Je susciterai...
Posté : 27 août04, 11:15
- Deut. (XVIII, 17-22)- . "L'Eternel me dit : Ils ont bien dit dans tout ce qu'ils ont dit. Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères comme toi je mettrai mes paroles dans sa bouche ; il leur dira tout ce que je lui commanderai. Et la personne qui n'écoutera pas les paroles qu'il prononcera en mon nom, je m'enquerrai d'elle. Mais le prophète qui osera dire une chose en mon nom que je ne lui aurai pas ordonné de dire, ou qui parlera au nom d'autres dieux, qu'il meure. Et si tu dis en ton cœur : Comment pourrons-nous connaître la chose que l'Eternel n'a pas dite ? Quand ce prophète parlera au nom de l'Eternel, et que la chose n'arrive pas, c' est une chose que l'Eternel n'a pas dite ; le prophète l'a dite avec effronterie ; n'aie point peur de lui".
Cette prophétie ne se réfère ni à Josuéni à jesus
"un prophète comme toi", or ni Jésus, ni Josué n'étaient pareils à Moïse, en premier lieu, parce que comme Israélites ils ne pouvaient pas l'être, car, l'Ecriture dit, il n'y a aucun prophète en Israël aussi grand que Moïse (Deut. XXXIV, 10) ;
en second lieu, parce qu'il n'y a aucune ressemblance entre Moïse et Josué. Moïse est fondateur d'une religion et législateur ; Josué n'est rien de tout cela. Il n'y a pas non plus de points communs entre Jésus et Moïse, car Jésus est, d'après les Chrétiens, une personne divine, un dieu, et Moïse n'est qu'un simple mortel. Jésus a été maudit pour expier les péchés du peuple (Gal. III) ;
Moïse n'a pas subi de malédiction. Jésus est descendu aux enfers après sa mort et a été crucifié, et Moïse n'a pas souffert ces supplices. La religion de Moïse contient des préceptes hygiéniques, des prescriptions relatives aux ablutions, aux aliments défendus, à la proportion des peines, qui manquent absolument dans le culte institué par Jésus. Moïse était le premier dans son peuple, jouissant d'une influence et d'une autorité sans bornes, tandis que Jésus était pauvre et obscur.
Le texte du Deutéronome dit "parmi leurs frères". Si l'Ecriture avait voulu dire que le Prophète serait de la race d'Israël, elle aurait dit "l'un d'eux" ; le mot frère indique une affinité de race, une communauté d'origine. La Genèse dit, en parlant d'Ismaël (XVI, 12) : "Il plantera ses tentes devant ses frères", et dans un autre endroit (XXV, 18), "Il établit devant tous ses frères", c'est-à-dire devant les descendants d'Esaü, d'Isaac et des autres enfants d'Abraham. ". Le mot frères est pris ici, comme dans beaucoup d'autres endroits, au sens propre pour indiquer les descendants d'une même souche. Or Josué et Jésus étant Israélites, la prophétie ne saurait leur être appliquée.
La prophétie est au futur : "Je susciterai". Or Josué était présent quand Moïse communiqua ces paroles au peuple, ainsi ce n'est pas de lui que Dieu a voulu parler.
Le Deutéronome dit : "Je mettrai mes paroles dans sa bouche", ce qui indique la révélation d'un livre, d'une parole divine, que le prophète apprendra par cœur, ne sachant pas lire. Cela prouve encore une fois que Josué n'est pas celui dont on annonce la venue.
Il est dit aussi : "Celui qui n'écoutera pas les paroles qu'il a prononcées, je m'occuperai de lui". C'est évidemment une punition temporelle, terrestre que Dieu a voulu indiquer, car les peines futures sont communes à tous ceux qui nient un prophète quelconque ; ces peines temporelles, manquent dans la religion de Jésus qui n'a ni la guerre religieuse, ni d'autres punitions tandis que Dieu ordonne à ce prophète dont il annonce la venue de punir ceux qui ne croient point en lui.
Le Prophète, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui. Il a avec Moïse beaucoup de points communs.
. Il est serviteur et prophète de Dieu.
. Il a un père et une mère.
. Il a des enfants et une famille.
. Sa religion contient aussi une législation politique.
