Sourate 8 : Les butins
Posté : 28 févr.05, 20:56
Sourate 8 : Les butins
Le titre explicite de cette sourate prouve de manière indiscutable que Mahomet s'adonna au pillage des caravanes dont il tira un vaste butin. Plus précisément, cette sourate médinoise se rapporte à la bataille de Bedr (janvier 624) qui l'opposa à une caravane mecquoise. La tradition affirme que le partage du butin dura plus d'un mois. Les opposants à l'Islam s'appuient sur cette sourate pour affirmer que Mahomet était, entre autres, un pilleur de caravanes.
v. 1 :
« Ils t'interrogent sur les butins. Réponds : Les butins appartiennent à Allah et à l'Apôtre [Mahomet]... »
Ce premier verset de la sourate confirme que Mahomet revendique un droit de propriété sur le butin au même titre qu'Allah (ce qui est bien commode pour revendiquer le tout). Or si vraiment Mahomet était un prophète sincère, il aurait certainement accordé le butin à l'ensemble de la communauté des croyants, et non à lui personnellement. De toute évidence, le Mahomet historique était attiré par l'appât du gain, ce qui contredit totalement le "beau modèle" qu'il était censé incarner.
v. 2 :
« En vérité, les croyants sont ceux dont les coeurs, lorsque le nom d'Allah est mentionné, tremblent de peur... »
La peur est donc un signe de la foi. Cette vision d'un Dieu totalitaire (que l'on retrouve, certes, dans d'autres religions) n'a rien de moderne ni d'enthousiasmant.
v. 7 :
« Allah avait promis que l'une des deux troupes deviendrait vôtre, et vous désiriez que ce fût celle qui n'avait pas d'armes. [...] [Allah] avait voulu exterminer jusqu'au dernier des incroyants. »
Allusion à un épisode de la bataille de Bedr opposant l'armée de Mahomet à une caravane revenant de Syrie à La Mecque. En effet Abou Soufian, le chef de cette caravane chargée d'objets précieux, sentit le danger avant même l'embuscade et obtint le renfort de mille hommes venus de La Mecque. De l'autre côté, alors que ses partisans voulaient d'abord attaquer la caravane, Mahomet décida d'attaquer l'escorte mecquoise.
v. 9 :
Allah promet le secours de « mille anges et d'autres en réserve ».
v. 11 :
Allah apporte aux partisans de Mahomet la pluie durant la nuit.
v. 12 :
« [...] Moi [Allah], je répandrai la terreur dans le coeur de ceux qui sont incroyants, je frapperai sur les nuques, je frapperai en eux toutes les extrémités des doigts ».
Les détails sont sadiques.
v. 15-16 :
« O vous qui croyez ! Lorsque vous rencontrez ceux qui sont incroyants s'avançant au combat, ne leur tournez pas le dos ! Car quiconque leur tourne le dos, à moins qu'il ne s'agisse d'une manoeuvre, attire sur lui la colère d'Allah. Sa demeure est l'Enfer, ce sera un affreux séjour ».
La responsabilité morale du déclenchement des hostilité est complètement inversée : alors que ce sont bien les partisans de Mahomet qui viennent agresser la caravane, Mahomet accuse ses adversaires de "s'avancer au combat". Pire, ceux qui hésitent à combattre sont condamnés à périr en enfer. On imagine sans difficulté toutes les conséquences désastreuses que peuvent avoir ces versets belliqueux sur l'esprit paranoïaque du djihadiste ou du terroriste.
v. 17 :
« Ce n'est pas vous qui les avez tués, mais c'est Allah qui les a tués. Ce n'est pas toi qui as lancé [ta flèche] lorsque tu as tiré, mais c'est Allah qui a tiré... »
Le dieu des musulmans est indiscutablement guerrier.
v. 22 :
« Les pires des bêtes, au point de vue d'Allah, ce sont les sourds, les muets, ceux qui ne comprennent rien ».
Bien qu'il faille prendre ce verset au sens figuré, ce passage montre qu'Allah ne cherche nullement à guérir l'ignorant (c'est-à-dire l'incroyant) de son erreur.
v. 23 :
« Si Allah avait connu quelque chose de bon chez eux, Il leur aurait donné d'entendre... »
L'ignorance est donc une punition divine. Contrairement au Christianisme, l'ignorance ne constitue nullement une excuse même relative pour l'incroyant.
v. 26 :
Evocation de Mahomet fuyant La Mecque pour chercher « un asile » à Médine.
v. 33 :
L'indulgence d'Allah est accordée aux incroyants si ces derniers « implorent Son pardon ».
On aimerait lire plus souvent ce genre de verset. Mais ce pardon est-il recevable sans conversion à l'Islam ?
v. 34 :
Allah punira ceux qui « éloignent les fidèles [les musulmans] de la Mosquée Sainte » à La Mecque.
