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petite question qui ne cherche nullement la contreverse.
pourquoi faut il dix membres mâles pour ouvrir une synagogue?

Bonjour medico,

Parles-tu du minyan (« nombre », de la racine מנה, « compter »), le minimum de dix hommes requis pour la prière et la lecture de la Torah ? Ce nombre se base sur deux épisodes bibliques. Le premier est la prière d’intercession d’Abraham en faveur de Sodome en Genèse 18, au cours de laquelle il descend le nombre de justes qui pourraient par leur présence épargner la ville de la destruction de cinquante à dix, un épisode qui nous apprend que dix hommes ont un poids particulier car ce ne sont pas neuf ou huit justes qui auraient permis le pardon divin sur Sodome et Gomorrhe et l’ensemble de leurs habitants mais dix. Le deuxième concerne les douze explorateurs envoyés en reconnaissance en Canaan par Moïse et Aaron en Nombres 13-14 qui, à leur retour, se divisent en deux camps, l'un composé de Caleb et de Josué qui en disent du bien et l'autre composé des dix hommes restant qui en disent du mal. Au terme de ce second épisode est rapportée une parole de Dieu dans laquelle il appelle les dix עדה (edah, « communauté »), Jusqu'à quand tolérerai-je cette communauté perverse et ses murmures contre moi ? [Nombres 14:27], qui nous apprend qu’une communauté est au minimum une assemblée de dix hommes.

Merci de ta réponse.
je reste un peu sur ma fait car l'épisode d'ABRAHAM ne fait pas allusion a des réunions dans le but de prier.
il y a pas d'autres arguments?

Ahouva a écrit : nous apprend qu’une communauté est au minimum une assemblée de dix hommes.

Une communauté est formé de dix hommes sans distinction de sexe ou de dix hommes mâles
est ce qu'un enfant peut être considéré comme membre de la comunauté

Maried a écrit : Une communauté est formé de dix hommes sans distinction de sexe ou de dix hommes mâles
est ce qu'un enfant peut être considéré comme membre de la comunauté

il est question de membres mâles.

medico a écrit :il y a pas d'autres arguments?

Je pensais que tu t'interrogeais précisément sur l'importance du nombre 10, désolée. Dans le Talmud, nous lisons la guémara suivante : Rabbi Hiya Bar Abba a dit au nom de Rabbi Yohanan : « Parce que l’Écriture dit Afin que je sois sanctifié au milieu des enfants d'Israël [Lévitique XXII:32], tout acte de sanctification requière au moins dix. » Comment le verset signifie-t-il ceci ? Comme Rabbi Hiya l’a enseigné : « Nous expliquons ici le mot « au milieu de » par référence à son usage à un autre endroit. Ici, il est écrit Afin que je sois sanctifié au milieu des enfants d'Israël et, ailleurs, il est écrit Séparez-vous de cette communauté [Nombres XVI:21] ; et, en outre, nous expliquons ici le mot « communauté » par référence à ce qui est écrit à un autre endroit : Jusqu'à quand tolérerai-je cette communauté perverse ? [Nombres 14:27]. Exactement comme là dix sont indiqués, ici aussi. [Meguila 23b]

Ce n'est pas très clair en traduction. J'ignore si tu lis l'hébreu alors je donne aussi la translittération :
Lévitique XXII:32 : וְנִקְדַּשְׁתִּי בְּתוֹךְ בְּנֵי יִשְׂרָאֵל (wәnīqdaštî bәṯôḵ bәnê yiśā’ēl)
Nombres XVI:21 : הִבָּדְלוּ מִתּוֹךְ הָעֵדָה הַזֹּאת (hibbāḏlû mittôḵ hāʽēḏāh hazzō’ṯ)
Nombres XIV:27 : עַד־מָתַי לָעֵדָה הָרָעָה הַזֹּאת (ʽaḏ-māṯay lāʽēḏāh hārāʽāh hazzō’ṯ)

Le mot « milieu » est la traduction de l'hébreu תוך (tāweḵ) que tu peux lire dans les deux premiers versets cités (בתוך à l'état construit avec la préposition ב pour le premier, c'est-à-dire « au milieu de » ou « dans le milieu de », et מתוך à l'état construit avec la préposition מן pour le second, c'est-à-dire « du milieu de » avec une idée d'éloignement). Comme nous venons de le voir, le mot « communauté » est la traduction de l'hébreu עדה (ʽēḏāh) que tu peux lire dans les deux derniers versets cités.

Maried a écrit :Une communauté est formé de dix hommes sans distinction de sexe ou de dix hommes mâles

Dix mâles.

Maried a écrit :est ce qu'un enfant peut être considéré comme membre de la comunauté

Le garçon doit être bar mitsvah, c'est-à-dire avoir 13 ans accomplis.

La femme n'est pas considérée comme l'égale de l'homme donc.

Maried a écrit :La femme n'est pas considérée comme l'égale de l'homme donc.

Extrapolation. L'obligation à la prière est différente pour l'homme et pour la femme.

La situation des droits des juives est aussi pitoyables que celles des droits des musulmanes au cas où la femme veut divorcer elle ne le peut pas
sans la permission de son époux et si la polygamie a été abandonné par les ashkénazes les séfarades la pratiquent encore

Pourrions-nous nous en tenir ici à la question posée par medico, s'il vous plaît ? Nous pouvons par exemple parler de la polygamie dans cette discussion : http://www.forum-religion.org/post602594.html

Ahouva a écrit :Pourrions-nous nous en tenir ici à la question posée par medico, s'il vous plaît ? Nous pouvons par exemple parler de la polygamie dans cette discussion : http://www.forum-religion.org/post602594.html

tu peux le fermer .car je ne voulais pas de polémique .mais une réponse.
réponse qui me reste sur la faim.d'ici que tu trouves plus de compléments fait moi signe.

Je n'ai plus accès aux outils de la modération mais tu peux verrouiller toi-même si tu le désires.

Par contre, je ne sais pas comment expliquer le minyan d'une meilleure manière qu'à travers cette guémara qui emploie la règle d'interprétation appelée Gezerah Shavah (« même sentence ») car elle me semble très claire : Nombres XIV:27 dit qu'une communauté équivaut à dix hommes et Lévitique XXII:32 dit que Dieu doit être sanctifié en présence d'une communauté.

Ahouva a écrit :Je n'ai plus accès aux outils de la modération mais tu peux verrouiller toi-même si tu le désires.

Par contre, je ne sais pas comment expliquer le minyan d'une meilleure manière qu'à travers cette guémara qui emploie la règle d'interprétation appelée Gezerah Shavah (« même sentence ») car elle me semble très claire : Nombres XIV:27 dit qu'une communauté équivaut à dix hommes et Lévitique XXII:32 dit que Dieu doit être sanctifié en présence d'une communauté.

c'est déja plus profond.

Au fait j'ai trouvé dans le livre juif du Pourquoi de Alfred j kOLATCH.
Que je posséde j'aurais du commencer par la.