Qui est réellement Marie Madeleine Magdala?
Posté : 14 janv.08, 23:25
Bonjour,
Ici ma question est claire, et si vous avez d'autres informations la concernant se serait gentil, de les posters,
mais revenons sur qui est Marie? du point de vue des apotres et surtout sur celui de Jésus (psl).
Et la question que je me pose est Marie et Jésus étaient ils si intime que cela?
Marie-Madeleine Femme initiée
Nous savons historiquement très peu de choses sur cette dernière, sinon qu’elle était instruite, qu’elle disposait d’une certaine fortune personnelle qu’elle mit au service de Jésus et des apôtres. Elle est mentionnée pour la première fois dans l’Evangile de Luc (8,2) : "Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis 7 démons". Les 4 Evangiles ne la mentionnent alors plus avant la scène de la résurrection dans le tombeau. Rien ne permet d’affirmer qu’elle fut la femme adultère ou celle dite de Béthanie qui acheta pour Jésus un coûteux parfum dont elle l’oignit.
Le nom même de Magdala, qui signie "terrestre", ne peut renseigner sur son identité précise.
Son influence est toutefois considérable : c’est à elle que Jésus apparaît lors de sa résurrection, lorsqu’elle vint s’occuper du corps. Cette seule tâche, dévolue à une femme très proche, souligne son lien particulier avec Jésus : Marie, mère de Jésus, est toujours vivante mais ce n’est pas elle qui effectue cette opération. Curieusement, la conversation de Marie-Madeleine avec Jésus ressuscité n’est pas rapportée dans l’Evangile de Jean dont les écrits témoignent pourtant d’une connaissance initiatique poussée ; il dépeint simplement l’affolement de Marie-Madeleine à la vue du tombeau vide, comme si elle avait perdu la tête. Tout l’aspect crucial de la vision puis de la reconnaissance de Jésus ne figure pas dans son texte. (A ce titre, nous vous invitons à consulter un prochain article, comme il est annoncé en fin de ce texte).
Après son ascension définitive, Jésus apparaît de nouveau à Marie-Madeleine. Le Codex de Berlin raconte la déclaration de Marie aux disciples : "J’ai vu le Seigneur dans une vision." Aussitôt, elle est prise à parti par le groupe : "Pour ma part", dit André, "je ne crois pas que le Sauveur ait dit cela. Car ses enseignements ont certainement une autre signification." Et Pierre ajoute : "Se serait-il entretenu avec une femme, en secret et à notre insu ? Devrions-nous nous tourner vers elle et l’écouter tous ? Il l’aurait privilégiée par rapport à nous ?" Alors Matthieu répond à Pierre : "Si le Sauveur l’a rendue digne, qui es-tu, toi, pour la rejeter ? Certainement le Sauveur la connaît à fond. C’est pourquoi Il l’a aimée plus que nous ! Ayons plutôt honte et revêtons plutôt l’Homme Parfait comme Il nous en a donné la mission ! Nous devons proclamer l’Evangile sans établir d’autres règles ou d’autres lois que celles prescrites par Lui."
Nous le constatons : selon la conception de ces hommes, une femme ne saurait être considérée digne d’être initiée, à plus forte raison de manière directe et à titre individuel. L’intervention de Matthieu met bien en relief la préférence marquée de Jésus envers Marie-Madeleine, que personne ne songe ensuite à contester. Ce lien seul est insupportable et critiqué par les apôtres, qui ont même demandé à Jésus qui d’entre eux siégerait assis à sa droite et à sa gauche dans le Royaume des Cieux... Le Codex de Berlin met en évidence les dissensions et la soif de puissance des disciples. Malgré le témoignage de vie de Jésus, ils continuent de rivaliser entre eux et prolongent la loi ancienne.
La tradition juive faisait de la femme un être indigne, impur, inférieur, dangereux - un aspect qui perdure à notre époque encore en de nombreux domaines. Le groupe des apôtres est nommément constitué d’hommes ; les femmes y sont simplement présentes comme des suiveuses. Jésus ne craignait cependant pas de déranger "l’ordre" établi en louant Marie de Béthanie, assise à ses pieds et écoutant son enseignement sans s’activer dans la maison. Pareillement, on le voit au contact de femmes adultères, de prostituées ou de pauvres vieilles affectées de maux divers.
[b]Marie-Madeleine dérange donc à double titre : elle est femme, et elle fut l’aimée de Jésus qui lui dispensa un enseignement dont les autres ne bénéficièrent pas. Après son ascension, Il demeura même en contact avec elle. Dans le Codex de Berlin, lorsqu’elle est accusée d’affabuler, par les disciples jaloux à propos de sa vision, elle fond en larmes : son récit, qui constitue un authentique enseignement spirituel, n’a pu être reçu par ces hommes aveuglés par leur prééminence, leur soif de pouvoir, et qui s’imposent en tant que continuateurs de l’ordre ancien. [/b]
Quel enseignement nous est donné par Marie-Madeleine, qui seule l’a reçu ?
