Le SUICIDE Impression du Bouddhisme sur le sujet
Posté : 01 févr.05, 12:43
Bouddhisme et le sujet du suicide
Pour bien comprendre la perception bouddhiste du suicide, il importe de bien comprendre, au préalable, la conception bouddhiste de la vie. Contrairement aux grandes religions occidentales, le bouddhisme ne conçoit pas l’existence de l’individu comme un bien inaltérable laissé en jouissance à l’Homme par un Dieu tout puissant seul décideur de la durée et des modalités du bail. Ici, la vie n’est pas considérée comme une entité finie commençant à la naissance pour se terminer à la mort, elle s’inscrit dans des cycles sans fin de renaissance et de réincarnation. Chaque existence individuelle a pour cause et pour explication la somme de toutes les existences antérieures et aura pour conséquence et pour sanction toutes les existences à venir. A la mort de tout être, humain ou non, les éléments dont il est composé périssent mais l’influence de son karma, résultat de ses actions et de ses pensées, survit et se cristallise en un nouvel être qui est à la fois le même et un autre que celui qui est mort. Dans cette optique, le suicide apparaît moins comme un acte bafouant une valeur sacrée que comme une aberration : non seulement il ne met fin à rien, ce qui constituait l’existence du suicidé se poursuivant à travers son karma réincarné, mais en plus il aggrave le mal-être puisque ledit karma se retrouve plombé de toute la charge négative liée à ce passage à l’acte (désespoir, révolte, peur, culpabilité mais aussi torpeur et confusion s’il y a eu intoxication médicamenteuse ou violence quand la mort fut provoquée par pendaison, arme à feu, noyade…) Bref, c’est vraiment pas un bon plan…
Citation internet: preventionsuicide.be
Pour bien comprendre la perception bouddhiste du suicide, il importe de bien comprendre, au préalable, la conception bouddhiste de la vie. Contrairement aux grandes religions occidentales, le bouddhisme ne conçoit pas l’existence de l’individu comme un bien inaltérable laissé en jouissance à l’Homme par un Dieu tout puissant seul décideur de la durée et des modalités du bail. Ici, la vie n’est pas considérée comme une entité finie commençant à la naissance pour se terminer à la mort, elle s’inscrit dans des cycles sans fin de renaissance et de réincarnation. Chaque existence individuelle a pour cause et pour explication la somme de toutes les existences antérieures et aura pour conséquence et pour sanction toutes les existences à venir. A la mort de tout être, humain ou non, les éléments dont il est composé périssent mais l’influence de son karma, résultat de ses actions et de ses pensées, survit et se cristallise en un nouvel être qui est à la fois le même et un autre que celui qui est mort. Dans cette optique, le suicide apparaît moins comme un acte bafouant une valeur sacrée que comme une aberration : non seulement il ne met fin à rien, ce qui constituait l’existence du suicidé se poursuivant à travers son karma réincarné, mais en plus il aggrave le mal-être puisque ledit karma se retrouve plombé de toute la charge négative liée à ce passage à l’acte (désespoir, révolte, peur, culpabilité mais aussi torpeur et confusion s’il y a eu intoxication médicamenteuse ou violence quand la mort fut provoquée par pendaison, arme à feu, noyade…) Bref, c’est vraiment pas un bon plan…
Citation internet: preventionsuicide.be