L'idolâtrie arabe
Posté : 20 août04, 01:05
Intro
« Les plus importantes étapes de l'histoire de l'islam furent caractérisées par l'assimilation d'influences étrangères [...] Muhammad, son fondateur, ne proclamait pas d'idée nouvelle. Il n'enrichissait pas les conceptions antérieures sur les relations entre l'homme et le transcendantal ou l'infini. [...] Le message du prophète arabe fut une composition éclectique d'idées religieuses et de règles. Ces idées lui furent inspirées par des contacts avec des juifs, des chrétiens, et d'autres encore qui l'avaient profondément impressionné. »
Ignaz Goldziher
La nature éclectique et hétérogène de l'islam est connue depuis longtemps. Muhammad n'était pas un penseur original. Il n'a pas découvert de nouvelles règles d'éthique ; il s'est simplement contenté de puiser dans le milieu culturel ambiant. Muhammad savait que l'islam n'était pas une religion nouvelle et que les révélations contenues dans le Coran ne faisaient que confirmer des écritures « saintes » qui existaient depuis des millénaires. Il a toujours proclamé l'affiliation de l'islam aux autres grandes religions judéo-chrétiennes et des commentateurs musulmans tels qu'Al-Sharestani ont reconnu que le Prophète avait incorporé dans l'islam des croyances et des rites païens, en particulier dans les cérémonies du grand pèlerinage. Malgré cela, les musulmans croient encore aujourd'hui que leur foi vient directement du ciel, que Dieu lui-même, par l'intermédiaire de l'ange Gabriel, a donné le Coran à Muhammad. Ils considèrent que le Coran est éternel, écrit au ciel, reposant comme il est, là, sur la Table gardée (sourates LXXXV.21 ; VI.19 ; XCVII). Dieu est la source de l'islam : essayer de trouver une origine humaine à n'importe laquelle de ses composantes est non seulement vain mais dénué de sens et, bien sûr, totalement blasphématoire.
Sans doute les musulmans craignent-ils inconsciemment que si nous faisons remonter les enseignements du Coran à une source humaine purement terrestre, alors l'édifice tout entier de l'islam s'écroulera. Mais, comme Ernest Renan avait l'habitude de dire, «les religions sont des faits ; elles doivent être discutées comme des faits et soumises aux lois de la critique historique.» Pour paraphraser une autre remarque de Renan, l'étude critique des origines de l'islam ne produira des résultats historiques probants que lorsqu'elle sera menée dans un esprit purement laïc par des personnes soustraites à l'influence dogmatique de la théologie. Alors seulement découvrirons-nous la véritable personnalité de Muhammad et alors seulement sa vie extraordinaire pourra être intégrée dans l'histoire humaine, avec une portée et un sens profane pour tous, aussi bien musulmans que non-musulmans.
Les travaux d'Ignaz Goldziher et d'Henri Corbin sur l'influence du zoroastrisme sur le judaïsme ; les travaux exploratoires de Richard Belle sur l'influence du christianisme ; les travaux de Wellhausen, Noldeke, Hurgronje et de Robertson Smith sur le sabéisme et l'Arabie pré-islamique ; ceux d'Arthur Jeffery sur le vocabulaire étranger dans le Coran ; tous se combinent pour nous faire adhérer à la conclusion formulée par Zwemer : que l'islam «n'est pas une invention, mais une concoction ; rien n'y est neuf si ce n'est le génie de Muhammad qui mélange de vieux ingrédients pour en faire une nouvelle panacée aux maux de l'humanité et qui l'impose à la pointe de l'épée.»
Dans de nombreux passages du Coran « le vernis islamique ne recouvre que très superficiellement le substrat païen.» C'est le cas de la sourate CXIII : «Au nom de Dieu ; celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux. Dis : «Je cherche la protection du Seigneur de l'aube contre le mal qu'il a créé ; contre le mal de l'obscurité lorsqu'elle s'étend ; contre le mal de celles (les sorcières) qui soufflent sur les noeuds ; contre le mal de l'envieux, lorsqu'il porte envie.»
L'islam doit au vieux paganisme arabe la plupart de ses superstitions, en particulier celles qui composent les cérémonies du pèlerinage à La Mecque (voir les sourates II.153, XXII.28-30, V.1-4, XXII.37). Nous pouvons encore trouver des traces de paganisme dans les noms de certaines divinités antiques (sourates LIII.19-20, LXXI.22-23), dans les superstitions liées aux djinns, dans de vieux contes populaires tels que ceux d'Ad et Thamud.
