le salut par la croix est un cadeau signé Satan
Posté : 27 juil.09, 23:05
Le diable a plusieurs stratégies pour détourner les hommes de Dieu.La plus grande prouesse qu'il a réalisée était d'ammener beaucoup à croire qu'ils sont sauvés par la mort de Jésus sur la croix.
L’ŒUVRE SATANIQUE
Pour paraphraser le professeur Maniragaba Balibutsa, nous disons que le christianisme consacre et élève la vengeance au niveau de principes absolus pour la rédemption universelle :… le Dieu-Père qui livre son fils à la mort de La croix pour expier les péchés des hommes n’est moins qu’un dieu impuissant devant la loi de la vengeance indépendante et absolue. Il serait absurde de sa part de livrer son fils unique à une pareille mort pour le salut des hommes alors qu’un décret d’amnistie générale aurait pu suffire. Jésus n’est pas venu mourir pour les péchés. Comme tout prophète, sa mission consistait à éveiller ses contemporains sur leurs devoirs et obligations devant Dieu, après une période de désobéissance caractérisée.
Nous avons réunis quelques versets explicites en rapport avec notre thèse dont voici :
1°Luc 22 :52 à 53.
« Jésus dit alors à ceux qui s’étaient portés contre lui, grands prêtres, chefs des gardes du temple et anciens : comme pour un bandit, vous êtes partis avec des épées et des bâtons ! quand j’étais avec vous chaque jour dans le temple, vous n’avez pas mis la main sur moi, mais c’est maintenant votre heure, c’est le pouvoir des ténèbres » Les paroles sont limpides et révèlent le secret du plan établi contre le Messie, Jésus.
Son arrestation est l’œuvre des ténèbres, c'est-à-dire le plan de Satan. Ténèbres c’est Satan.Cela se voit clairement dans ce passage : « Il te délivre déjà du peuple et de nations païennes vers qui je t’envoie pour leur ouvrir les yeux, les détourner des ténèbres vers la lumière, de l’empire de Satan vers Dieu… » Actes des apôtres 26 :18.
Dieu n’a aucune responsabilité dans cette affaire.
2. Matthieu 21 :33 à 43 :
« Il y avait un propriétaire qui planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et battit une tour ; puis il la donna en fermage à des vignerons et partit en voyage. Quand le temps de fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour recevoir les fruits qui lui revenaient. Mais les vignerons saisirent ces serviteurs : l’un, ils nouèrent de coups, les autres ils le tuèrent ; un autre, ils le lapidèrent. Il envoya encore d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers ; ils le traitèrent de même. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : « ils respecterons mon fils ». Mais les vignerons voyant le fils se dirent entre eux : « c’est l’héritier. Venez ! Tuons-le et emparons nous de l’héritage ». Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! Lorsque viendra le maître de la vigne, que fera t-il à ces vignerons-là ? Ils lui répondirent : « Il fera périr misérablement ces misérablement, et il donnera la vigne en fermage à d’autre vignerons, qui lui remettrons les fruits en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les écritures : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : quelle merveille à nos yeux ? Aussi je vous les déclare : le royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à un autre peuple qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » En entendant ses paraboles, les grands prêtres et les pharisiens comprirent que c’était d’eux qu’il parlait… »
Cette parabole est relative aux israélites et au traitement qu’ils ont réservé aux prophètes. Après leur massacre des prophètes, Dieu leur enverra leur Messie, Jésus, pour qu’il soit respecter et non pour se faire tuer.
Ce n’était pas le plan de Dieu que Jésus soit assassiné mais, par contre, ce sont les vignerons, les israélites, qui ne voulaient pas de leur Messie et qui se sont concertés pour lui causer du tort et non un quelconque plan de Dieu qui, au contraire ; voulait que Jésus soit respecté. Cette idée anti-sacrifice apparaît encore:
3. Jean 8 :38 à 44 :
« Je dit ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père. Ils lui répondirent : « Notre père, c’est Abraham » Jésus leur dit : « Si vous êtes enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham. Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu. Cela Abraham ne l’a pas fait ! Vous faites les œuvres de votre père » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas né de la prostitution ; nous n’avons qu’un seul Père : Dieu.» Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne viens pas de moi-même ; mais lui m’a envoyé. Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage ? C’est que vous ne pouvez pas entendre ma parole. Vous êtes du diable, votre père et ce sont ses désirs que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était établi dans la vérité, parce qu’il n’a pas de vérité en lui : Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge. »
Dans cette discussion entre Jésus et les juifs, il apparaît net que les juifs cherchaient à tuer Jésus à cause de la vérité qu’il a apportée (verset 37) et ce faisant, c’était rechercher par tous les moyens à accomplir non pas la volonté de Dieu ou son plan, mais le désir du diable qui, depuis toujours, a voulu la mort des prophètes de Dieu (verset 44)
Nous sommes très éloigné de la théorie selon laquelle Jésus est venu mourir sur terre pour le salut de l’humanité.
