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Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 04:38
par Vincent-3962
Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance dans les religions d'aujourd'hui ? Qui sont les véritables martyrs ?
« La souffrance seule rend la vie supportable », selon Marie Alacoque4 ou Marie-Madeleine Pazzi, qui trouvait une bonheur suprême à être flagellée par la prieure du couvent comme consumée par ces flammes intérieures. Près de la crise elle clamait : « C'est assez ! N'attisez plus cette flamme qui me consume ! Ce n'est pas ainsi que je désire être mise à mort ! C'est trop de volupté et de félicité ! »
« Aucun psychologue, aucun analyste, n’a encore réussi à donner une description des qualités spécifiques de l’expérience masochiste comparées aux extases des ascètes et des saints du Moyen Age. La maladresse banale d’expression et le manque d’imagination de la psychologie scientifique deviennent encore plus évidents lorsqu’on les compare aux témoignages de ces illettrés, même en ignorant le fait que la perception psychologique de ceux-ci prouve être supérieure à celle de la psychologie savante. Les essais de Thérèse de Jésus, les lettres de Catherine de Sienne, sont plus importants pour l’élucidation psychologique du Masochisme que la lecture de Krafft-Ebing.»
« La flagellation, qui servait d'abord à des fins de l'autopunition pour les premiers moines chrétiens et les acètes, devient par la suite un moyen d'excitation sexuelle. L'augmentation de la souffrance produit l'extase. L'Église est amenée finalement à défendre des pratiques expiatoires trop sévères parce qu'elle aboutissent fréquemment à la satisfaction sexuelle. (...) Le masochiste accueille la flagellation que lui inflige une prostituée avec la même joie qu'éprouve le martyr à recevoir les mauvais traitements libérateurs de ceux qui le persécutent. »
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 04:43
par medico
Le chrétien ne cherche pas la percécution n'y le martyr.
encore moins la flagélation et autre truc de ce genre.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 04:52
par Vincent-3962
medico a écrit :Le chrétien ne cherche pas la percécution n'y le martyr.
encore moins la flagélation et autre truc de ce genre.
Je suis parfaitement d'accord avec toi. La question pourrait être la suivante :"Pour toi, c'est quoi un sacrifice acceptable pour un chrétien" ? En excluant bien entendu la percécution et toute forme de torture.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 06:08
par Boemboy
Pour toi c'est quoi le bonheur ?
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 06:18
par Vincent-3962
Boemboy a écrit :Pour toi c'est quoi le bonheur ?
La paix intérieure du devoir accompli.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 08:54
par Boemboy
Vincent-3962 a écrit :
La paix intérieure du devoir accompli.
Quel rôle joue la souffrance pour l'atteindre ?
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 10:00
par Vincent-3962
Pour répondre à ta question, à chaque jour suffit sa peine. Et pour toi ?
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 14:22
par Martur
"A chaque jour suffit sa peine"
dixit Jésus

Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 09 juil.13, 21:30
par Boemboy
Je préfère un regard plus positif. Jouir des petits bonheurs quotidiens. Certains sourires me réjouissent pour le reste de la journée.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 03:53
par Vincent-3962
Boemboy a écrit :Je préfère un regard plus positif. Jouir des petits bonheurs quotidiens. Certains sourires me réjouissent pour le reste de la journée.
Un jour un ami moine m'a dit :"Un saint triste est un triste saint."
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 10:50
par Boemboy
Vincent-3962 a écrit :
Un jour un ami moine m'a dit :"Un saint triste est un triste saint."
je ne suis pas sûr que les saints martyrs soient de joyeux lurons...Les images qu'on en donne ne sont jamais gaies.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 10:56
par Vincent-3962
Je suis bien d'accord avec toi.
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 22:27
par VENT
Vincent-3962 a écrit :Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance dans les religions d'aujourd'hui ? Qui sont les véritables martyrs ?
« La souffrance seule rend la vie supportable », selon Marie Alacoque4 ou Marie-Madeleine Pazzi, qui trouvait une bonheur suprême à être flagellée par la prieure du couvent comme consumée par ces flammes intérieures. Près de la crise elle clamait : « C'est assez ! N'attisez plus cette flamme qui me consume ! Ce n'est pas ainsi que je désire être mise à mort ! C'est trop de volupté et de félicité ! »
« Aucun psychologue, aucun analyste, n’a encore réussi à donner une description des qualités spécifiques de l’expérience masochiste comparées aux extases des ascètes et des saints du Moyen Age. La maladresse banale d’expression et le manque d’imagination de la psychologie scientifique deviennent encore plus évidents lorsqu’on les compare aux témoignages de ces illettrés, même en ignorant le fait que la perception psychologique de ceux-ci prouve être supérieure à celle de la psychologie savante. Les essais de Thérèse de Jésus, les lettres de Catherine de Sienne, sont plus importants pour l’élucidation psychologique du Masochisme que la lecture de Krafft-Ebing.»