SUITE : http://cf.geocities.com/reforme_islam/a ... latrie.htm
« Les plus importantes étapes de l'histoire de l'islam furent caractérisées par l'assimilation d'influences étrangères [...] Muhammad, son fondateur, ne proclamait pas d'idée nouvelle. Il n'enrichissait pas les conceptions antérieures sur les relations entre l'homme et le transcendantal ou l'infini. [...] Le message du prophète arabe fut une composition éclectique d'idées religieuses et de règles. Ces idées lui furent inspirées par des contacts avec des juifs, des chrétiens, et d'autres encore qui l'avaient profondément impressionné. »
Ignaz Goldziher
La nature éclectique et hétérogène de l'islam est connue depuis longtemps. Muhammad n'était pas un penseur original. Il n'a pas découvert de nouvelles règles d'éthique ; il s'est simplement contenté de puiser dans le milieu culturel ambiant. Muhammad savait que l'islam n'était pas une religion nouvelle et que les révélations contenues dans le Coran ne faisaient que confirmer des écritures « saintes » qui existaient depuis des millénaires. Il a toujours proclamé l'affiliation de l'islam aux autres grandes religions judéo-chrétiennes et des commentateurs musulmans tels qu'Al-Sharestani ont reconnu que le Prophète avait incorporé dans l'islam des croyances et des rites païens, en particulier dans les cérémonies du grand pèlerinage. Malgré cela, les musulmans croient encore aujourd'hui que leur foi vient directement du ciel, que Dieu lui-même, par l'intermédiaire de l'ange Gabriel, a donné le Coran à Muhammad. Ils considèrent que le Coran est éternel, écrit au ciel, reposant comme il est, là, sur la Table gardée (sourates LXXXV.21 ; VI.19 ; XCVII). Dieu est la source de l'islam : essayer de trouver une origine humaine à n'importe laquelle de ses composantes est non seulement vain mais dénué de sens et, bien sûr, totalement blasphématoire.
Sans doute les musulmans craignent-ils inconsciemment que si nous faisons remonter les enseignements du Coran à une source humaine purement terrestre, alors l'édifice tout entier de l'islam s'écroulera. Mais, comme Ernest Renan avait l'habitude de dire, «les religions sont des faits ; elles doivent être discutées comme des faits et soumises aux lois de la critique historique.» Pour paraphraser une autre remarque de Renan, l'étude critique des origines de l'islam ne produira des résultats historiques probants que lorsqu'elle sera menée dans un esprit purement laïc par des personnes soustraites à l'influence dogmatique de la théologie. Alors seulement découvrirons-nous la véritable personnalité de Muhammad et alors seulement sa vie extraordinaire pourra être intégrée dans l'histoire humaine, avec une portée et un sens profane pour tous, aussi bien musulmans que non-musulmans.
Les travaux d'Ignaz Goldziher et d'Henri Corbin sur l'influence du zoroastrisme sur le judaïsme ; les travaux exploratoires de Richard Belle sur l'influence du christianisme ; les travaux de Wellhausen, Noldeke, Hurgronje et de Robertson Smith sur le sabéisme et l'Arabie pré-islamique ; ceux d'Arthur Jeffery sur le vocabulaire étranger dans le Coran ; tous se combinent pour nous faire adhérer à la conclusion formulée par Zwemer : que l'islam «n'est pas une invention, mais une concoction ; rien n'y est neuf si ce n'est le génie de Muhammad qui mélange de vieux ingrédients pour en faire une nouvelle panacée aux maux de l'humanité et qui l'impose à la pointe de l'épée.»
Dans de nombreux passages du Coran « le vernis islamique ne recouvre que très superficiellement le substrat païen.» C'est le cas de la sourate CXIII : «Au nom de Dieu ; celui qui fait miséricorde, le Miséricordieux. Dis : «Je cherche la protection du Seigneur de l'aube contre le mal qu'il a créé ; contre le mal de l'obscurité lorsqu'elle s'étend ; contre le mal de celles (les sorcières) qui soufflent sur les noeuds ; contre le mal de l'envieux, lorsqu'il porte envie.»
L'islam doit au vieux paganisme arabe la plupart de ses superstitions, en particulier celles qui composent les cérémonies du pèlerinage à La Mecque (voir les sourates II.153, XXII.28-30, V.1-4, XXII.37). Nous pouvons encore trouver des traces de paganisme dans les noms de certaines divinités antiques (sourates LIII.19-20, LXXI.22-23), dans les superstitions liées aux djinns, dans de vieux contes populaires tels que ceux d'Ad et Thamud.
SUITE : http://cf.geocities.com/reforme_islam/a ... latrie.htm