Les crises spirituelles
Posté : 20 janv.15, 07:25
Il nous arrive de vivre des crises dans nos vies.
Ces crises sont vécues comme des coups du destin, des échecs, des fatalités, on les vit plus ou moins bien en fonction de nos tempéraments et de nos caractères. Elles nous laissent parfois étouffés, désemparés, on se sent écrasés, révoltés.
Que faire alors ?
S'en remettre à Dieu ?
Mais pour beaucoup, même des religieux, le Dieu invoqué est un Dieu lointain. Leur foi est réduite à l'adhésion à des vérités révélées traduites en formules dogmatiques.
Pourtant ce Père n'est pas si lointain, il est Celui relève et qui se révèle dans la profondeur, dans le dedans, c'est un Dieu vivant qui se découvre dans l'intériorité.
Devant ce que la vie nous apporte, on ressent (pour certains) cet Appel du dedans : la nécessité d'une vie spirituelle, d'une vie qui nous initie au mystère et qui nous transforme radicalement.
Toutes ces crises que nous traversons, en appellent à une réappropriation de notre vie même. Elles sont une révélation de notre être, elles nous dévoilent toujours un peu plus sur qui nous sommes, sur nos mécanismes latents. Elles sont à accueillir comme une parole qui nous est donné, une parole sur notre vie et pour notre vie.
Cette expression, "la parole", souvent proclamée, souvent entendue dans la liturgie, semble dire que Dieu ne parle qu'au travers des textes de la Bible, la voir ainsi serait très réducteur. Dieu nous parle au travers de la création, des lois de la nature, au travers d'hommes éveillés et justes, et même au travers de certaines interventions inattendues de nos vies.
Ces crises doivent appeler en nous une écoute, à laquelle nous ne sommes habituellement pas préparés, ni éveillés, par manque d'une authentique vie de l'esprit, par manque de discernement, par manque d'éclairage sur le travail à effectuer sur nous-mêmes.
Le chrétien, en traversant ces crises ne doit pas se contenter d'une simple adhésion doctrinale ou sentimentale en la personne de Jésus, ce n'est pas suffisant : il doit entrer dans l'intelligence spirituelle de ce que Jésus lui-même à vécu. C'est le sens de son alliance avec les hommes. On l'oublie trop souvent dans tous ces débats de droite et de gauche, mais Jésus est un Christ thérapeute, il soigne, il guérit, il prend soin de. Il en appelle à notre foi. La foi ce n'est pas une croyance aveugle, naïve, c'est l'établissement en Dieu, on affronte nos peurs et notre rigidité d'esprit, plutôt que de se réfugier dans la construction d'un monde méfiant, à l'image de ce Goliath, en nous, qui possède son armure de sécurités et de garanties, qui alourdissent nos vies.
La vie spirituelle ne se ramène pas non plus qu'à des questions d'ordre doctrinale, à des questions religieuses et morales, c'est bien plus. L’Évangile n'est pas un simple idéal, il est chemin de guérison. Jésus vient guérir l'homme. Il redonne à chacun toute son humanité. Il n'exclut personne, à l'exception de ceux qui excluent les autres. Toujours, à ses yeux, la voie doit demeurer ouverte. Il offre un chemin où la vie est ré-ouverte et où il proclame "Vas-y", "Lance-toi", "Lâches-prise", "Abandonnes-toi" en confiance. Il en appelle au courage de chacun.
Bien à vous,
Ase
Ces crises sont vécues comme des coups du destin, des échecs, des fatalités, on les vit plus ou moins bien en fonction de nos tempéraments et de nos caractères. Elles nous laissent parfois étouffés, désemparés, on se sent écrasés, révoltés.
Que faire alors ?
S'en remettre à Dieu ?
Mais pour beaucoup, même des religieux, le Dieu invoqué est un Dieu lointain. Leur foi est réduite à l'adhésion à des vérités révélées traduites en formules dogmatiques.
Pourtant ce Père n'est pas si lointain, il est Celui relève et qui se révèle dans la profondeur, dans le dedans, c'est un Dieu vivant qui se découvre dans l'intériorité.
Devant ce que la vie nous apporte, on ressent (pour certains) cet Appel du dedans : la nécessité d'une vie spirituelle, d'une vie qui nous initie au mystère et qui nous transforme radicalement.
Toutes ces crises que nous traversons, en appellent à une réappropriation de notre vie même. Elles sont une révélation de notre être, elles nous dévoilent toujours un peu plus sur qui nous sommes, sur nos mécanismes latents. Elles sont à accueillir comme une parole qui nous est donné, une parole sur notre vie et pour notre vie.
Cette expression, "la parole", souvent proclamée, souvent entendue dans la liturgie, semble dire que Dieu ne parle qu'au travers des textes de la Bible, la voir ainsi serait très réducteur. Dieu nous parle au travers de la création, des lois de la nature, au travers d'hommes éveillés et justes, et même au travers de certaines interventions inattendues de nos vies.
Ces crises doivent appeler en nous une écoute, à laquelle nous ne sommes habituellement pas préparés, ni éveillés, par manque d'une authentique vie de l'esprit, par manque de discernement, par manque d'éclairage sur le travail à effectuer sur nous-mêmes.
Le chrétien, en traversant ces crises ne doit pas se contenter d'une simple adhésion doctrinale ou sentimentale en la personne de Jésus, ce n'est pas suffisant : il doit entrer dans l'intelligence spirituelle de ce que Jésus lui-même à vécu. C'est le sens de son alliance avec les hommes. On l'oublie trop souvent dans tous ces débats de droite et de gauche, mais Jésus est un Christ thérapeute, il soigne, il guérit, il prend soin de. Il en appelle à notre foi. La foi ce n'est pas une croyance aveugle, naïve, c'est l'établissement en Dieu, on affronte nos peurs et notre rigidité d'esprit, plutôt que de se réfugier dans la construction d'un monde méfiant, à l'image de ce Goliath, en nous, qui possède son armure de sécurités et de garanties, qui alourdissent nos vies.
La vie spirituelle ne se ramène pas non plus qu'à des questions d'ordre doctrinale, à des questions religieuses et morales, c'est bien plus. L’Évangile n'est pas un simple idéal, il est chemin de guérison. Jésus vient guérir l'homme. Il redonne à chacun toute son humanité. Il n'exclut personne, à l'exception de ceux qui excluent les autres. Toujours, à ses yeux, la voie doit demeurer ouverte. Il offre un chemin où la vie est ré-ouverte et où il proclame "Vas-y", "Lance-toi", "Lâches-prise", "Abandonnes-toi" en confiance. Il en appelle au courage de chacun.
Bien à vous,
Ase