« La flagellation, qui servait d'abord à des fins de l'autopunition pour les premiers moines chrétiens et les acètes, devient par la suite un moyen d'excitation sexuelle. L'augmentation de la souffrance produit l'extase. L'Église est amenée finalement à défendre des pratiques expiatoires trop sévères parce qu'elle aboutissent fréquemment à la satisfaction sexuelle. (...) Le masochiste accueille la flagellation que lui inflige une prostituée avec la même joie qu'éprouve le martyr à recevoir les mauvais traitements libérateurs de ceux qui le persécutent. »
Bonjour Vincent-3962
Ce sont des discours pour justifier le masochisme qui est l'immoralité sexuelle et n'a rien à voir avec la souffrance. La flagellation masochiste conduit à une excitation sexuelle mais ne peut aller au delà sans déclencher une réaction physique du corps qui se tétanise sous la douleur et ça n'est plus une partie de plaisir.
Ces récits sont autant de clichés des fantasmes de pervers qui n'ont rien à voir avec les religions, d'ailleurs les sites porno en sont rempli, même des films soit disant réalisés par de "grand auteur" sont applaudi et récompensé par des césars mais qui présentent la perversion sous toutes ses formes comme un bien en dehors de toutes images porno bien sûr et peux se traduire dans le dialogue, il ne faut pas s'étonner que des humains commettent des atrocités sexuelles puisque le mal est devenu bien et le bien est devenu un mal.
Isaïe 5:Esaïe 5.20 Malheur à ceux qui appellent le mal bien, et le bien mal, Qui changent les ténèbres en lumière, et la lumière en ténèbres, Qui changent l'amertume en douceur, et la douceur en amertume! (Segond 1910)
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 22:44
par gilbert
Boemboy a écrit :Je préfère un regard plus positif. Jouir des petits bonheurs quotidiens. Certains sourires me réjouissent pour le reste de la journée.
En effet, là est La Volonté de Dieu comme on peut le voir ici:
"La véritable adoration de Dieu ne se montre pas dans la rêverie exaltée, dans les murmures des prières, dans les mendicités, les génuflexions, les torsions de mains, pas plus dans les frissons sacrés, mais uniquement dans l’action joyeuse.
Dans la jubilante affirmation de savourer chaque instant de cette existence terrestre."
Re: Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance ?
Posté : 10 juil.13, 22:48
par gilbert
Vincent-3962 a écrit :Quel est le rôle du sacrifice et de la souffrance dans les religions d'aujourd'hui ? Qui sont les véritables martyrs ?
« La souffrance seule rend la vie supportable », selon Marie Alacoque4 ou Marie-Madeleine Pazzi, qui trouvait une bonheur suprême à être flagellée par la prieure du couvent comme consumée par ces flammes intérieures. Près de la crise elle clamait : « C'est assez ! N'attisez plus cette flamme qui me consume ! Ce n'est pas ainsi que je désire être mise à mort ! C'est trop de volupté et de félicité ! »
« Aucun psychologue, aucun analyste, n’a encore réussi à donner une description des qualités spécifiques de l’expérience masochiste comparées aux extases des ascètes et des saints du Moyen Age. La maladresse banale d’expression et le manque d’imagination de la psychologie scientifique deviennent encore plus évidents lorsqu’on les compare aux témoignages de ces illettrés, même en ignorant le fait que la perception psychologique de ceux-ci prouve être supérieure à celle de la psychologie savante. Les essais de Thérèse de Jésus, les lettres de Catherine de Sienne, sont plus importants pour l’élucidation psychologique du Masochisme que la lecture de Krafft-Ebing.»
« La flagellation, qui servait d'abord à des fins de l'autopunition pour les premiers moines chrétiens et les acètes, devient par la suite un moyen d'excitation sexuelle. L'augmentation de la souffrance produit l'extase. L'Église est amenée finalement à défendre des pratiques expiatoires trop sévères parce qu'elle aboutissent fréquemment à la satisfaction sexuelle. (...) Le masochiste accueille la flagellation que lui inflige une prostituée avec la même joie qu'éprouve le martyr à recevoir les mauvais traitements libérateurs de ceux qui le persécutent. »
Là encore laissons s'exprimer La Volonté de Dieu :
" Qu’ils sont répugnants ces êtres humains qui s’imposent volontairement des douleurs et des privations, afin de devenir agréables à Dieu!
Aucun d’entre eux n’atteindra jamais le Royaume des Cieux! "
Rien à ajouter !
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