générosité et non peur, dana le don
Posté : 14 déc.14, 09:54
très belle définition d'une des paramitas (sagesses) a développer dans le bouddhisme !
Quelles qualités d’esprit pour traverser la rivière de nos souffrances ? Accéder à l’autre rive, en ces temps d’obscurité et de lumière, de violence et de paix, de mort et de naissance dans un monde plus global où les bouleversements sont quotidiens. En cette époque de transition nos cœurs sont souvent brisés, lorsqu’on est concerné par prendre soin de la mère terre « For those of us who care for Mother Earth, this is a time of great broken-heartedness » nous dit Joan Halifax.
Les 5 Paramitas sont une réponse : à la fois comme des pratiques à cultiver et des qualités d’esprit.
La première Dana est la générosité. Il y a 4 sortes de générosité : on peut donner de la nourriture et des vêtements. Ou bien de la protection. On peut aussi donner l’enseignement du dharma. Mais plus important et de manière plus subtile, nous dit Joan Halifax on peut donner le cadeau de la non-peur. Evoqué dans le soutra du coeur “the Bodhisattvas, grounded in Prajna Paramita, find no obstacles for their minds. Having no obstacles, they overcome all fear.” Enraciné dans la sagesse, en Prajna ( vision profonde) il n’y a pas d’obstacle. Il n’y a pas de peur.
Lorsqu’on pratique la non peur en méditant on peut ensuite le partager avec d’autres.
Cette générosité est reliée à la bienveillance, la compassion, la joie et l’équanimité.
Un très beau cadeau émerge lorsqu’on pratique la bienveillance et la compassion. Au début il y a une séparation. Nous sommes celui qui donne et nous donnons à l’autre, celui qui reçoit. Mais en donnant la séparation s’évanouit. Il y a non-dualité. Le Dana et l’amour bienveillant sont présents. Il n’y a plus de donneur et de receveur.
Bien sûr, ces aspects de bienveillance, compassion, joie et équanimité sont inhérents à notre nature de Bouddha. Mais la peur, active l’avidité plutôt que la générosité. Dans notre ordre monastique zen on appelle cet esprit de peur et d’avidité, un esprit de pauvreté. On prend le vœux de ne l’éveiller ni en soi ni chez les autres.
Notre personnalité, basée sur les conditionnements familiaux, est parfois dominée par un complexe d’infériorité « je ne suis pas assez bien pour cela ». Et c’est de cette faiblesse et peur qu’émerge notre avidité. La paramita Dana est le remède pour cela. Le cadeau de la non peur éveille l’esprit de générosité.
Quelles qualités d’esprit pour traverser la rivière de nos souffrances ? Accéder à l’autre rive, en ces temps d’obscurité et de lumière, de violence et de paix, de mort et de naissance dans un monde plus global où les bouleversements sont quotidiens. En cette époque de transition nos cœurs sont souvent brisés, lorsqu’on est concerné par prendre soin de la mère terre « For those of us who care for Mother Earth, this is a time of great broken-heartedness » nous dit Joan Halifax.
Les 5 Paramitas sont une réponse : à la fois comme des pratiques à cultiver et des qualités d’esprit.
La première Dana est la générosité. Il y a 4 sortes de générosité : on peut donner de la nourriture et des vêtements. Ou bien de la protection. On peut aussi donner l’enseignement du dharma. Mais plus important et de manière plus subtile, nous dit Joan Halifax on peut donner le cadeau de la non-peur. Evoqué dans le soutra du coeur “the Bodhisattvas, grounded in Prajna Paramita, find no obstacles for their minds. Having no obstacles, they overcome all fear.” Enraciné dans la sagesse, en Prajna ( vision profonde) il n’y a pas d’obstacle. Il n’y a pas de peur.
Lorsqu’on pratique la non peur en méditant on peut ensuite le partager avec d’autres.
Cette générosité est reliée à la bienveillance, la compassion, la joie et l’équanimité.
Un très beau cadeau émerge lorsqu’on pratique la bienveillance et la compassion. Au début il y a une séparation. Nous sommes celui qui donne et nous donnons à l’autre, celui qui reçoit. Mais en donnant la séparation s’évanouit. Il y a non-dualité. Le Dana et l’amour bienveillant sont présents. Il n’y a plus de donneur et de receveur.
Bien sûr, ces aspects de bienveillance, compassion, joie et équanimité sont inhérents à notre nature de Bouddha. Mais la peur, active l’avidité plutôt que la générosité. Dans notre ordre monastique zen on appelle cet esprit de peur et d’avidité, un esprit de pauvreté. On prend le vœux de ne l’éveiller ni en soi ni chez les autres.
Notre personnalité, basée sur les conditionnements familiaux, est parfois dominée par un complexe d’infériorité « je ne suis pas assez bien pour cela ». Et c’est de cette faiblesse et peur qu’émerge notre avidité. La paramita Dana est le remède pour cela. Le cadeau de la non peur éveille l’esprit de générosité.