4. Luc 23 : 33 à 34:
« Lorsqu’il furent arrivés au lieu appelé crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Eu Jésus disait : « Père pardonne-leur : Ils ne savent ce qu’ils font. »
Il y a lieu de se demander l’opportunité des propos tels que « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Si l’acte posé par les juifs et les romains était conforme au plan de Dieu sur Jésus, c'est-à-dire « sa mort expiatoire pour l’humanité », Jésus n’aurait pas imploré le pardon de Dieu pour ses bourreaux. Par contre, il les aurait bénis de lui avoir facilité sa tâche. Le fait d‘implorer le pardon pour eux est la preuve éloquente que l’acte posé était contraire à la volonté de Dieu et, de surcroît, répréhensible !
5. Luc 22 : 1 à 6:
« La fête des Azymes appelée la Pâque, approchait. Et les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le tuer, car ils avaient peur du peuple. Or Satan entra dans Judas, appelé Iscariote, qui était du nombre des douze. Il s’en alla conférer avec les grands prêtres et les chefs de gardes sur le moyen de leur livrer. Ils se réjouir et convinrent de lui donner de l’argent. Il acquiesça et cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’insu de la foule »
Cette adresse est la confirmation de la parole de Jésus qui a informé les juifs de son époque du plan du Diable contre sa personne. Ici, Satan est entré en lisse par Judas.
Il y a encore lieu de se demander si Satan peut-il vouloir aux hommes du bien pour qu’il propose le salut par la mort de Jésus. N’est-ce pas que c’est une œuvre diabolique ?
N’est-ce pas que Satan est l’ennemi déclaré de l’homme ?
6. Matthieu 26 : 24:
« Le fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui, mais malheur à cet homme-là par qui le fils de l’homme est livré ! Mieux eut valu pour cet homme là de ne pas naître ! »
Il ne fait aucun doute que Judas a été l’unique disciple de Jésus qui a été utilisé comme instrument du diable par ce dernier : « Au cours d’un repas, alors que déjà le diable avait jeté au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, la pensée de le livrer» Jean 13 :2.
Satan a travaillé main dans la main avec Judas pour l’exécution de son projet contre Jésus.
Réfléchissons. Si Jésus, selon un certain plan déjà établi par Dieu dés avant la fondation du monde, était venu mourir pour les péchés de l’humanité, ce plan devrait nécessairement avoir des exécutants. Admettons que Judas et Satan aient été les agents facilitant la réalisation de ce plan de Dieu de salut du monde par Jésus-Christ, Judas et Satan devraient être loués à juste titre d’avoir occasionné le salut des chrétiens et, ce faisant, ils méritaient la canonisation, car ils sont les deux plus grands saints que le christianisme ait donné au monde. Si Judas et Satan ne sont pas reconnus comme facilitateurs de la mission de Jésus, s’ils sont reprouvés, alors l’acte posé, c'est-à-dire le soi-disant sacrifice de Jésus est aussi répréhensible. L’on ne peut pas soutenir d’une part que la trahison de Judas est condamnable et, d’autre part, que la mort expiatoire qui s’en était suivie est louable, source de salut. Ou bien les deux sont louables ou bien ils sont condamnables. Il n’y a pas une autre voie !
Revenons à Jésus. Pour lui, l’acte de trahison de Judas était plus que condamnable. Les mots qu’il a employés sont la preuve que Judas est absout d’une quelconque grâce : « Mieux eut valu pour lui de ne pas naître. »
Cette déclaration solennelle, à elle seule, dénote que Jésus n’avait pas mission de mourir pour les péchés, de s’offrir en rançon, c’était un anti-sacrifice en soi. S’il avait reçu de Dieu cette mission-là par rapport au prétendu plan entre lui et Dieu dès avant la fondation du monde, il aurait logiquement béni et encouragé Judas Iscariote qui, par sa trahison, était un instrument par qui le salut mis en place par Dieu devait s’accomplir.
L’ampleur de la trahison était telle que Judas ne devrait pas naître.
Qui peut être plus explicite que Jésus ?
Il ne connaît aucun plan entre lui et Dieu pour sa mort, ni n’est venu mourir pour les péchés. L’on n’est jamais sauvé par Satan ou une œuvre de son inspiration !
L’ŒUVRE SATANIQUE
Pour paraphraser le professeur Maniragaba Balibutsa, nous disons que le christianisme consacre et élève la vengeance au niveau de principes absolus pour la rédemption universelle :… le Dieu-Père qui livre son fils à la mort de La croix pour expier les péchés des hommes n’est moins qu’un dieu impuissant devant la loi de la vengeance indépendante et absolue. Il serait absurde de sa part de livrer son fils unique à une pareille mort pour le salut des hommes alors qu’un décret d’amnistie générale aurait pu suffire. Jésus n’est pas venu mourir pour les péchés. Comme tout prophète, sa mission consistait à éveiller ses contemporains sur leurs devoirs et obligations devant Dieu, après une période de désobéissance caractérisée.
