"TU NE CIRCONCIRAS PAS."
Posté : 03 janv.10, 21:47
UNE FALSIFICATION TRIMILLÉNAIRE (*) :
LE 2éme COMMANDEMENT INTERDIT LES MUTILATIONS SEXUELLES
Jean-Baptiste, Jésus et les Macchabées donnèrent leur vie pour le baptême par l'eau plutôt que par le traumatisme de la punition "originelle", conçue pour prévenir le fameux "péché". La reine Jézabel, Spinoza, Olry Terquem, Bernard Lazare, Freud, Bettelheim, Wald, Alice Miller, Derrida et Tobie Nathan, se sont aussi élevés contre la circoncision. Une critique très achevée vint de rabbins réformistes allemands au 19ème siècle. Ils s'appuyaient sur des motifs sociopolitiques et juridiques (la coutume criminelle et ségrégationniste est la cause profonde de la judéophobie) et aussi sur la religion : la circoncision a été ordonnée à Abraham, pas à Moïse, le Deutéronome (le livre de Moïse, et les Dix Commandements) ne la prescri(ven)t pas, Moïse s'opposa à celle de son fils (Exode, 4 : 24-26), elle ne fut pas pratiquée sous son règne (mais réinstaurée à Gilgal, pour les hommes seulement, après sa mort – Josué, 5 : 2-9), il n'y a pas (plus) d'équivalent pour les filles (cf. Encyclopaedia Judaica. Jerusalem : Keter publishing house ltd. ; 1972. t. V. p. 571).
Avant Moïse, adorateurs du phallus masculin et dédaigneux du féminin, les Égyptiens pratiquaient, et pratiquent encore, sur les enfants, la plus terrible répression qu'on puisse imaginer de la sexualité infantile. Les fessées châtient déjà par derrière les gentilles caresses qui se font par devant mais, comme l'illustre la toile d'Ernst : "La Vierge corrigeant l'enfant Jésus" (Ludwig Museum, Köln), où l'auréole tombée évoque le prépuce coupé. Les mutilations sexuelles s'y ajoutent, castrant la personne humaine des organes spécifiques de l'autosexualité (clitoris et prépuce). Elles avaient été imposées aux Juifs par mesure d'esclavage et Moïse le libérateur ne pouvait les tolérer. Considérant que ces ablations font du phallus un fétiche et qu'un Dieu "jaloux" ne peut admettre une telle idolâtrie, le Deuxième Commandement dénonce le chapitre 17 de la Genèse. De même, après avoir tué l'assassin égyptien (Exode, 2 : 11-12), le fils de bédouins opte pour le nomadisme vanté par les écrivains juifs d'aujourd'hui plutôt que pour le génocide de ses frères Cananéens. Cela lui fut fatal ; selon Freud et quelques égyptologues, les lévites firent… la peau de celui qui voulait la garder toute.
Qualifiant de même la circoncision de "rite barbare et sanglant" (cité par le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme. Paris : Éditions du cerf ; 1993), le rabbin Abraham Geiger et ses amis mosaïstes, démocrates et féministes, fondèrent le premier mouvement juif de l'après-Renaissance à refuser la circoncision. Ce fut un tollé dans la communauté, orchestré par Hirsh (un fondateur du sionisme). Bien qu'ayant parfaitement compris Moïse, les réformistes ne purent croire leurs yeux de la falsification d'un des Dix Commandements. Lorsque les rabbins orthodoxes attaquèrent leurs arguments, la plupart des dissidents, après vingt ans de résistance, revinrent à la circoncision. Mais l' "hérésie" avait gagné les États-Unis où beaucoup pratiquent une nomination non mutilante.
Mais le 2ème Commandement interdit la circoncision et Dieu semble avoir changé d'avis entre les deux Alliances. En effet les versets suivants :
"Tu n'auras point d'autre dieu que moi. Tu ne te feras point d'idoles, ni une image quelconque... car… je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et quatrième générations pour ceux qui m'offensent, et qui étends ma bienveillance jusqu'à la millième pour ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements."
