Ren' a écrit :
Je suis désolé, mais -de mon point de vue- ce sont tes formulations partiales qui cherchent à éviter la confrontation avec la réalité. Des formulations qui, je te le rappelle, sont des affirmations, et non des questions. Regarde :
Pas une seule question dans ta liste ; tu poses les réponses avant même de questionner !
Mais je ne les écarte pas, moka, bien au contraire : ma liste de questions englobe la tienne !
1. Que savons-nous de l'identité des scribes de nos écrits de référence ?
Tu pourras argumenter ici tes affirmations sur l'identité douteuse des écrivains des evangiles et sur le fait qu'ils n'auraient pas connu Jésus
2. Quelle a été l'évolution du sens des mots Evangile, Coran, Hadith ?
J'ai ajouté cette question car elle mérite réflexion
3. Y a-t-il des divergences dans les manuscrits ?
Là, tu pourras chercher à justifier tes affirmations sur l'altération des manuscrits, la question "des" Bibles, les divergences au fil des siècles...
4. Que penser des manuscrits perdus ou détruits ?
Là, tu pourras librement traiter des "livres perdusde la Bible"
5. Que pensons-nous des "absurdités" et "contradictions" ?
Cette question reprend tes propres termes : où est le problème ?
Pourquoi m'accuses-tu donc de me "défiler" ? Je veux véritablement du "sérieux et du rigoureux", et, pour ça, il faut réellement être méthodique, et non pas s'auto-glorifier...
Vérité
Hébreu:: ('emet)
Grec: (alètheia)
Latin: veritas (comme dans vérité, véritable)
La notion de <<v>> est associée à la recherche, opérée par l'intelligence, d'une connaissance objective et abstraite. La vérité scientifique s'applique à ce qui peut être observé par les moyens habituels de la recherche. La vérité historique s'occupe de l'exactitude des événements en fonction des témoignages que l'on peut en donner. La vérité, au sens juridique du terme, consiste à établir l'authenticité des allégations énoncées par les parties en cause afin d'en arriver à un jugement. De manière générale, la vérité est la conformité qui doit exister entre ce qui est et ce que l'on peut en dire. Vérité et solidité La notion biblique de vérité recouvre l'un ou l'autre de ces divers aspects mais a aussi des caractéristiques qui lui sont propres. Elle répond avant tout au besoin de connaissance utile pour la conduite de la vie. Le mot hébreu émet est un dérivé de la racine(aman) qui signifie ce qui est solide, constant et sûr. C'est à cette racine qu'appartient l'acclamation liturgique Amen. L'homme biblique considère « vrai » ce sur quoi il peut se fier pour l'orientation de sa vie. Cette notion de vérité s'applique notamment à la parole humaine autant qu'à la volonté de Dieu exprimée par la bouche des prophètes ou des autres serviteurs de Dieu.
<< Lorsqu'on dit dans le langage courant que telle parole est la vérité, on n’entend pas seulement que celui qui dit cette parole est convaincu de ce qu'il dit, mais encore qu'il en est réellement ainsi >>. Il faut se rappeler que les Hébreux ont une conception particulière de la parole, la considérant comme une réalité ayant une grande puissance d'efficacité. Ainsi, un <<homme>> est quelqu'un de sûr, à qui on peut accorder sa confiance, car sa parole est l'expression de sa solidité intérieure, et cet homme ne peut tromper.Dieu de vérité et de fidélité
Au cœur d'une épreuve, un priant s'adresse à Dieu avec une telle confiance qu'il a déjà l'assurance d'être sauvé: Dans ta main je remets mon souffle. Tu m'as racheté, Seigneur, toi le Dieu de vérité. Je danserai de joie pour ta fidélité, car tu as vu ma misère et connu ma détresse. Tu ne m'as pas livré aux mains d'un ennemi, tu m'as remis sur pied, tu m'as donné du large.
Psaume 31, 6. 8-9.
Dans cette prière, on remarque que le psalmiste établit un lien étroit entre la vérité de Dieu et sa fidélité. Dieu est vrai car il est constant dans son attitude envers son peuple malgré les écarts de conduite de ce dernier. Cette constance de Dieu est l'expression de sa fidélité à l'Alliance et à la promesse de protéger son peuple. Parce qu'il a choisi Israël, Dieu est lié à son peuple et il a le devoir de lui venir en aide, au risque de se renier lui-même. Dieu agit de la même manière à l'égard de chacun des membres du peuple élu. Puisque le peuple d'Israël constate la fidélité de Dieu dans le cours de l'histoire, il peut donc mettre sa confiance en Dieu. La fidélité de Dieu rappelle sans cesse à Israël comment il doit lui-même vivre dans la vérité et la fidélité à l'Alliance.
Les premiers chrétiens ont reconnu en Jésus Christ la révélation de la vérité de Dieu, de sa fidélité à son plan de salut. C'est donc en Jésus que le chrétien trouve l'appui dont il a besoin pour orienter sa vie: « À qui irions-nous, Seigneur, proclame Pierre, tu as les paroles de la vie. (Jn 6,68) Jésus se définit lui-même comme « le chemin, la vérité et la vie. (Jn 14,6) De même l'Esprit que Jésus promet d'envoyer à ses disciples sera l'Esprit de vérité, et cet Esprit les conduira vers la vérité tout entière. Il leur fera souvenir de ce que Jésus a enseigné et révélé de Dieu. Il leur permettra ainsi de s'appuyer sur la parole de Jésus comme sur un roc solide.