Un juge se fâche et arrête un jury TJ...
Posté : 08 mai15, 06:26
De son estrade, un juge Texan se fâchecontre un Témoin de Jéhovah avant de l'arrêter.
http://social.jw-archive.org/forum/texa ... nd+Archive
Une femme enregistre le viol de son bébé pour obtenir l'ouverture d'un nouveau procès. Alisha Marie Drake a apparemment trouvé l'utilisation la plus répugnante qui soit de son Une Cour d'Appel a infirmé la condamnation d'une femme de Bacliff qui avait enregistré sur son téléphone portable le viol de sa fille de 14 mois par son petit ami, en disant que le juge de première instance avait corrompu le jury en arrêtant un candidat juré lors de la sélection du jury.
Alisha Marie Drake avait été condamnée en 2013 à 15 ans de prison pour avoir utilisé son téléphone portable pour enregistrer la scène. Son petit ami, Jason Grant, en attente de jugement avait été accusé d'agression sexuelle grave sur un enfant, et de possession d'images pornographies juvéniles.
Au cours de l'interrogatoire des candidats jurés, un homme, identifié uniquement par son numéro : "48", avait déclaré au juge Susan Criss du Tribunal du district du Conté de Galveston que ses principes religieux lui interdisait de regarder l'enregistrement du téléphone cellulaire.
L'homme précisa qu'il était Témoin de Jéhovah.
Il affirma à la quatorzième Cour d'Appel : "Ma croyance en Dieu, ne m'autorise pas à regarder de la pornographie juvénile que ce soit pour la justice ou pour une quelconque autre raison, j'affirme que je ne peux pas regarder cela." Il ajouta plus tard : "Je ne regarderai pas, même pour un petit moment, de telles choses. Donc faites ce que vous avez à faire."
C'est alors que Criss, de la quatorzième Cour, expliqua ce que la loi prévoyait : "Voici ce que vous devez comprendre. Hypothèse - Parfois une accusation est portée contre quelqu'un alors que la personne n'a commis aucun crime. Tout le monde se trompe... aucun crime n'a été commis. Parfois, une accusation est faite et le crime a été commis, mais par une autre personne. Beaucoup de scénarios peuvent se produire. Mais si vous croyez qu'un crime a été commis et qu'un enfant a été blessé à la suite de cela, alors cet enfant a besoin de 12 personnes qui ont vu et observer les preuves .... Si vous croyez en Dieu, Dieu veut que vous protégiez les enfants."
Criss a également déclaré : "Si maintenant cela vous écœure, alors vous devez punir la personne parce que cet acte ne peut pas vous dégoûter plus que cela n'a dégoûté l'enfant. Voilà ce que mon Dieu me dit à moi".
Et au cas où elle n'aurait pas été comprise, Criss assomma vraiment le "gars" en lui disant : "Donc, vous voulez savoir ce que je vais faire .... Vous voulez savoir ce que mon Dieu va me dire de faire ? Alors mon pote, testons-le, testons-le ". (Le dossier de la Cour ne précise pas si Criss a ensuite retiré le cigarillo qu'elle avait au coin de sa bouche, plissé les yeux, et craché une chique de tabac sur le sable du désert.)
Voilà alors que le juré n° 48 réitère sa position : "je suis Témoin de Jéhovah, et je crois que Jéhovah Dieu est le juge suprême et il ne m'appartient pas de juger quelqu'un d'autre…." Criss l'interrompit, ".... Nous avons des Témoins de Jéhovah tout le temps. Mais vous savez quoi ? Si vous êtes choisi comme juré, vous viendrez dans le jury, ou alors Jéhovah viendra vous visiter en prison."
Le juré n° 48 n'a pas bougé, Criss a alors ordonné son arrestation.
L'avis, rédigé par le juge Ken Wise, stipule que "Punir un juré pour avoir parler sincèrement et avoir exprimé son opinion aura un effet dissuasif sur la possibilité des jurés à répondre par l'affirmative aux questions posées au cours de leur sélection.... Un juge de première instance qui enferme un juré parce qu'il a exprimé ses croyances religieuses va à l'encontre du but de la sélection du jury et empêche un échange honnête d'informations entre la Cour et le jury ". Wise a écrit que le comportement de Criss "empêchait le déroulement du procès et privait Drake d'un procès équitable et impartial."
Les procureurs ont fait valoir en appel que Criss essayait simplement de maintenir l'ordre dans la salle d'audience et que juré n° 48 était "irrespectueux [et] désordonné."
Cependant, Wise a déclaré dans l'avis que le dossier ne reflétait pas un tel comportement, et a ajouté que Criss "en s'impliquant personnellement contre le juré n° 48 sur un ton colérique, provoquait une escalade dans l'échange."
Criss a déclaré à la presse de Houston, "Ce mec n'a pas été arrêté pour avoir exprimé son opinion. Il a été arrêté parce qu'il perturbait le procès." Elle a expliqué que " c'était une personne qui refusait de participer au procès et qui exprimait sa position avec défi." (Criss a pris sa retraite de la magistrature en 2013 et est maintenant dans un cabinet privé).
Elle a dit qu'elle ne croyait pas que l'arrestation avait eu un effet dissuasif sur les candidats jurés, ajoutant: "Je pense que si je lui avais permis de perturber le procédure du procès, et dire "Je ne participerai pas" toute la salle serait sortie. Tout le monde aurait levé la main et aurait dit : "Je ne veux pas participer, tout le monde serait parti, et vous n'auriez pas eu de jury."
