le petit fils de constantin, contre les chrétiens
Posté : 21 sept.09, 22:58
salam alaykoum, bonne lecture
Max Bayard
Julien (331 -- 363) était le petit-fils de Constantin Ier et neveu de Constance 2.
Alors que ceux-ci avaient livré l'Empire Romain au Christianisme, Julien (Empereur de 361 à 363) veut
revenir au paganisme antique et c'est pourquoi on l'appelle L'Apostat.
Dans ses discours, il critique rigoureusement et presque scientifiquement la religion et la société des juifs
telles qu'elles émanent de la Bible.
Puis il passe à la critique non moins savante du Christianisme en s'appuyant sur les Évangiles et les écrits de
Paul.
Ainsi, pour lui, Jésus n'est surtout pas un dieu. Ce n'est qu'un homme, conçu et enfanté par les voies
naturelles et qui avait des frères, tous issus de l'union de Marie avec Joseph. Il s'en tient au Dieu unique
annoncé par Moïse dans le Deutérome et refuse la trilogie chrétienne. Il déplore le décalage entre les paroles
de Jésus et le rituel chrétien inventé de toutes pièces après coup. Exemple, les cérémonies mortuaires qui
n'ont rien à voir avec ce que disait Jésus à l'un de ses disciples qui voulait d'abord enterrer son père : "suis
moi, et laisse les morts enterrer leurs morts" (Mathieu 8 -- 22). Ce qui singularise l'exemplaire que j’ai en
main, ce sont les nombreuses et parfois longues notes de bas de page" de divers auteurs" le plus souvent
anonymes," qui confondent les fourbes, qui feront frémir les fanatiques et que nous soumettons aux sages"
dit l'avis au lecteur. Là, on trouve une mine d'informations dont hélas on ne parle guère aujourd'hui. Comme
si cela n’avait plus de sens, alors que j’y trouve matière à réflexion, sauf quelques abus manifestes et un
déisme d'époque que je ne partage pas.
Une bonne partie de ses notes, si elles étaient reprises sous une plume contemporaine risquerait de
conduire son auteur en justice pour antisémitisme ou injure à la foi des chrétiens, ce qui montrerait le peu de
progrès en matière de liberté d'expression et d'édition par rapport au XVIIIe siècle puisque l'ouvrage auquel
je me réfère a été édité en français à Berlin pour échapper à la censure ; édition de 1768 due au marquis
d'argens," cette impie très utile à la bonne cause", disait son ami Voltaire, qui s'y connaissait !
J'ajoute que l'on trouve actuellement le Misopogon de Julien aux belles-lettres, pour six euros. C'est un
discours autobiographique adressé aux habitants d'Antioche juste avant que le jeune empereur quitte la ville
pour aller se battre en Perse où il sera tué, en juin 363.
Ce texte est établi et traduit du grec par Christian Lacombrade avec une introduction copieuse mais plutôt
critique, et des notes par Aude de Saint-Loup.
Discours atypique, quasi testamentaire, où l'on trouve de nouveaux arguments de critiques du christianisme,
celui-là même qui l'emportera définitivement après sa mort.
Rappel de modération :
Vous devez citer la source de vos copiés/collés.
ici, d'un PDF christianophobe
Marmhonie, modérateur
Max Bayard
Julien (331 -- 363) était le petit-fils de Constantin Ier et neveu de Constance 2.
Alors que ceux-ci avaient livré l'Empire Romain au Christianisme, Julien (Empereur de 361 à 363) veut
revenir au paganisme antique et c'est pourquoi on l'appelle L'Apostat.
Dans ses discours, il critique rigoureusement et presque scientifiquement la religion et la société des juifs
telles qu'elles émanent de la Bible.
Puis il passe à la critique non moins savante du Christianisme en s'appuyant sur les Évangiles et les écrits de
Paul.
Ainsi, pour lui, Jésus n'est surtout pas un dieu. Ce n'est qu'un homme, conçu et enfanté par les voies
naturelles et qui avait des frères, tous issus de l'union de Marie avec Joseph. Il s'en tient au Dieu unique
annoncé par Moïse dans le Deutérome et refuse la trilogie chrétienne. Il déplore le décalage entre les paroles
de Jésus et le rituel chrétien inventé de toutes pièces après coup. Exemple, les cérémonies mortuaires qui
n'ont rien à voir avec ce que disait Jésus à l'un de ses disciples qui voulait d'abord enterrer son père : "suis
moi, et laisse les morts enterrer leurs morts" (Mathieu 8 -- 22). Ce qui singularise l'exemplaire que j’ai en
main, ce sont les nombreuses et parfois longues notes de bas de page" de divers auteurs" le plus souvent
anonymes," qui confondent les fourbes, qui feront frémir les fanatiques et que nous soumettons aux sages"
dit l'avis au lecteur. Là, on trouve une mine d'informations dont hélas on ne parle guère aujourd'hui. Comme
si cela n’avait plus de sens, alors que j’y trouve matière à réflexion, sauf quelques abus manifestes et un
déisme d'époque que je ne partage pas.
Une bonne partie de ses notes, si elles étaient reprises sous une plume contemporaine risquerait de
conduire son auteur en justice pour antisémitisme ou injure à la foi des chrétiens, ce qui montrerait le peu de
progrès en matière de liberté d'expression et d'édition par rapport au XVIIIe siècle puisque l'ouvrage auquel
je me réfère a été édité en français à Berlin pour échapper à la censure ; édition de 1768 due au marquis
d'argens," cette impie très utile à la bonne cause", disait son ami Voltaire, qui s'y connaissait !
J'ajoute que l'on trouve actuellement le Misopogon de Julien aux belles-lettres, pour six euros. C'est un
discours autobiographique adressé aux habitants d'Antioche juste avant que le jeune empereur quitte la ville
pour aller se battre en Perse où il sera tué, en juin 363.
Ce texte est établi et traduit du grec par Christian Lacombrade avec une introduction copieuse mais plutôt
critique, et des notes par Aude de Saint-Loup.
Discours atypique, quasi testamentaire, où l'on trouve de nouveaux arguments de critiques du christianisme,
celui-là même qui l'emportera définitivement après sa mort.
Rappel de modération :
Vous devez citer la source de vos copiés/collés.
ici, d'un PDF christianophobe
Marmhonie, modérateur