Ici ma question est claire, et si vous avez d'autres informations la concernant se serait gentil, de les posters,
mais revenons sur qui est Marie? du point de vue des apotres et surtout sur celui de Jésus (psl).
Et la question que je me pose est Marie et Jésus étaient ils si intime que cela?
Marie-Madeleine Femme initiée
Nous savons historiquement très peu de choses sur cette dernière, sinon qu’elle était instruite, qu’elle disposait d’une certaine fortune personnelle qu’elle mit au service de Jésus et des apôtres. Elle est mentionnée pour la première fois dans l’Evangile de Luc (8,2) : "Marie, dite de Magdala, de laquelle étaient sortis 7 démons". Les 4 Evangiles ne la mentionnent alors plus avant la scène de la résurrection dans le tombeau. Rien ne permet d’affirmer qu’elle fut la femme adultère ou celle dite de Béthanie qui acheta pour Jésus un coûteux parfum dont elle l’oignit.
Le nom même de Magdala, qui signie "terrestre", ne peut renseigner sur son identité précise.
Son influence est toutefois considérable : c’est à elle que Jésus apparaît lors de sa résurrection, lorsqu’elle vint s’occuper du corps. Cette seule tâche, dévolue à une femme très proche, souligne son lien particulier avec Jésus : Marie, mère de Jésus, est toujours vivante mais ce n’est pas elle qui effectue cette opération. Curieusement, la conversation de Marie-Madeleine avec Jésus ressuscité n’est pas rapportée dans l’Evangile de Jean dont les écrits témoignent pourtant d’une connaissance initiatique poussée ; il dépeint simplement l’affolement de Marie-Madeleine à la vue du tombeau vide, comme si elle avait perdu la tête. Tout l’aspect crucial de la vision puis de la reconnaissance de Jésus ne figure pas dans son texte. (A ce titre, nous vous invitons à consulter un prochain article, comme il est annoncé en fin de ce texte).
Après son ascension définitive, Jésus apparaît de nouveau à Marie-Madeleine. Le Codex de Berlin raconte la déclaration de Marie aux disciples : "J’ai vu le Seigneur dans une vision." Aussitôt, elle est prise à parti par le groupe : "Pour ma part", dit André, "je ne crois pas que le Sauveur ait dit cela. Car ses enseignements ont certainement une autre signification." Et Pierre ajoute : "Se serait-il entretenu avec une femme, en secret et à notre insu ? Devrions-nous nous tourner vers elle et l’écouter tous ? Il l’aurait privilégiée par rapport à nous ?" Alors Matthieu répond à Pierre : "Si le Sauveur l’a rendue digne, qui es-tu, toi, pour la rejeter ? Certainement le Sauveur la connaît à fond. C’est pourquoi Il l’a aimée plus que nous ! Ayons plutôt honte et revêtons plutôt l’Homme Parfait comme Il nous en a donné la mission ! Nous devons proclamer l’Evangile sans établir d’autres règles ou d’autres lois que celles prescrites par Lui."
Nous le constatons : selon la conception de ces hommes, une femme ne saurait être considérée digne d’être initiée, à plus forte raison de manière directe et à titre individuel. L’intervention de Matthieu met bien en relief la préférence marquée de Jésus envers Marie-Madeleine, que personne ne songe ensuite à contester. Ce lien seul est insupportable et critiqué par les apôtres, qui ont même demandé à Jésus qui d’entre eux siégerait assis à sa droite et à sa gauche dans le Royaume des Cieux... Le Codex de Berlin met en évidence les dissensions et la soif de puissance des disciples. Malgré le témoignage de vie de Jésus, ils continuent de rivaliser entre eux et prolongent la loi ancienne.
La tradition juive faisait de la femme un être indigne, impur, inférieur, dangereux - un aspect qui perdure à notre époque encore en de nombreux domaines. Le groupe des apôtres est nommément constitué d’hommes ; les femmes y sont simplement présentes comme des suiveuses. Jésus ne craignait cependant pas de déranger "l’ordre" établi en louant Marie de Béthanie, assise à ses pieds et écoutant son enseignement sans s’activer dans la maison. Pareillement, on le voit au contact de femmes adultères, de prostituées ou de pauvres vieilles affectées de maux divers.
[b]Marie-Madeleine dérange donc à double titre : elle est femme, et elle fut l’aimée de Jésus qui lui dispensa un enseignement dont les autres ne bénéficièrent pas. Après son ascension, Il demeura même en contact avec elle. Dans le Codex de Berlin, lorsqu’elle est accusée d’affabuler, par les disciples jaloux à propos de sa vision, elle fond en larmes : son récit, qui constitue un authentique enseignement spirituel, n’a pu être reçu par ces hommes aveuglés par leur prééminence, leur soif de pouvoir, et qui s’imposent en tant que continuateurs de l’ordre ancien. [/b]
Quel enseignement nous est donné par Marie-Madeleine, qui seule l’a reçu ?