprit en nous. Elle est faite en même temps de l'adhésion de l'intelligence à une Parole qui s'est révélée avec les caractères du divin et la mise en pratique d'une règle de vie qui porte avec elle, au-dedans de nous-mêmes, par sa fécondité, sa propre justification. La foi consiste donc pour le croyant à garder la parole et les commandements de Celui qui s'est manifesté comme le Fils de Dieu. Aussi le Christ ne la propose-t-il pas à tous, car tous ne sont pas susceptibles de la recevoir : elle implique, à l'origine, le goût des choses divines et c'est seulement à ceux qui goûtent la saveur des choses divines qu'elle ouvre l'accès à la connaissance du Père et aux voies du Salut.
Qu'est-ce à dire, sinon qu'il n'y a point de foi en dehors de l'Evangile et, par conséquent, pas de vie vraiment spirituelle en dehors du Christ ? L'originalité du Christianisme réside précisément dans ce fait qu'à la différence des autres religions il est fondé, non pas sur un système doctrinal, mais sur une Personne ; et que cette Personne n'est pas seulement la Vérité, hors de laquelle il n'y a qu'erreur et mensonge, mais avant tout l'unique Voie qui puisse mener à la rédemption et au salut. « Suivez-moi ». « Sans moi vous ne pouvez rien ».
La foi spécifiquement chrétienne n'est donc pas la foi à des idées, ni même principalement à des Vérités dogmatiques, encore moins à des enseignements ecclésiastiques ; elle et la foi à une Personne, à sa Parole et à ses Commandements parce que cette personne s'est révélée comme étant le Christ, le Fils du Dieu vivant, l'Envoyé du Père. Comment la Parole de Dieu ne serait-elle pas Lumière et Nourriture, Esprit et Vie ? Et c'est pourquoi le Christ est l'unique source de la vie spirituelle et qu'en dehors du Christ il n'y a pas de vie spirituelle, de vie intérieure, de vie religieuse.
Mais prenons y garde : plusieurs Eglises, de nombreuses sectes religieuses se réclament du Christ ; et le Christ de l'une n'est pas identique au Christ de l'autre. Où trouverons-nous le Christ authentique ? C'est dans le Nouveau Testament que nous avons appris à connaître le Christ pour la première fois ; c'est par la prédication contenue dans les Evangiles qu'il s'est manifesté aux hommes. Il est donc vraisemblable que le Christ authentique est celui des Evangiles. Mais que vaut le témoignage des Evangiles, n'a-t-il pas été victorieusement battu en brèche par l'exégèse moderne.
l'Evangile ne nous est-il pas offert avant tout comme une règle de vie. « Je suis venu, dit Jésus, pour qu'ils aient la vie » (Jean 10, 10). Ce n'est point une philosophie, pas même une théologie que le Christ a enseignée à ceux qui le suivaient et l'écoutaient : Il a voulu seulement leur montrer le chemin du salut. Sans doute, cet enseignement ne pouvait se passer de tout fondement dogmatique et l'oeuvre du salut implique bien une doctrine qui porte à la fois sur la nature de Dieu et sur les destinées de l'homme. La vie éternelle n'est-elle pas une connaissance du Père. De sorte qu'en définitive c'est à la personne même du Christ que se rattache, comme à son centren toute la prédication évangélique.
(Jean 10,10)
Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles soient dans l'abondance.
Remarque: Ici L'unique but du voleur consiste à dérober, égorger et détruire. ll agit par pur égoîsme. De façon à satisfaire ses propre désirs, il irait jusqu'à égorger les brebis. En revanche le Seigneur Jésus ne se présente pas au coeur de l'homme par égoîsme. ll vient non pour obtenir mais pour donner. ll vien afin que les brbiis aient la vie, et qu'elle l'aient en abondance. Nous recevons la vie des l'instent ou nous recevons le Christ comme notre sauveur. Après notre conversion, toute-fois, nous découvrons que divers degrés de joie existent dans cette vie. plus nous nous confions au Saint-Esprit, plus nous jouissons de la vie reçu. Alors, nous n'avons pas seulement la vie, mais nous l'avons en abondance.
Aussi la foi que Christ propose à ses disciples ne consiste pas dans la pure acceptation de vérités indémontrables : elle réside plus profondément dans une expérience de vie intérieure et elle est liée au progrès de l'Esprit en nous. Elle est faite en même temps de l'adhésion de l'intelligence à une Parole qui s'est révélée avec les caractères du divin et la mise en pratique d'une règle de vie qui porte avec elle, au-dedans de nous-mêmes, par sa fécondité, sa propre justification. La foi consiste donc pour le croyant à garder la parole et les commandements de Celui qui s'est manifesté comme le Fils de Dieu. Aussi le Christ ne la propose-t-il pas à tous, car tous ne sont pas susceptibles de la recevoir : elle implique, à l'origine, le goût des choses divines et c'est seulement à ceux qui goûtent la saveur des choses divines qu'elle ouvre l'accès à la connaissance du Père et aux voies du Salut.
Qu'est-ce à dire, sinon qu'il n'y a point de foi en dehors de l'Evangile et, par conséquent, pas de vie vraiment spirituelle en dehors du Christ ? L'originalité du Christianisme réside précisément dans ce fait qu'à la différence des autres religions il est fondé, non pas sur un système doctrinal, mais sur une Personne ; et que cette Personne n'est pas seulement la Vérité, hors de laquelle il n'y a qu'erreur et mensonge, mais avant tout l'unique Voie qui puisse mener à la rédemption et au salut. « Suivez-moi ». « Sans moi vous ne pouvez rien ».
La foi spécifiquement chrétienne n'est donc pas la foi à des idées, ni même principalement à des Vérités dogmatiques, encore moins à des enseignements ecclésiastiques ; elle et la foi à une Personne, à sa Parole et à ses Commandements parce que cette personne s'est révélée comme étant le Christ, le Fils du Dieu vivant, l'Envoyé du Père. Comment la Parole de Dieu ne serait-elle pas Lumière et Nourriture, Esprit et Vie ? Et c'est pourquoi le Christ est l'unique source de la vie spirituelle et qu'en dehors du Christ il n'y a pas de vie spirituelle, de vie intérieure, de vie religieuse.
Mais prenons y garde : plusieurs Eglises, de nombreuses sectes religieuses se réclament du Christ ; et le Christ de l'une n'est pas identique au Christ de l'autre. Où trouverons-nous le Christ authentique ? C'est dans le Nouveau Testament que nous avons appris à connaître le Christ pour la première fois ; c'est par la prédication contenue dans les Evangiles qu'il s'est manifesté aux hommes. Il est donc vraisemblable que le Christ authentique est celui des Evangiles. Mais que vaut le témoignage des Evangiles, n'a-t-il pas été victorieusement battu en brèche par l'exégèse moderne.