Nous avons réunis quelques versets explicites en rapport avec notre thèse dont voici :
1°Luc 22 :52 à 53.
« Jésus dit alors à ceux qui s’étaient portés contre lui, grands prêtres, chefs des gardes du temple et anciens : comme pour un bandit, vous êtes partis avec des épées et des bâtons ! quand j’étais avec vous chaque jour dans le temple, vous n’avez pas mis la main sur moi, mais c’est maintenant votre heure, c’est le pouvoir des ténèbres » Les paroles sont limpides et révèlent le secret du plan établi contre le Messie, Jésus.
Son arrestation est l’œuvre des ténèbres, c'est-à-dire le plan de Satan. Ténèbres c’est Satan.Cela se voit clairement dans ce passage : « Il te délivre déjà du peuple et de nations païennes vers qui je t’envoie pour leur ouvrir les yeux, les détourner des ténèbres vers la lumière, de l’empire de Satan vers Dieu… » Actes des apôtres 26 :18.
Dieu n’a aucune responsabilité dans cette affaire.
2. Matthieu 21 :33 à 43 :
« Il y avait un propriétaire qui planta une vigne, l’entoura d’une clôture, y creusa un pressoir et battit une tour ; puis il la donna en fermage à des vignerons et partit en voyage. Quand le temps de fruits approcha, il envoya ses serviteurs aux vignerons pour recevoir les fruits qui lui revenaient. Mais les vignerons saisirent ces serviteurs : l’un, ils nouèrent de coups, les autres ils le tuèrent ; un autre, ils le lapidèrent. Il envoya encore d’autres serviteurs, plus nombreux que les premiers ; ils le traitèrent de même. Finalement, il leur envoya son fils, en se disant : « ils respecterons mon fils ». Mais les vignerons voyant le fils se dirent entre eux : « c’est l’héritier. Venez ! Tuons-le et emparons nous de l’héritage ». Ils se saisirent de lui, le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien ! Lorsque viendra le maître de la vigne, que fera t-il à ces vignerons-là ? Ils lui répondirent : « Il fera périr misérablement ces misérablement, et il donnera la vigne en fermage à d’autre vignerons, qui lui remettrons les fruits en temps voulu. » Jésus leur dit : « N’avez-vous jamais lu dans les écritures : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l’œuvre du Seigneur : quelle merveille à nos yeux ? Aussi je vous les déclare : le royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à un autre peuple qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » En entendant ses paraboles, les grands prêtres et les pharisiens comprirent que c’était d’eux qu’il parlait… »
Cette parabole est relative aux israélites et au traitement qu’ils ont réservé aux prophètes. Après leur massacre des prophètes, Dieu leur enverra leur Messie, Jésus, pour qu’il soit respecter et non pour se faire tuer.
Ce n’était pas le plan de Dieu que Jésus soit assassiné mais, par contre, ce sont les vignerons, les israélites, qui ne voulaient pas de leur Messie et qui se sont concertés pour lui causer du tort et non un quelconque plan de Dieu qui, au contraire ; voulait que Jésus soit respecté. Cette idée anti-sacrifice apparaît encore:
3. Jean 8 :38 à 44 :
« Je dit ce que j’ai vu chez mon Père ; et vous, vous faites ce que vous avez entendu auprès de votre père. Ils lui répondirent : « Notre père, c’est Abraham » Jésus leur dit : « Si vous êtes enfants d’Abraham, faites les œuvres d’Abraham. Or maintenant vous cherchez à me tuer, moi, un homme qui vous ai dit la vérité, que j’ai entendue de Dieu. Cela Abraham ne l’a pas fait ! Vous faites les œuvres de votre père » Ils lui dirent : « Nous ne sommes pas né de la prostitution ; nous n’avons qu’un seul Père : Dieu.» Jésus leur dit : Si Dieu était votre Père, vous m’aimeriez, car c’est de Dieu que je suis sorti et que je viens ; je ne viens pas de moi-même ; mais lui m’a envoyé. Pourquoi ne reconnaissez-vous pas mon langage ? C’est que vous ne pouvez pas entendre ma parole. Vous êtes du diable, votre père et ce sont ses désirs que vous voulez accomplir. Il était homicide dès le commencement et n’était établi dans la vérité, parce qu’il n’a pas de vérité en lui : Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, parce qu’il est menteur et père du mensonge. »
Dans cette discussion entre Jésus et les juifs, il apparaît net que les juifs cherchaient à tuer Jésus à cause de la vérité qu’il a apportée (verset 37) et ce faisant, c’était rechercher par tous les moyens à accomplir non pas la volonté de Dieu ou son plan, mais le désir du diable qui, depuis toujours, a voulu la mort des prophètes de Dieu (verset 44)
Nous sommes très éloigné de la théorie selon laquelle Jésus est venu mourir sur terre pour le salut de l’humanité.