A suivre…
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Une femme enregistre le viol de son bébé pour obtenir l'ouverture d'un nouveau procès. Alisha Marie Drake a apparemment trouvé l'utilisation la plus répugnante qui soit de son Une Cour d'Appel a infirmé la condamnation d'une femme de Bacliff qui avait enregistré sur son téléphone portable le viol de sa fille de 14 mois par son petit ami, en disant que le juge de première instance avait corrompu le jury en arrêtant un candidat juré lors de la sélection du jury.
Alisha Marie Drake avait été condamnée en 2013 à 15 ans de prison pour avoir utilisé son téléphone portable pour enregistrer la scène. Son petit ami, Jason Grant, en attente de jugement avait été accusé d'agression sexuelle grave sur un enfant, et de possession d'images pornographies juvéniles.
Au cours de l'interrogatoire des candidats jurés, un homme, identifié uniquement par son numéro : "48", avait déclaré au juge Susan Criss du Tribunal du district du Conté de Galveston que ses principes religieux lui interdisait de regarder l'enregistrement du téléphone cellulaire.
L'homme précisa qu'il était Témoin de Jéhovah.
Il affirma à la quatorzième Cour d'Appel : "Ma croyance en Dieu, ne m'autorise pas à regarder de la pornographie juvénile que ce soit pour la justice ou pour une quelconque autre raison, j'affirme que je ne peux pas regarder cela." Il ajouta plus tard : "Je ne regarderai pas, même pour un petit moment, de telles choses. Donc faites ce que vous avez à faire."
C'est alors que Criss, de la quatorzième Cour, expliqua ce que la loi prévoyait : "Voici ce que vous devez comprendre. Hypothèse - Parfois une accusation est portée contre quelqu'un alors que la personne n'a commis aucun crime. Tout le monde se trompe... aucun crime n'a été commis. Parfois, une accusation est faite et le crime a été commis, mais par une autre personne. Beaucoup de scénarios peuvent se produire. Mais si vous croyez qu'un crime a été commis et qu'un enfant a été blessé à la suite de cela, alors cet enfant a besoin de 12 personnes qui ont vu et observer les preuves .... Si vous croyez en Dieu, Dieu veut que vous protégiez les enfants."
Criss a également déclaré : "Si maintenant cela vous écœure, alors vous devez punir la personne parce que cet acte ne peut pas vous dégoûter plus que cela n'a dégoûté l'enfant. Voilà ce que mon Dieu me dit à moi".
Et au cas où elle n'aurait pas été comprise, Criss assomma vraiment le "gars" en lui disant : "Donc, vous voulez savoir ce que je vais faire .... Vous voulez savoir ce que mon Dieu va me dire de faire ? Alors mon pote, testons-le, testons-le ". (Le dossier de la Cour ne précise pas si Criss a ensuite retiré le cigarillo qu'elle avait au coin de sa bouche, plissé les yeux, et craché une chique de tabac sur le sable du désert.)
Voilà alors que le juré n° 48 réitère sa position : "je suis Témoin de Jéhovah, et je crois que Jéhovah Dieu est le juge suprême et il ne m'appartient pas de juger quelqu'un d'autre…." Criss l'interrompit, ".... Nous avons des Témoins de Jéhovah tout le temps. Mais vous savez quoi ? Si vous êtes choisi comme juré, vous viendrez dans le jury, ou alors Jéhovah viendra vous visiter en prison."
Le juré n° 48 n'a pas bougé, Criss a alors ordonné son arrestation.
L'avis, rédigé par le juge Ken Wise, stipule que "Punir un juré pour avoir parler sincèrement et avoir exprimé son opinion aura un effet dissuasif sur la possibilité des jurés à répondre par l'affirmative aux questions posées au cours de leur sélection.... Un juge de première instance qui enferme un juré parce qu'il a exprimé ses croyances religieuses va à l'encontre du but de la sélection du jury et empêche un échange honnête d'informations entre la Cour et le jury ". Wise a écrit que le comportement de Criss "empêchait le déroulement du procès et privait Drake d'un procès équitable et impartial."
Les procureurs ont fait valoir en appel que Criss essayait simplement de maintenir l'ordre dans la salle d'audience et que juré n° 48 était "irrespectueux [et] désordonné."
Cependant, Wise a déclaré dans l'avis que le dossier ne reflétait pas un tel comportement, et a ajouté que Criss "en s'impliquant personnellement contre le juré n° 48 sur un ton colérique, provoquait une escalade dans l'échange."
Criss a déclaré à la presse de Houston, "Ce mec n'a pas été arrêté pour avoir exprimé son opinion. Il a été arrêté parce qu'il perturbait le procès." Elle a expliqué que " c'était une personne qui refusait de participer au procès et qui exprimait sa position avec défi." (Criss a pris sa retraite de la magistrature en 2013 et est maintenant dans un cabinet privé).
Elle a dit qu'elle ne croyait pas que l'arrestation avait eu un effet dissuasif sur les candidats jurés, ajoutant: "Je pense que si je lui avais permis de perturber le procédure du procès, et dire "Je ne participerai pas" toute la salle serait sortie. Tout le monde aurait levé la main et aurait dit : "Je ne veux pas participer, tout le monde serait parti, et vous n'auriez pas eu de jury."
A suivre…
