Karlo a écrit :Semtex est bien muet(te)
Pour être franc, il n'avait pas vu le sujet.
Karlo a écrit :Le "libertarianisme" est la quintessence du "demerde toi" . C'est très simple, les libertariens, pour réfuter les critiques qui leur sont faites à propos de la prétendue "liberté" des pauvres (qui n'auraient matériellement pas de moyens de faire valoir cette liberté), utilisent une réponse simple et commode : la charité. Pour eux, il suffirait que l'Etat disparaisse, et il y aurait plus de charité (la charité privée augmenterait proportionnellement à la baisse de la "charité forcée").
Qu'y trouvez-vous à redire ?
Karlo a écrit :Les libertariens sont la version poussée au maximum du libéralisme économique, or, dans ce type de système, les pauvres sont fait pour rester pauvres.
Mais également du libéralisme éthique, ce que vous semblez oublier (assez commodément d'ailleurs). Un système libertarien étant par définition contre l'immobilisme et prônant la libre-entreprise, je ne vois pas comment il pourrait encourager les pauvres à rester pauvre...
Aryen a écrit :Vu que le libertarien est contre le prélèvement d'argent des uns pour les redistribuer aux pauvres, comment feront les pauvres pour sortir de leur condition s'il ne peuvent avoir accès à rien puisque tout serait privé (je pense en particulier aux écoles).
Sans doute voyez-vous l'école comme une institution par laquelle chacun doit passer, pas moi. La notion d'apprenti par exemple, ne requiert pas de débourser de l'argent étant donné que l'apprenti va travailler un certain nombre d'années chez son maître pour payer sa dette. Peut-être faudrait-il cesser de voir le libertarianisme à travers le prisme "France - XXème siècle"...
Karlo a écrit :Sinon, ma "référence" et mon expérience viennent de libertariens...
Oui et puis moi je connais des communistes qui veulent tuer tout ce n'est pas comme eux, alors depuis je pense que c'est le cas de tous... Ah le vieil argument "je connais machin qui pense comme ça et lui c'est un pur [mettre ici un nom d'idéologie, de religion...] alors maintenant je connais", ça faisait longtemps qu'on ne me l'avait pas servi.