La création attaque l'évolution
Posté : 20 oct.03, 01:40
la création attaque l'évolution
Les singes font faux bond aux évolutionnistes
"Si suffisamment de singes tapotaient aveuglément des machines à écrire pendant suffisamment de temps, ils pourraient réécrire l'oeuvre complète de Shakespeare." Tel est en tout cas le raisonnement des tenants de l'évolution. Jusqu'à présent, les évolutionnistes ont eu beau jeu de répandre cette allégation dite "scientifique". Qui pouvait la réfuter? Eh bien, voilà que ce mince argument sur lequel ils se sont si longtemps appuyés ne tient plus.
En effet, un professeur de physique de l'Université Yale, William Bennett, spécialiste des programmes cybernétiques appliqués aux problèmes scientifiques qui sortent de l'ordinaire, a appliqué les lois du calcul de probabilités aux singes dactylographes et programmé des ordinateurs qui simulaient leurs tapotements sur des touches. Le "New York Times" du 6 mars 1979 a rendu le verdict de l'ordinateurs: "Si un trillion (1012) de singes tapaient chacun dix caractères au hasard toutes les secondes, il leur faudrait à peu près un trillion de fois le temps depuis lequel l'univers existe pour produire cette simple phrase: 'Être ou ne pas être, telle est la question.'"
En somme, l'ordinateur a répondu: "Cela ne peut pas être."
"Les créationnistes tendent à l'emporter"
Certains professeurs du secondaire abordent maintenant de deux manières différentes l'enseignement qui touche aux origines de la terre et de la vie. Pendant deux jours, ils enseignent à leurs élèves que la terre a des milliards d'années d'existence et que l'homme descend d'animaux primitifs, eux-mêmes issus de protozoaires. Puis, au milieu de la semaine, ils opèrent un retour à une conception plus classique des origines du monde: la création. Le "World Street Journal" du 15 juin 1979 rapportait un cas de ce genre avec ce commentaire: "Dans cette petite ville de Iowa qui compte 33 000 habitants, l'initiative de dédoubler les cours a été très bien accueillie. 'Nous voulons connaître tous les faits, a déclaré un étudiant, et pas seulement ceux que les évolutionnistes veulent nous faire entendre.' Quant aux parents, ils ne s'en plaignent pas non plus."
En 1975, une ordonnance de l'État du Tennessee selon laquelle un temps égal devait être alloué à l'exposé de la thèse de "la création telle que l'enseigne le livre de la Genèse" fut cassée par la cour d'appel des États-Unis. Cette loi avait en effet introduit brusquement la Bible dans les salles de classe. On s'efforce actuellement de faire adopter un texte qui évitera cet écueil en proposant d'enseigner la création "telle que la science la révèle". À ce jour, aucun des États américains n'a adopté l'une ou l'autre de ces nouvelles dispositions légales, bien que la Bible n'ait plus directement à voir avec le sujet, dans la mesure où il n'est permis de démontrer la création qu'avec des preuves uniquement scientifiques.
Les créationnistes ont l'impression qu'on n'a pas été régulier avec eux dans cette affaire. "C'est le procès Scopes à l'envers", a dit Ronald Lee, partisan de la création et directeur d'une section étudiante de l'université de l'Iowa spécialisée dans la recherche des origines. "Avant, dit-il, on mettait un frein à l'enseignement de l'évolution. Aujourd'hui, c'est la création que l'on entend freiner." Des partisans de la création bardés de diplômes scientifiques vont d'un lycée ou d'une université à l'autre pour participer à des débats en présence de partisans de l'évolution. Un professeur de sciences naturelles, Robert Sloan, qui enseigne la paléontologie à l'université du Minnesota, a reconnu qu'"en de tels débats, les créationnistes tendent à l'emporter".
"Nous l'emportons, dit Richard Bliss, membre de l'Institut de recherches sur la création, parce que les données scientifiques qui appuient la thèse de la création sont bien plus solides que celles qui semblent aller dans le sens de l'évolution. Ce sont eux, les évolutionnistes, qui se retranchent dans leur religiosité, alors que nous nous en tenons aux preuves scientifiques." Ils ajoutent en effet foi à des fossiles qui n'ont jamais été découverts, alors que les partisans de la création s'en tiennent aux faits connus de la génétique.
John Whitehead, professeur d'anthropologie dans une université de l'Indiana et partisan confirmé de la théorie de l'évolution, défend le transformisme par des arguments bien peu scientifiques. "De nos jours, dit-il, la plupart des gens, et particulièrement les étudiants de première et de seconde année, sont prêts à adopter les spéculations les plus farfelues."
De fait, la grande majorité des gens, étudiants compris, ont adopté la théorie de l'évolution.
Remous autour d'une exposition sur l'évolution
En mai 1979, le Musée d'Histoire naturelle de la Smithsonian Institution a inauguré une nouvelle galerie d'exposition permanente consacrée à l'évolution. Les partisans de la création ont protesté en soulignant que cette utilisation des deniers publics visait à endoctriner les masses dans la religion évolutionniste, en contradiction avec le premier amendement de la constitution. Un procès a donc été intenté devant la Cour fédérale, laquelle a débouté les partisans de la création. Une procédure d'appel est en cours. - "New York Times" du 19 mai 1979.