4. Luc 23 : 33 à 34:
« Lorsqu’il furent arrivés au lieu appelé crâne, ils l’y crucifièrent ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite et l’autre à gauche. Eu Jésus disait : « Père pardonne-leur : Ils ne savent ce qu’ils font. »
Il y a lieu de se demander l’opportunité des propos tels que « Père, pardonne-leur : ils ne savent pas ce qu’ils font. »
Si l’acte posé par les juifs et les romains était conforme au plan de Dieu sur Jésus, c'est-à-dire « sa mort expiatoire pour l’humanité », Jésus n’aurait pas imploré le pardon de Dieu pour ses bourreaux. Par contre, il les aurait bénis de lui avoir facilité sa tâche. Le fait d‘implorer le pardon pour eux est la preuve éloquente que l’acte posé était contraire à la volonté de Dieu et, de surcroît, répréhensible !
5. Luc 22 : 1 à 6:
« La fête des Azymes appelée la Pâque, approchait. Et les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le tuer, car ils avaient peur du peuple. Or Satan entra dans Judas, appelé Iscariote, qui était du nombre des douze. Il s’en alla conférer avec les grands prêtres et les chefs de gardes sur le moyen de leur livrer. Ils se réjouir et convinrent de lui donner de l’argent. Il acquiesça et cherchait une occasion favorable pour le leur livrer à l’insu de la foule »
Cette adresse est la confirmation de la parole de Jésus qui a informé les juifs de son époque du plan du Diable contre sa personne. Ici, Satan est entré en lisse par Judas.
Il y a encore lieu de se demander si Satan peut-il vouloir aux hommes du bien pour qu’il propose le salut par la mort de Jésus. N’est-ce pas que c’est une œuvre diabolique ?
N’est-ce pas que Satan est l’ennemi déclaré de l’homme ?
6. Matthieu 26 : 24:
« Le fils de l’homme s’en va selon qu’il est écrit de lui, mais malheur à cet homme-là par qui le fils de l’homme est livré ! Mieux eut valu pour cet homme là de ne pas naître ! »
Il ne fait aucun doute que Judas a été l’unique disciple de Jésus qui a été utilisé comme instrument du diable par ce dernier : « Au cours d’un repas, alors que déjà le diable avait jeté au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, la pensée de le livrer» Jean 13 :2.
Satan a travaillé main dans la main avec Judas pour l’exécution de son projet contre Jésus.
Réfléchissons. Si Jésus, selon un certain plan déjà établi par Dieu dés avant la fondation du monde, était venu mourir pour les péchés de l’humanité, ce plan devrait nécessairement avoir des exécutants. Admettons que Judas et Satan aient été les agents facilitant la réalisation de ce plan de Dieu de salut du monde par Jésus-Christ, Judas et Satan devraient être loués à juste titre d’avoir occasionné le salut des chrétiens et, ce faisant, ils méritaient la canonisation, car ils sont les deux plus grands saints que le christianisme ait donné au monde. Si Judas et Satan ne sont pas reconnus comme facilitateurs de la mission de Jésus, s’ils sont reprouvés, alors l’acte posé, c'est-à-dire le soi-disant sacrifice de Jésus est aussi répréhensible. L’on ne peut pas soutenir d’une part que la trahison de Judas est condamnable et, d’autre part, que la mort expiatoire qui s’en était suivie est louable, source de salut. Ou bien les deux sont louables ou bien ils sont condamnables. Il n’y a pas une autre voie !
Revenons à Jésus. Pour lui, l’acte de trahison de Judas était plus que condamnable. Les mots qu’il a employés sont la preuve que Judas est absout d’une quelconque grâce : « Mieux eut valu pour lui de ne pas naître. »
Cette déclaration solennelle, à elle seule, dénote que Jésus n’avait pas mission de mourir pour les péchés, de s’offrir en rançon, c’était un anti-sacrifice en soi. S’il avait reçu de Dieu cette mission-là par rapport au prétendu plan entre lui et Dieu dès avant la fondation du monde, il aurait logiquement béni et encouragé Judas Iscariote qui, par sa trahison, était un instrument par qui le salut mis en place par Dieu devait s’accomplir.
L’ampleur de la trahison était telle que Judas ne devrait pas naître.
Qui peut être plus explicite que Jésus ?
Il ne connaît aucun plan entre lui et Dieu pour sa mort, ni n’est venu mourir pour les péchés. L’on n’est jamais sauvé par Satan ou une œuvre de son inspiration !