Il se masturbe devant une fille de 9 ans
Posté : 17 mars16, 00:37
Au milieu du brouillard qui semble embrumer son esprit lorsque les questions du président sont trop dérangeantes, soudain, une percée. Une poignée de secondes durant lesquelles, enfin, le prévenu lâche ce que plus personne n'espérait. Ou redoutait. "Elle était aguicheuse". Aguicheuse à 9 ans...
Claude, le prévenu, était l'ami du père de la fillette -une brute alcoolique- qui lui confiait son enfant lors de ses absences.
Aujourd'hui, cet homme frustre et immature, au coefficient intellectuel faible, est poursuivi pour « tentative d'agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007 », à Manosque. Les faits n'ont été dénoncés que plus tard par l'enfant qui sera finalement placée. Après le décès de sa mère, elle avait en effet été élevée par son père, violent à la moindre occasion.
Ce jour-là, comme tant d'autres, le prévenu, alors âgé de 58 ans, vient tenir compagnie à sa petite voisine. Tous deux aiment jouer aux cartes et au ballon. Parfois ils vont se promener. Cueillir des fleurs.
Mais cette fois, un pas sera franchi. La fillette dort dans sa chambre. L'homme entre, baisse son pantalon, se masturbe. Lui demande si elle veut. Les choses n'iront heureusement pas plus loin. Mais c'est déjà trop. "Je me suis cachée sous la couette car je ne voulais pas voir ça", indiquera plus tard la fillette aux gendarmes. Une autre fois, elle le surprendra, en érection, dans les toilettes dont il n'avait pas verrouillé la porte.
Comment les choses ont-elles pu déraper ainsi ? Pressé de questions, l'homme s'embrouille. "Avez-vous ressenti une attirance pour elle, une pulsion, une envie ?", s'enquiert le président. Après une longue hésitation : "Je n'ai plus souvenir de ça".
Une relation ambiguë toutefois
Cet ancien légionnaire n'a pas de compagne. "Je suis témoin de Jehovah. On nous dit de faire attention à ce qu'on fait. Surtout aux filles". Et puis finalement, les mots sortent, comme une accusation : "Elle s'habillait court, elle faisait voir sa culotte. Elle était allumeuse, même étant jeune. C'est pour ça que je me méfiais". Silence dans la salle. "J'y faisais gaffe"..
"Vous aviez peur d'être tenté ?" demande le président. "Voilà...". "Vous vous méfiiez de vous-même ? ", "Oui". La procureure Karina Garcia pointe l'impact de tels actes sur le développement de la fillette. C'est d'autant plus regrettable que dans le climat d'insécurité dans lequel elle évoluait, le prévenu était sans doute "le seul à lui apporter de l'affection", précisera son avocat, Me Michel Brunet.
Une relation ambiguë toutefois. "Il ressent une peur face aux mineures. Il sait qu'il peut avoir des tentations et passer à l'acte", estime la procureure qui, pour éviter cela justement, demande 8 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 3 ans, obligation de se soigner, interdiction d'entrer en contact avec des mineurs, et inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Le tribunal a suivi.
Marie-France Bayetti
http://www.laprovence.com/article/editi ... f-ans.html
Claude, le prévenu, était l'ami du père de la fillette -une brute alcoolique- qui lui confiait son enfant lors de ses absences.
Aujourd'hui, cet homme frustre et immature, au coefficient intellectuel faible, est poursuivi pour « tentative d'agression sexuelle imposée à un mineur de 15 ans du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2007 », à Manosque. Les faits n'ont été dénoncés que plus tard par l'enfant qui sera finalement placée. Après le décès de sa mère, elle avait en effet été élevée par son père, violent à la moindre occasion.
Ce jour-là, comme tant d'autres, le prévenu, alors âgé de 58 ans, vient tenir compagnie à sa petite voisine. Tous deux aiment jouer aux cartes et au ballon. Parfois ils vont se promener. Cueillir des fleurs.
Mais cette fois, un pas sera franchi. La fillette dort dans sa chambre. L'homme entre, baisse son pantalon, se masturbe. Lui demande si elle veut. Les choses n'iront heureusement pas plus loin. Mais c'est déjà trop. "Je me suis cachée sous la couette car je ne voulais pas voir ça", indiquera plus tard la fillette aux gendarmes. Une autre fois, elle le surprendra, en érection, dans les toilettes dont il n'avait pas verrouillé la porte.
Comment les choses ont-elles pu déraper ainsi ? Pressé de questions, l'homme s'embrouille. "Avez-vous ressenti une attirance pour elle, une pulsion, une envie ?", s'enquiert le président. Après une longue hésitation : "Je n'ai plus souvenir de ça".
Une relation ambiguë toutefois
Cet ancien légionnaire n'a pas de compagne. "Je suis témoin de Jehovah. On nous dit de faire attention à ce qu'on fait. Surtout aux filles". Et puis finalement, les mots sortent, comme une accusation : "Elle s'habillait court, elle faisait voir sa culotte. Elle était allumeuse, même étant jeune. C'est pour ça que je me méfiais". Silence dans la salle. "J'y faisais gaffe"..
"Vous aviez peur d'être tenté ?" demande le président. "Voilà...". "Vous vous méfiiez de vous-même ? ", "Oui". La procureure Karina Garcia pointe l'impact de tels actes sur le développement de la fillette. C'est d'autant plus regrettable que dans le climat d'insécurité dans lequel elle évoluait, le prévenu était sans doute "le seul à lui apporter de l'affection", précisera son avocat, Me Michel Brunet.
Une relation ambiguë toutefois. "Il ressent une peur face aux mineures. Il sait qu'il peut avoir des tentations et passer à l'acte", estime la procureure qui, pour éviter cela justement, demande 8 mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve pendant 3 ans, obligation de se soigner, interdiction d'entrer en contact avec des mineurs, et inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles. Le tribunal a suivi.
Marie-France Bayetti
http://www.laprovence.com/article/editi ... f-ans.html