Les singes font faux bond aux évolutionnistes
"Si suffisamment de singes tapotaient aveuglément des machines à écrire pendant suffisamment de temps, ils pourraient réécrire l'oeuvre complète de Shakespeare." Tel est en tout cas le raisonnement des tenants de l'évolution. Jusqu'à présent, les évolutionnistes ont eu beau jeu de répandre cette allégation dite "scientifique". Qui pouvait la réfuter? Eh bien, voilà que ce mince argument sur lequel ils se sont si longtemps appuyés ne tient plus.
En effet, un professeur de physique de l'Université Yale, William Bennett, spécialiste des programmes cybernétiques appliqués aux problèmes scientifiques qui sortent de l'ordinaire, a appliqué les lois du calcul de probabilités aux singes dactylographes et programmé des ordinateurs qui simulaient leurs tapotements sur des touches. Le "New York Times" du 6 mars 1979 a rendu le verdict de l'ordinateurs: "Si un trillion (1012) de singes tapaient chacun dix caractères au hasard toutes les secondes, il leur faudrait à peu près un trillion de fois le temps depuis lequel l'univers existe pour produire cette simple phrase: 'Être ou ne pas être, telle est la question.'"
En somme, l'ordinateur a répondu: "Cela ne peut pas être."
"Les créationnistes tendent à l'emporter"
Certains professeurs du secondaire abordent maintenant de deux manières différentes l'enseignement qui touche aux origines de la terre et de la vie. Pendant deux jours, ils enseignent à leurs élèves que la terre a des milliards d'années d'existence et que l'homme descend d'animaux primitifs, eux-mêmes issus de protozoaires. Puis, au milieu de la semaine, ils opèrent un retour à une conception plus classique des origines du monde: la création. Le "World Street Journal" du 15 juin 1979 rapportait un cas de ce genre avec ce commentaire: "Dans cette petite ville de Iowa qui compte 33 000 habitants, l'initiative de dédoubler les cours a été très bien accueillie. 'Nous voulons connaître tous les faits, a déclaré un étudiant, et pas seulement ceux que les évolutionnistes veulent nous faire entendre.' Quant aux parents, ils ne s'en plaignent pas non plus."
En 1975, une ordonnance de l'État du Tennessee selon laquelle un temps égal devait être alloué à l'exposé de la thèse de "la création telle que l'enseigne le livre de la Genèse" fut cassée par la cour d'appel des États-Unis. Cette loi avait en effet introduit brusquement la Bible dans les salles de classe. On s'efforce actuellement de faire adopter un texte qui évitera cet écueil en proposant d'enseigner la création "telle que la science la révèle". À ce jour, aucun des États américains n'a adopté l'une ou l'autre de ces nouvelles dispositions légales, bien que la Bible n'ait plus directement à voir avec le sujet, dans la mesure où il n'est permis de démontrer la création qu'avec des preuves uniquement scientifiques.
Les créationnistes ont l'impression qu'on n'a pas été régulier avec eux dans cette affaire. "C'est le procès Scopes à l'envers", a dit Ronald Lee, partisan de la création et directeur d'une section étudiante de l'université de l'Iowa spécialisée dans la recherche des origines. "Avant, dit-il, on mettait un frein à l'enseignement de l'évolution. Aujourd'hui, c'est la création que l'on entend freiner." Des partisans de la création bardés de diplômes scientifiques vont d'un lycée ou d'une université à l'autre pour participer à des débats en présence de partisans de l'évolution. Un professeur de sciences naturelles, Robert Sloan, qui enseigne la paléontologie à l'université du Minnesota, a reconnu qu'"en de tels débats, les créationnistes tendent à l'emporter".
"Nous l'emportons, dit Richard Bliss, membre de l'Institut de recherches sur la création, parce que les données scientifiques qui appuient la thèse de la création sont bien plus solides que celles qui semblent aller dans le sens de l'évolution. Ce sont eux, les évolutionnistes, qui se retranchent dans leur religiosité, alors que nous nous en tenons aux preuves scientifiques." Ils ajoutent en effet foi à des fossiles qui n'ont jamais été découverts, alors que les partisans de la création s'en tiennent aux faits connus de la génétique.
John Whitehead, professeur d'anthropologie dans une université de l'Indiana et partisan confirmé de la théorie de l'évolution, défend le transformisme par des arguments bien peu scientifiques. "De nos jours, dit-il, la plupart des gens, et particulièrement les étudiants de première et de seconde année, sont prêts à adopter les spéculations les plus farfelues."
De fait, la grande majorité des gens, étudiants compris, ont adopté la théorie de l'évolution.
Remous autour d'une exposition sur l'évolution
En mai 1979, le Musée d'Histoire naturelle de la Smithsonian Institution a inauguré une nouvelle galerie d'exposition permanente consacrée à l'évolution. Les partisans de la création ont protesté en soulignant que cette utilisation des deniers publics visait à endoctriner les masses dans la religion évolutionniste, en contradiction avec le premier amendement de la constitution. Un procès a donc été intenté devant la Cour fédérale, laquelle a débouté les partisans de la création. Une procédure d'appel est en cours. - "New York Times" du 19 mai 1979.