"Nous sommes hypocrites"
Posté : 15 janv.15, 07:17
Les états unis sont moins complexé lorsqu'il s'agit de dire les choses choquantes mais vrais. Deseret News est un journal localisé en Utah, ils ont publié un article en réponse à la vague de soutien qui a eu lieu en Utah en faveur de Charlie Hebdo, je vous en ai fait une petite traduction, il dit exactement le malaise que j'ai ressentit devant cette explosion de soutien.
http://www.deseretnews.com/article/8656 ... 40bRgU6.01
"Tandis que nous avons notre bannière "Je suis Charlie" en soutien pour le journal satirique Français Charlie Hebdo, nous pourrions considérer notre propre niveau d'engagement pour les fondations de la liberté de presse et d’expression. Même en Utah, il y a de la place pour le progrès.
"Une meilleur bannière serait : "Je suis hypocrite".
"Il est entièrement approprié qu'une telle proportion du monde se rallie autour du journal et de ces principes en opposition aux agresseurs. Comme beaucoup, je ne suis pas d'accords avec les méthodes de Charlie Hebdo. Ce qu'une religion considère comme sacré mérite une large mesure de respect, en cela la liberté religieuse est également un puissant fondement de la liberté. Mais nous ne pouvons censurer les satires sans annuler d'importantes discussions et informations qui sont nécessaires pour que survive la vérité."
[...]
La suite de l'article parle de certaines infraction contre la liberté d'expression en Utah, mais aussi aux états-unis, dont l'interdiction de conduire des enquête privé sur la chaine d'élevage/abatage. Après quelque exemple, l'article reprends en ces termes :
"De la même manière que les satyres de Charlie Hebdo furent souvent injuste et exagérés, si vous interdisaient leur expression, vous interdisaient également beaucoup de choses qui peuvent en valoir la peine pour le publique. Les employés de la ferme (ferme dont il est interdit d’enquêter) peuvent penser en dernière instance que la loi est violé (par ceux qui enquêtent). Mais la loi les empêche de documenter les moindres preuves."
Par la suite, l'article énonce encore quelque exemples, puis il conclut par :
"Certainement, aucun de ces abus ne monte la barre jusqu'à l'assassinat terroriste de personnes ayant publié des choses qu'ils n'aimaient pas. Mais si nous nous tenons véritablement derrière les victimes de Charlie Hebdo et leur droits, nous ne pouvons pas le faire à moitié ou seulement lorsque le meurtre est impliqué. Nous devons le faire parce-que nous comprenons les principes vitaux de la liberté qui sont en jeu."
http://www.deseretnews.com/article/8656 ... 40bRgU6.01
"Tandis que nous avons notre bannière "Je suis Charlie" en soutien pour le journal satirique Français Charlie Hebdo, nous pourrions considérer notre propre niveau d'engagement pour les fondations de la liberté de presse et d’expression. Même en Utah, il y a de la place pour le progrès.
"Une meilleur bannière serait : "Je suis hypocrite".
"Il est entièrement approprié qu'une telle proportion du monde se rallie autour du journal et de ces principes en opposition aux agresseurs. Comme beaucoup, je ne suis pas d'accords avec les méthodes de Charlie Hebdo. Ce qu'une religion considère comme sacré mérite une large mesure de respect, en cela la liberté religieuse est également un puissant fondement de la liberté. Mais nous ne pouvons censurer les satires sans annuler d'importantes discussions et informations qui sont nécessaires pour que survive la vérité."
[...]
La suite de l'article parle de certaines infraction contre la liberté d'expression en Utah, mais aussi aux états-unis, dont l'interdiction de conduire des enquête privé sur la chaine d'élevage/abatage. Après quelque exemple, l'article reprends en ces termes :
"De la même manière que les satyres de Charlie Hebdo furent souvent injuste et exagérés, si vous interdisaient leur expression, vous interdisaient également beaucoup de choses qui peuvent en valoir la peine pour le publique. Les employés de la ferme (ferme dont il est interdit d’enquêter) peuvent penser en dernière instance que la loi est violé (par ceux qui enquêtent). Mais la loi les empêche de documenter les moindres preuves."
Par la suite, l'article énonce encore quelque exemples, puis il conclut par :
"Certainement, aucun de ces abus ne monte la barre jusqu'à l'assassinat terroriste de personnes ayant publié des choses qu'ils n'aimaient pas. Mais si nous nous tenons véritablement derrière les victimes de Charlie Hebdo et leur droits, nous ne pouvons pas le faire à moitié ou seulement lorsque le meurtre est impliqué. Nous devons le faire parce-que nous comprenons les principes vitaux de la liberté qui sont en jeu."