(Exode, 20 : 4-6, traduction du rabbinat français. Paris : Les éditions Colbo ; 1999),
sont lus comme s'il disaient : "qui punis les enfants pour les crimes des pères" mais,
- si la phrase avait ce sens, elle aurait aussi cette construction,
- pour l'interprétation rabbinique, "le crime des pères" désigne la criminalité en général mais d'une part il serait invraisemblable qu'il y ait deux commandements : le Deuxième et le Sixième ("Ne commets point d'homicide."), pour condamner la criminalité ordinaire,
- d'autre part le texte dirait alors soit "le crime du père" soit "les crimes des pères". "Le crime des pères" ne peut être que le crime bien connu sur les enfants : les mutilations sexuelles,
- en effet, la conjonction "car" marque le lien de cause à effet entre l'interdit des idoles et images et "le crime des pères sur les enfants" qui altère précisément l'image du corps humain,
- le Deuxième Commandement met en exergue la criminalité pédo-sexuelle de masse parce qu'elle est particulièrement répréhensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la création (l'humanité), Moïse les punit de façon imprescriptible, frappant les vieillards des décennies après leur crime,
- alors que l'interprétation orthodoxe donne au terme "jaloux" le sens immodéré de soupçonneux jusqu'à l'injustice de condamner des irresponsables, un Dieu jaloux l'est tout simplement de sa propre création, que l'homme ne peut altérer sans usurper la place de Dieu,
- cette condamnation de la circoncision comme sacrilège est confirmée quelques versets plus loin :
"Si toutefois tu m'ériges un autel de pierre, ne le bâtis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes." (Exode, 20 : 21-23)
- la dissymétrie entre une récompense infinie et une punition limitée dans le temps s'explique par la dissymétrie entre ascendants et descendants,
- la version du 2ème Commandement dans le Deutéronome (5 : 9), livre de prêtres facile à modifier, biffe les termes "sur les enfants". Mais comment le texte le plus sacré de la Torah, gravé dans la pierre par Dieu en personne, aurait-il pu varier ? ! Cette falsification matérielle eut pour but de favoriser la falsification intellectuelle de l'Exode, bien connu du peuple et impossible à altérer. Le caviardage put être opéré au retour de l'exil des Juifs à Babylone, lors de la prétendue trouvaille du manuscrit enterré dans le temple. Il permit de réinstaurer la circoncision qu'il avait fallu abandonner dans les prisons de Nabuchodonosor ; c'était une coutume des Égyptiens, ses pires ennemis, dont il était vital de se distinguer, (cf. Sabbah M. et R. Les secrets de l'Exode. Paris : Jean-Cyrille Godefroy ; 2000).
- enfin, en abolissant les mutilations sexuelles, Moïse sonne le glas de l'inhumaine "exclusion du peuple" infligée aux opposants aux mutilations sexuelles ; elle instituait une discrimination et ségrégation universelle conférant, par ordre soi-disant divin, une prétendue identité.
La périphrase divine : "le crime des pères", fut donc dénaturée. Moïse abolit la loi d'Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie (le prépuce est un organe très érogène et une paupière protectrice). Contre l'alliance par la soumission (Gen., 17), il contracta l'alliance entre égaux (Deut., 5 : 4) du grand judaïsme, authentique et universel. Le législateur fondateur d'un système judiciaire à trois degrés de juridictions fut le premier dans l'histoire à abolir la peine de mort et les mutilations sexuelles. Les Deuxième et Sixième Commandements font ainsi du Décalogue, la première déclaration dans l'histoire des devoirs et droits de l'homme, une déclaration du droit de la personne humaine au tout premier de ses droits, indivisible, inaliénable et sacré : le droit au corps. Nous demandons son inscription comme article premier de la Déclaration universelle des droits de la personne humaine.