L'objectif militaire de La Mecque est ici suggérée.
v. 37 :
« Ceux qui sont incroyants seront réunis dans l'Enfer ».
v. 40 :
« Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition et que la religion soit toute entière celle d'Allah... »
L'appel à la "guerre sainte" est explicite.
v. 42 :
« Sachez que chaque fois que vous faites un butin, le cinquième appartient à Allah et à son Apôtre, et à ceux de sa parenté, et aux orphelins et aux pauvres, et à ceux qui sont en route... »
Ce verset plus "généreux" contredit le premier verset où la totalité du butin revient à Allah et Mahomet. Ici, seul un cinquième revient à Mahomet qui doit partager sa part avec les orphelins et les pauvres (au cas où Mahomet aurait effectivement partagé sa part avec eux).
v. 46 :
Par un stratagème dont il a le secret, Allah a donné l'illusion aux musulmans que l'ennemi était moins nombreux qu'en réalité, afin que le courage ne les abandonne pas.
v. 52 :
« Ah, si tu pouvais voir les Anges emporter les âmes de ceux qui sont incroyants, les frapper au visage et sur les reins. Allez goûtez le supplice du feu ! »
En Islam, les anges sont parfois violents et cruels.
v. 57 :
« Les pires des bêtes, aux yeux d'Allah, ce sont les incroyants... »
Les incroyants ne sont même pas considérés comme des êtres humains. Existe-t-il une forme de ségrégation pire que la ségrégraton musulmane ?
v. 66:
« Presse les croyants au combat ! S'il y a parmi vous vingt hommes patients, ils l'emporteront sur deux cents. S'il y en a cent parmi vous, ils en vaincront mille de ceux qui sont incroyants... »
Cette confiance un peu naïve dans la victoire militaire malgré la faiblesse numérique explique peut-être pourquoi Ben Laden défia avec tant d'insolence la superpuissance américaine.
v. 68 :
« Il n'est pas arrivé à un prophète de faire des captifs sans commettre des tueries dans le pays... »
Mahomet admet implicitement qu'il a commis des crimes durant sa "guerre sainte". Il ne semble pas imaginer que d'autres prophètes, avant lui, aient pu employer des moyens pacifiques pour répandre la bonne parole monothéiste.
v. 70 :
« Mangez du butin que vous avez fait, s'il est licite et bon... »
Ce verset confirme que les prises de guerre ne sont nullement condamnées en Islam.
v. 73-76 :
Mahomet fait la distinction, parmi les musulmans, entre ceux qui l'ont soutenu depuis l'Hégire et ceux qui l'ont soutenu plus tard. Aux premiers il accorde le privilège de la « parenté ». Les versets 75-76 abrogent cependant cette idée.
Le titre explicite de cette sourate prouve de manière indiscutable que Mahomet s'adonna au pillage des caravanes dont il tira un vaste butin. Plus précisément, cette sourate médinoise se rapporte à la bataille de Bedr (janvier 624) qui l'opposa à une caravane mecquoise. La tradition affirme que le partage du butin dura plus d'un mois. Les opposants à l'Islam s'appuient sur cette sourate pour affirmer que Mahomet était, entre autres, un pilleur de caravanes.
v. 1 :
« Ils t'interrogent sur les butins. Réponds : Les butins appartiennent à Allah et à l'Apôtre [Mahomet]... »
Ce premier verset de la sourate confirme que Mahomet revendique un droit de propriété sur le butin au même titre qu'Allah (ce qui est bien commode pour revendiquer le tout). Or si vraiment Mahomet était un prophète sincère, il aurait certainement accordé le butin à l'ensemble de la communauté des croyants, et non à lui personnellement. De toute évidence, le Mahomet historique était attiré par l'appât du gain, ce qui contredit totalement le "beau modèle" qu'il était censé incarner.
v. 2 :
« En vérité, les croyants sont ceux dont les coeurs, lorsque le nom d'Allah est mentionné, tremblent de peur... »
La peur est donc un signe de la foi. Cette vision d'un Dieu totalitaire (que l'on retrouve, certes, dans d'autres religions) n'a rien de moderne ni d'enthousiasmant.
v. 7 :
« Allah avait promis que l'une des deux troupes deviendrait vôtre, et vous désiriez que ce fût celle qui n'avait pas d'armes. [...] [Allah] avait voulu exterminer jusqu'au dernier des incroyants. »
Allusion à un épisode de la bataille de Bedr opposant l'armée de Mahomet à une caravane revenant de Syrie à La Mecque. En effet Abou Soufian, le chef de cette caravane chargée d'objets précieux, sentit le danger avant même l'embuscade et obtint le renfort de mille hommes venus de La Mecque. De l'autre côté, alors que ses partisans voulaient d'abord attaquer la caravane, Mahomet décida d'attaquer l'escorte mecquoise.
v. 9 :
Allah promet le secours de « mille anges et d'autres en réserve ».
v. 11 :
Allah apporte aux partisans de Mahomet la pluie durant la nuit.
v. 12 :
« [...] Moi [Allah], je répandrai la terreur dans le coeur de ceux qui sont incroyants, je frapperai sur les nuques, je frapperai en eux toutes les extrémités des doigts ».
