Systeme d'exclusion du Sanhédrin pour les synagogues
Posté : 10 nov.03, 13:32
Systeme d'exclusion du Sanhédrin pour les synagogues
Le Sanhédrin et les synagogues. Durant le ministère terrestre de Jésus, les synagogues servaient de tribunaux où étaient jugés les transgresseurs de la loi juive. Le Sanhédrin était la plus haute juridiction. Sous le régime romain, les Juifs n'avaient pas un pouvoir aussi étendu que lorsqu'ils étaient sous un gouvernement théocratique. Même si le Sanhédrin jugeait que quelqu'un méritait la mort, il ne pouvait pas toujours infliger la sentence, à cause de contraintes qu'imposaient les Romains. Les synagogues avaient un système d'excommunication, ou d'exclusion, à trois degrés ou trois noms. Le premier était le châtiment du niddouy, qui durait relativement peu de temps, au début 30 jours seulement. La personne qui subissait cette peine se voyait privée de certains privilèges. Elle pouvait se rendre au temple, mais y était soumise à certaines restrictions, et tous sauf ceux de sa famille devaient rester à une distance de quatre coudées (2 m env.) d'elle. Le deuxième degré était le hérèm, qui désigne quelque chose de voué à Dieu ou interdit. C'était une peine plus sévère. Le coupable ne pouvait ni enseigner, ni être enseigné en compagnie d'autrui, ni effectuer une transaction commerciale sauf l'achat du strict minimum pour vivre. Toutefois, il n'était pas totalement rejeté de l'organisation juive et conservait une possibilité de revenir. Enfin, il y avait le shammatta´, c'est-à-dire le retranchement total de la congrégation. Au dire de certains, les deux dernières formes d'excommunication ne différaient pas l'une de l'autre.
Celui qui, pour sa méchanceté, était rejeté, totalement retranché, était considéré comme passible de mort, quand bien même les Juifs n'avaient probablement pas autorité pour exécuter cette personne. Cela dit, la forme de retranchement qu'ils employaient était une arme très puissante au sein de la communauté juive. Jésus prédit que ses disciples seraient expulsés des synagogues (Jn 16:2). La crainte d'être expulsés, ou excommuniés, empêchait certains Juifs, même parmi les chefs, de confesser Jésus (Jn 9:22, note ; 12:42). Par exemple, cette mesure fut prise par la synagogue dans le cas de l'aveugle guéri qui avait parlé favorablement de Jésus. - Jn 9:34.
Durant son ministère terrestre, Jésus donna des instructions sur la procédure à suivre lorsqu'était commis contre quelqu'un un péché grave, mais d'une nature telle que, s'il était réglé correctement, il ne nécessitait pas l'intervention de la congrégation juive (Mt 18:15-17). Il encouragea à faire des efforts sincères pour aider le malfaiteur, tout en protégeant la congrégation contre les pécheurs endurcis. La seule congrégation de Dieu existante à ce moment-là était la congrégation d'Israël. L'expression " parle à la congrégation " ne signifiait pas que toute la nation ni même tous les Juifs d'un même endroit allaient siéger pour juger le coupable. Il y avait parmi les Juifs des anciens qui étaient chargés de cette responsabilité (Mt 5:22). Le coupable qui refusait d'écouter même ces responsables devait être considéré " comme un homme des nations et comme un collecteur d'impôts ", dont les Juifs fuyaient la compagnie. - Voir Ac 10:28.
Le Sanhédrin et les synagogues. Durant le ministère terrestre de Jésus, les synagogues servaient de tribunaux où étaient jugés les transgresseurs de la loi juive. Le Sanhédrin était la plus haute juridiction. Sous le régime romain, les Juifs n'avaient pas un pouvoir aussi étendu que lorsqu'ils étaient sous un gouvernement théocratique. Même si le Sanhédrin jugeait que quelqu'un méritait la mort, il ne pouvait pas toujours infliger la sentence, à cause de contraintes qu'imposaient les Romains. Les synagogues avaient un système d'excommunication, ou d'exclusion, à trois degrés ou trois noms. Le premier était le châtiment du niddouy, qui durait relativement peu de temps, au début 30 jours seulement. La personne qui subissait cette peine se voyait privée de certains privilèges. Elle pouvait se rendre au temple, mais y était soumise à certaines restrictions, et tous sauf ceux de sa famille devaient rester à une distance de quatre coudées (2 m env.) d'elle. Le deuxième degré était le hérèm, qui désigne quelque chose de voué à Dieu ou interdit. C'était une peine plus sévère. Le coupable ne pouvait ni enseigner, ni être enseigné en compagnie d'autrui, ni effectuer une transaction commerciale sauf l'achat du strict minimum pour vivre. Toutefois, il n'était pas totalement rejeté de l'organisation juive et conservait une possibilité de revenir. Enfin, il y avait le shammatta´, c'est-à-dire le retranchement total de la congrégation. Au dire de certains, les deux dernières formes d'excommunication ne différaient pas l'une de l'autre.
Celui qui, pour sa méchanceté, était rejeté, totalement retranché, était considéré comme passible de mort, quand bien même les Juifs n'avaient probablement pas autorité pour exécuter cette personne. Cela dit, la forme de retranchement qu'ils employaient était une arme très puissante au sein de la communauté juive. Jésus prédit que ses disciples seraient expulsés des synagogues (Jn 16:2). La crainte d'être expulsés, ou excommuniés, empêchait certains Juifs, même parmi les chefs, de confesser Jésus (Jn 9:22, note ; 12:42). Par exemple, cette mesure fut prise par la synagogue dans le cas de l'aveugle guéri qui avait parlé favorablement de Jésus. - Jn 9:34.
Durant son ministère terrestre, Jésus donna des instructions sur la procédure à suivre lorsqu'était commis contre quelqu'un un péché grave, mais d'une nature telle que, s'il était réglé correctement, il ne nécessitait pas l'intervention de la congrégation juive (Mt 18:15-17). Il encouragea à faire des efforts sincères pour aider le malfaiteur, tout en protégeant la congrégation contre les pécheurs endurcis. La seule congrégation de Dieu existante à ce moment-là était la congrégation d'Israël. L'expression " parle à la congrégation " ne signifiait pas que toute la nation ni même tous les Juifs d'un même endroit allaient siéger pour juger le coupable. Il y avait parmi les Juifs des anciens qui étaient chargés de cette responsabilité (Mt 5:22). Le coupable qui refusait d'écouter même ces responsables devait être considéré " comme un homme des nations et comme un collecteur d'impôts ", dont les Juifs fuyaient la compagnie. - Voir Ac 10:28.