Ceci est un résumé, voir l'article complet : http://circabolition.multiply.com/journ ... _sexuelles
(*) Ce texte est référencé dans la discussion de l'article "Ten Commandments" de WIKIPEDIA :
http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Ten_C ... ommandment
Un résumé a été publié par le British medical journal : Sigismond. Lettre à l'éditeur du 15.01.08. http://www.bmj.com/cgi/eletters/335/7631/1180#183746 (vers le bas de la page)
Il et publié dans la presse internet américaine :
http://salem-news.com/articles/december ... rcum_h.php
LE 2éme COMMANDEMENT INTERDIT LES MUTILATIONS SEXUELLES
Jean-Baptiste, Jésus et les Macchabées donnèrent leur vie pour le baptême par l'eau plutôt que par le traumatisme de la punition "originelle", conçue pour prévenir le fameux "péché". La reine Jézabel, Spinoza, Olry Terquem, Bernard Lazare, Freud, Bettelheim, Wald, Alice Miller, Derrida et Tobie Nathan, se sont aussi élevés contre la circoncision. Une critique très achevée vint de rabbins réformistes allemands au 19ème siècle. Ils s'appuyaient sur des motifs sociopolitiques et juridiques (la coutume criminelle et ségrégationniste est la cause profonde de la judéophobie) et aussi sur la religion : la circoncision a été ordonnée à Abraham, pas à Moïse, le Deutéronome (le livre de Moïse, et les Dix Commandements) ne la prescri(ven)t pas, Moïse s'opposa à celle de son fils (Exode, 4 : 24-26), elle ne fut pas pratiquée sous son règne (mais réinstaurée à Gilgal, pour les hommes seulement, après sa mort – Josué, 5 : 2-9), il n'y a pas (plus) d'équivalent pour les filles (cf. Encyclopaedia Judaica. Jerusalem : Keter publishing house ltd. ; 1972. t. V. p. 571).
Avant Moïse, adorateurs du phallus masculin et dédaigneux du féminin, les Égyptiens pratiquaient, et pratiquent encore, sur les enfants, la plus terrible répression qu'on puisse imaginer de la sexualité infantile. Les fessées châtient déjà par derrière les gentilles caresses qui se font par devant mais, comme l'illustre la toile d'Ernst : "La Vierge corrigeant l'enfant Jésus" (Ludwig Museum, Köln), où l'auréole tombée évoque le prépuce coupé. Les mutilations sexuelles s'y ajoutent, castrant la personne humaine des organes spécifiques de l'autosexualité (clitoris et prépuce). Elles avaient été imposées aux Juifs par mesure d'esclavage et Moïse le libérateur ne pouvait les tolérer. Considérant que ces ablations font du phallus un fétiche et qu'un Dieu "jaloux" ne peut admettre une telle idolâtrie, le Deuxième Commandement dénonce le chapitre 17 de la Genèse. De même, après avoir tué l'assassin égyptien (Exode, 2 : 11-12), le fils de bédouins opte pour le nomadisme vanté par les écrivains juifs d'aujourd'hui plutôt que pour le génocide de ses frères Cananéens. Cela lui fut fatal ; selon Freud et quelques égyptologues, les lévites firent… la peau de celui qui voulait la garder toute.
Qualifiant de même la circoncision de "rite barbare et sanglant" (cité par le Dictionnaire encyclopédique du judaïsme. Paris : Éditions du cerf ; 1993), le rabbin Abraham Geiger et ses amis mosaïstes, démocrates et féministes, fondèrent le premier mouvement juif de l'après-Renaissance à refuser la circoncision. Ce fut un tollé dans la communauté, orchestré par Hirsh (un fondateur du sionisme). Bien qu'ayant parfaitement compris Moïse, les réformistes ne purent croire leurs yeux de la falsification d'un des Dix Commandements. Lorsque les rabbins orthodoxes attaquèrent leurs arguments, la plupart des dissidents, après vingt ans de résistance, revinrent à la circoncision. Mais l' "hérésie" avait gagné les États-Unis où beaucoup pratiquent une nomination non mutilante.
Mais le 2ème Commandement interdit la circoncision et Dieu semble avoir changé d'avis entre les deux Alliances. En effet les versets suivants :
"Tu n'auras point d'autre dieu que moi. Tu ne te feras point d'idoles, ni une image quelconque... car… je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et quatrième générations pour ceux qui m'offensent, et qui étends ma bienveillance jusqu'à la millième pour ceux qui m'aiment et qui gardent mes commandements."