Les détails sont sadiques.
v. 15-16 :
« O vous qui croyez ! Lorsque vous rencontrez ceux qui sont incroyants s'avançant au combat, ne leur tournez pas le dos ! Car quiconque leur tourne le dos, à moins qu'il ne s'agisse d'une manoeuvre, attire sur lui la colère d'Allah. Sa demeure est l'Enfer, ce sera un affreux séjour ».
La responsabilité morale du déclenchement des hostilité est complètement inversée : alors que ce sont bien les partisans de Mahomet qui viennent agresser la caravane, Mahomet accuse ses adversaires de "s'avancer au combat". Pire, ceux qui hésitent à combattre sont condamnés à périr en enfer. On imagine sans difficulté toutes les conséquences désastreuses que peuvent avoir ces versets belliqueux sur l'esprit paranoïaque du djihadiste ou du terroriste.
v. 17 :
« Ce n'est pas vous qui les avez tués, mais c'est Allah qui les a tués. Ce n'est pas toi qui as lancé [ta flèche] lorsque tu as tiré, mais c'est Allah qui a tiré... »
Le dieu des musulmans est indiscutablement guerrier.
v. 22 :
« Les pires des bêtes, au point de vue d'Allah, ce sont les sourds, les muets, ceux qui ne comprennent rien ».
Bien qu'il faille prendre ce verset au sens figuré, ce passage montre qu'Allah ne cherche nullement à guérir l'ignorant (c'est-à-dire l'incroyant) de son erreur.
v. 23 :
« Si Allah avait connu quelque chose de bon chez eux, Il leur aurait donné d'entendre... »
L'ignorance est donc une punition divine. Contrairement au Christianisme, l'ignorance ne constitue nullement une excuse même relative pour l'incroyant.
v. 26 :
Evocation de Mahomet fuyant La Mecque pour chercher « un asile » à Médine.
v. 33 :
L'indulgence d'Allah est accordée aux incroyants si ces derniers « implorent Son pardon ».
On aimerait lire plus souvent ce genre de verset. Mais ce pardon est-il recevable sans conversion à l'Islam ?
v. 34 :
Allah punira ceux qui « éloignent les fidèles [les musulmans] de la Mosquée Sainte » à La Mecque.
L'objectif militaire de La Mecque est ici suggérée.
v. 37 :
« Ceux qui sont incroyants seront réunis dans l'Enfer ».
v. 40 :
« Combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de sédition et que la religion soit toute entière celle d'Allah... »
L'appel à la "guerre sainte" est explicite.
v. 42 :
« Sachez que chaque fois que vous faites un butin, le cinquième appartient à Allah et à son Apôtre, et à ceux de sa parenté, et aux orphelins et aux pauvres, et à ceux qui sont en route... »
Ce verset plus "généreux" contredit le premier verset où la totalité du butin revient à Allah et Mahomet. Ici, seul un cinquième revient à Mahomet qui doit partager sa part avec les orphelins et les pauvres (au cas où Mahomet aurait effectivement partagé sa part avec eux).
v. 46 :
Par un stratagème dont il a le secret, Allah a donné l'illusion aux musulmans que l'ennemi était moins nombreux qu'en réalité, afin que le courage ne les abandonne pas.
v. 52 :
« Ah, si tu pouvais voir les Anges emporter les âmes de ceux qui sont incroyants, les frapper au visage et sur les reins. Allez goûtez le supplice du feu ! »
En Islam, les anges sont parfois violents et cruels.
v. 57 :
« Les pires des bêtes, aux yeux d'Allah, ce sont les incroyants... »
Les incroyants ne sont même pas considérés comme des êtres humains. Existe-t-il une forme de ségrégation pire que la ségrégraton musulmane ?
v. 66:
« Presse les croyants au combat ! S'il y a parmi vous vingt hommes patients, ils l'emporteront sur deux cents. S'il y en a cent parmi vous, ils en vaincront mille de ceux qui sont incroyants... »
Cette confiance un peu naïve dans la victoire militaire malgré la faiblesse numérique explique peut-être pourquoi Ben Laden défia avec tant d'insolence la superpuissance américaine.
v. 68 :
« Il n'est pas arrivé à un prophète de faire des captifs sans commettre des tueries dans le pays... »
Mahomet admet implicitement qu'il a commis des crimes durant sa "guerre sainte". Il ne semble pas imaginer que d'autres prophètes, avant lui, aient pu employer des moyens pacifiques pour répandre la bonne parole monothéiste.
v. 70 :
« Mangez du butin que vous avez fait, s'il est licite et bon... »
Ce verset confirme que les prises de guerre ne sont nullement condamnées en Islam.
v. 73-76 :
Mahomet fait la distinction, parmi les musulmans, entre ceux qui l'ont soutenu depuis l'Hégire et ceux qui l'ont soutenu plus tard. Aux premiers il accorde le privilège de la « parenté ». Les versets 75-76 abrogent cependant cette idée.