. La guerre religieuse lui est prescrite comme à Moïse.
. La punition de l'adultère.
. La détermination des peines et des supplices.
. Le pouvoir comme Moïse de mettre ses lois en vigueur.
. La désapprobation de ceux qui prêchent un autre culte que celui de Dieu.
. La défense de l'appeler autrement que serviteur de Dieu, et apôtre de Dieu.
. Comme Moïse, il est mort dans son lit.
Il a été enterré.
Cette prophétie ne se réfère ni à Josuéni à jesus
"un prophète comme toi", or ni Jésus, ni Josué n'étaient pareils à Moïse, en premier lieu, parce que comme Israélites ils ne pouvaient pas l'être, car, l'Ecriture dit, il n'y a aucun prophète en Israël aussi grand que Moïse (Deut. XXXIV, 10) ;
en second lieu, parce qu'il n'y a aucune ressemblance entre Moïse et Josué. Moïse est fondateur d'une religion et législateur ; Josué n'est rien de tout cela. Il n'y a pas non plus de points communs entre Jésus et Moïse, car Jésus est, d'après les Chrétiens, une personne divine, un dieu, et Moïse n'est qu'un simple mortel. Jésus a été maudit pour expier les péchés du peuple (Gal. III) ;
Moïse n'a pas subi de malédiction. Jésus est descendu aux enfers après sa mort et a été crucifié, et Moïse n'a pas souffert ces supplices. La religion de Moïse contient des préceptes hygiéniques, des prescriptions relatives aux ablutions, aux aliments défendus, à la proportion des peines, qui manquent absolument dans le culte institué par Jésus. Moïse était le premier dans son peuple, jouissant d'une influence et d'une autorité sans bornes, tandis que Jésus était pauvre et obscur.
Le texte du Deutéronome dit "parmi leurs frères". Si l'Ecriture avait voulu dire que le Prophète serait de la race d'Israël, elle aurait dit "l'un d'eux" ; le mot frère indique une affinité de race, une communauté d'origine. La Genèse dit, en parlant d'Ismaël (XVI, 12) : "Il plantera ses tentes devant ses frères", et dans un autre endroit (XXV, 18), "Il établit devant tous ses frères", c'est-à-dire devant les descendants d'Esaü, d'Isaac et des autres enfants d'Abraham. ". Le mot frères est pris ici, comme dans beaucoup d'autres endroits, au sens propre pour indiquer les descendants d'une même souche. Or Josué et Jésus étant Israélites, la prophétie ne saurait leur être appliquée.
La prophétie est au futur : "Je susciterai". Or Josué était présent quand Moïse communiqua ces paroles au peuple, ainsi ce n'est pas de lui que Dieu a voulu parler.
Le Deutéronome dit : "Je mettrai mes paroles dans sa bouche", ce qui indique la révélation d'un livre, d'une parole divine, que le prophète apprendra par cœur, ne sachant pas lire. Cela prouve encore une fois que Josué n'est pas celui dont on annonce la venue.
Il est dit aussi : "Celui qui n'écoutera pas les paroles qu'il a prononcées, je m'occuperai de lui". C'est évidemment une punition temporelle, terrestre que Dieu a voulu indiquer, car les peines futures sont communes à tous ceux qui nient un prophète quelconque ; ces peines temporelles, manquent dans la religion de Jésus qui n'a ni la guerre religieuse, ni d'autres punitions tandis que Dieu ordonne à ce prophète dont il annonce la venue de punir ceux qui ne croient point en lui.
Le Prophète, que la paix et la bénédiction de Dieu soient sur lui. Il a avec Moïse beaucoup de points communs.
. Il est serviteur et prophète de Dieu.
. Il a un père et une mère.
. Il a des enfants et une famille.
. Sa religion contient aussi une législation politique.
. La guerre religieuse lui est prescrite comme à Moïse.
. La punition de l'adultère.
. La détermination des peines et des supplices.
. Le pouvoir comme Moïse de mettre ses lois en vigueur.
. La désapprobation de ceux qui prêchent un autre culte que celui de Dieu.
. La défense de l'appeler autrement que serviteur de Dieu, et apôtre de Dieu.
. Comme Moïse, il est mort dans son lit.
Il a été enterré.