les catéchistes à « savoir changer »
Posté : 29 sept.13, 19:15
Venue à Rome aux Journées internationales des catéchistes,
tenues depuis jeudi 26 septembre dans le cadre de l’Année de la foi,
cette catéchiste française s’est reconnue dans l’intervention du pape François, qui a clos hier ces journées – voulues par son prédécesseur – par une messe célébrée place Saint-Pierre.
100 000 personnes y assistaient, dont plus de 1 000 Français.
Dans son homélie, le pape a défini le catéchiste comme « celui qui garde et alimente la mémoire de Dieu, la garde en lui-même et sait l’éveiller chez les autres ». Une « mémoire de Dieu, qui réchauffe le cœur », a-t-il insisté, et sans laquelle « tout s’aplatit sur le moi, sur mon bien-être » au risque de perdre son identité même, tel le riche sans nom dans l’Évangile de Luc proclamé durant la messe.
LE PAPE, TEL UN « VIEUX JÉSUITE »
Mais, défi de la nouvelle évangélisation, la catéchèse exige un renouvellement de ses méthodes. S’adressant vendredi 27 septembre aux 1 600 responsables nationaux et diocésains de la catéchèse venus de 51 pays, le pape François n’a pas manqué de tenir des « paroles de provocation », comme l’en a remercié hier Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, organisateur de ces journées. Car la catéchèse offre un des terrains où le nouveau pape veut bousculer l’Église dans sa « manière d’être ».
Assis vendredi dans la grande salle Paul VI du Vatican derrière une table, tel un « vieux jésuite » – selon ses propres mots –, il a livré aux congressistes ses attentes, sans détour. Comparant la situation à celle de Jonas qui, dans la Bible, se montre peu enclin de prêcher à Ninive, grande ville païenne, il a brossé, non sans humour, le portrait du catéchiste campé sur ses « schémas » et « idées claires », qui « finit par être une statue de musée »
tenues depuis jeudi 26 septembre dans le cadre de l’Année de la foi,
cette catéchiste française s’est reconnue dans l’intervention du pape François, qui a clos hier ces journées – voulues par son prédécesseur – par une messe célébrée place Saint-Pierre.
100 000 personnes y assistaient, dont plus de 1 000 Français.
Dans son homélie, le pape a défini le catéchiste comme « celui qui garde et alimente la mémoire de Dieu, la garde en lui-même et sait l’éveiller chez les autres ». Une « mémoire de Dieu, qui réchauffe le cœur », a-t-il insisté, et sans laquelle « tout s’aplatit sur le moi, sur mon bien-être » au risque de perdre son identité même, tel le riche sans nom dans l’Évangile de Luc proclamé durant la messe.
LE PAPE, TEL UN « VIEUX JÉSUITE »
Mais, défi de la nouvelle évangélisation, la catéchèse exige un renouvellement de ses méthodes. S’adressant vendredi 27 septembre aux 1 600 responsables nationaux et diocésains de la catéchèse venus de 51 pays, le pape François n’a pas manqué de tenir des « paroles de provocation », comme l’en a remercié hier Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, organisateur de ces journées. Car la catéchèse offre un des terrains où le nouveau pape veut bousculer l’Église dans sa « manière d’être ».
Assis vendredi dans la grande salle Paul VI du Vatican derrière une table, tel un « vieux jésuite » – selon ses propres mots –, il a livré aux congressistes ses attentes, sans détour. Comparant la situation à celle de Jonas qui, dans la Bible, se montre peu enclin de prêcher à Ninive, grande ville païenne, il a brossé, non sans humour, le portrait du catéchiste campé sur ses « schémas » et « idées claires », qui « finit par être une statue de musée »