(Exode, 20 : 4-6, traduction du rabbinat français. Paris : Les éditions Colbo ; 1999),
sont lus comme s'il disaient : "qui punis les enfants pour les crimes des pères" mais,
- si la phrase avait ce sens, elle aurait aussi cette construction,
- pour l'interprétation rabbinique, "le crime des pères" désigne la criminalité en général mais d'une part il serait invraisemblable qu'il y ait deux commandements : le Deuxième et le Sixième ("Ne commets point d'homicide."), pour condamner la criminalité ordinaire,
- d'autre part le texte dirait alors soit "le crime du père" soit "les crimes des pères". "Le crime des pères" ne peut être que le crime bien connu sur les enfants : les mutilations sexuelles,
- en effet, la conjonction "car" marque le lien de cause à effet entre l'interdit des idoles et images et "le crime des pères sur les enfants" qui altère précisément l'image du corps humain,
- le Deuxième Commandement met en exergue la criminalité pédo-sexuelle de masse parce qu'elle est particulièrement répréhensible. Stigmatisant les mutilations sexuelles comme crimes contre la création (l'humanité), Moïse les punit de façon imprescriptible, frappant les vieillards des décennies après leur crime,
- alors que l'interprétation orthodoxe donne au terme "jaloux" le sens immodéré de soupçonneux jusqu'à l'injustice de condamner des irresponsables, un Dieu jaloux l'est tout simplement de sa propre création, que l'homme ne peut altérer sans usurper la place de Dieu,
- cette condamnation de la circoncision comme sacrilège est confirmée quelques versets plus loin :
"Si toutefois tu m'ériges un autel de pierre, ne le bâtis pas en pierres de taille car en les touchant avec le fer, tu les as rendues profanes." (Exode, 20 : 21-23)
- la dissymétrie entre une récompense infinie et une punition limitée dans le temps s'explique par la dissymétrie entre ascendants et descendants,
- la version du 2ème Commandement dans le Deutéronome (5 : 9), livre de prêtres facile à modifier, biffe les termes "sur les enfants". Mais comment le texte le plus sacré de la Torah, gravé dans la pierre par Dieu en personne, aurait-il pu varier ? ! Cette falsification matérielle eut pour but de favoriser la falsification intellectuelle de l'Exode, bien connu du peuple et impossible à altérer. Le caviardage put être opéré au retour de l'exil des Juifs à Babylone, lors de la prétendue trouvaille du manuscrit enterré dans le temple. Il permit de réinstaurer la circoncision qu'il avait fallu abandonner dans les prisons de Nabuchodonosor ; c'était une coutume des Égyptiens, ses pires ennemis, dont il était vital de se distinguer, (cf. Sabbah M. et R. Les secrets de l'Exode. Paris : Jean-Cyrille Godefroy ; 2000).
- enfin, en abolissant les mutilations sexuelles, Moïse sonne le glas de l'inhumaine "exclusion du peuple" infligée aux opposants aux mutilations sexuelles ; elle instituait une discrimination et ségrégation universelle conférant, par ordre soi-disant divin, une prétendue identité.
La périphrase divine : "le crime des pères", fut donc dénaturée. Moïse abolit la loi d'Abraham parce que la loi ne peut pas parler contre la vie (le prépuce est un organe très érogène et une paupière protectrice). Contre l'alliance par la soumission (Gen., 17), il contracta l'alliance entre égaux (Deut., 5 : 4) du grand judaïsme, authentique et universel. Le législateur fondateur d'un système judiciaire à trois degrés de juridictions fut le premier dans l'histoire à abolir la peine de mort et les mutilations sexuelles. Les Deuxième et Sixième Commandements font ainsi du Décalogue, la première déclaration dans l'histoire des devoirs et droits de l'homme, une déclaration du droit de la personne humaine au tout premier de ses droits, indivisible, inaliénable et sacré : le droit au corps. Nous demandons son inscription comme article premier de la Déclaration universelle des droits de la personne humaine.
Ceci est un résumé, voir l'article complet : http://circabolition.multiply.com/journ ... _sexuelles
(*) Ce texte est référencé dans la discussion de l'article "Ten Commandments" de WIKIPEDIA :
http://en.wikipedia.org/wiki/Talk:Ten_C ... ommandment
Un résumé a été publié par le British medical journal : Sigismond. Lettre à l'éditeur du 15.01.08. http://www.bmj.com/cgi/eletters/335/7631/1180#183746 (vers le bas de la page)
Il et publié dans la presse internet américaine :
http://salem-news.com/articles/december ... rcum_h.php